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    Justesse sur l’effet Mozart et ses fausses notes..
     
    Cette supposition a été propagée suite à la publication d’une étude réalisée par Rausher, Shaw et Ky (1993) dans la populaire revue Nature.
      
    Cette étude était effectuée auprès de 36 étudiants universitaires soumis à trois conditions d’écoute d’une durée de 10 minutes chacune : écoute de la Sonate pour deux pianos en ré majeur K448 de Mozart, séance de relaxation sur enregistrement et période de silence. Les sujets devaient ensuite effectuer un test mesurant les habiletés spatiales.
      
     Les résultats obtenus montrent que les personnes qui avaient écouté la musique de Mozart avant d’effectuer leur tâche obtenaient des scores supérieurs comparés aux autres. Suite à ces résultats, une trentaine d’expériences ont cependant tenté de reproduire l’effet Mozart et moins du tiers y sont parvenu. L’effet Mozart reste donc encore à valider.

    Ce manque de preuve et les multiples résultats non concluants n’ont pour autant pas freiné la vente de disques ou de livres utilisant le concept de l’effet Mozart. Le livre de Campbell (1995) L’Effet Mozart : Les bienfaits de la musique sur le corps et l’esprit, livre basé en partie sur des études de nature anecdotique, a d’ailleurs été publié peu de temps après cette recherche en utilisant un titre plutôt trompeur.  De plus, plusieurs articles dans les journaux populaires ont fait référence à l’effet Mozart en portant allusion aux bienfaits de cette musique sur l’intelligence des jeunes enfants. Pourtant, les sujets des études évaluant l’effet Mozart étaient des étudiants de collège ou des universitaires. Donc un concept difficile à reproduire a fait l’objet d’une représentation médiatique non fondée et déformée à la fois!

    Cette rumeur sur un effet possible de la musique ne devrait cependant pas enlever la crédibilité de certains effets réels de celle-ci sur l’intelligence. Par exemple, Schellenberg (2004)  a observé l’impact que peut avoir des leçons de musique sur l’intelligence chez des enfants de 6 ans. Suite à une étude utilisant des conditions méthodologiques rigoureuses, les résultats montrent que le QI des enfants du groupe qui suivaient des cours de musique augmente en moyenne de 7,6 points contre 4,3 points pour les enfants qui suivaient des cours de théâtre ou aucun cours. La musique a également des effets sur certains processus psychophysiologiques (ex. activation, humeur positive, etc.) et neuropsychologiques (cortisol, dopamine, etc.) qui sont des pistes de recherches fort prometteuses sans oublier son utilisation dans des contextes thérapeutiques par des professionnels tel que nous, les musicothérapeutes. Reste tout de même que les rumeurs scientifiques sont facilement diffusées sans être vérifiées et  tous doivent être bien vigilent avant de promouvoir celles-ci sans être certain de leur justesse!  


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    L'effet papillon

     

    “I have a dream today” :

    Et si, là où beaucoup ne voient que risque de catastrophe planétaire et pandémie, nous faisions le pari qu’il pourrait s’agir des prémisses d’une renaissance ?

    Si nous avions au moins la noblesse de favoriser cette métamorphose ?

     


    Pas d’angélisme hâtif et excessif, ceci n’est qu’une vision. Peut-être une voie à suivre. Les philosophes l’ont trop bien montré : “Qui fait l’ange, fait la bête”. Mais enfin, il faut avoir compris que Paris est désormais plus près de New-York que Saint-Flour, il faut avoir téléphoné au bout du monde pour le prix d’une communication à votre concierge grâce à Internet, pour comprendre que nous sommes probablement à l’aube de la plus formidable transcendance de l’homme : la fusion-réconciliation universelle de toutes les religions, de toutes les philosophies. Merveilleux programme, non ?


    Alors, si on aidait le monde à avancer un peu ? Même d’un milliardième de millimètre.


    Si on décidait de transformer le monde en douceur. Et la vie qui va avec.

    D’inaugurer une nouvelle façon de vivre, de nouvelles valeurs, des relations plus humaines. Plus grandes, plus fortes, plus belles. Roses comme le bonheur, légères comme les papillons.


    Si on décidait d’avoir des papillons roses plein la tête.


    Vous connaissez peut-être la théorie du chaos déterministe du climatologue Edward Lorenz, médiatisée sous le nom de “l’Effet Papillon” : 

    le battement des ailes d’un papillon au Brésil pourrait déclencher un cyclone à l’autre bout du monde. Alors imaginez l’effet d’une myriade. De dix, cent, mille, de milliers de papillons ! Roses. Tous, roses ..."

      

    Dominique Glocheux

      

      


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    L'ego attend pour la paix : l'esprit réside dedans

     

    L'ego cherche l'amour : l'esprit le donne librement

     

    L'ego est en constante recherche du bonheur : l'esprit est absorbé dans la joie

     

    L'ego cherche le contrôle : l'esprit est totalement libre

     

    L'ego recherche la longévité : l'esprit est immortel

     

    L'ego accumule des informations : l'esprit est la Sagesse suprême

     

    L'ego est limité par l'espace et le temps : l'esprit est sans limite

     

    L'ego est seulement un joueur dans un spectacle : l'esprit est la vie elle-même

     

    L'ego est faux : l'esprit est réel

     

    L'ego veut de plus en plus : l'esprit a déjà tout !

       

      

    Bob Gottfried

      


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    L'energie Chi ou QI est un matériel invisible et toujours en mouvement

     

    https://fr.wikihow.com/d%C3%A9velopper-votre-Chi


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  • L'enfant intérieur

     

    Bonjour toi.
     
    Je suis ton enfant intérieur.
     
    Est-ce que je peux te parler. Je me sens seul.
    Tu n’es pas souvent là pour moi. Je sais… c’est ce que tu as appris.
    Sauf que maintenant tu es adulte, et tu peux changer ton rapport avec moi.
     
    Je désire que tu m’amènes m’amuser, que tu me fasses rire, tout est tellement sérieux avec toi. Ça m’a presque tué.
    J’ai besoin de toi, c’est toi le chauffeur du véhicule me permettant de me réaliser.
    Tu as laissé les autres m’écraser… et ainsi écraser mes besoins et désirs. Ensuite tu as poursuivi leurs œuvres.
     
    Je suis heureux (heureuse) de voir que maintenant tu sais que j’existe. Et que tu reconnais parfois ma présence.
    J’ai très peur que tu me laisses tomber à nouveau. Que tu cesses de m’écouter, que tu cesses de considérer mes besoins et désirs.

    Lorsque tu ne m’écoutes pas, je souffre, et te le fais savoir.
     
    Tu sais, l’autre jour quand tu as ressenti un malaise, c’était moi qui attirais ton attention. Quelques fois ça fonctionne… d’autres pas. Tu es très fort (forte).


    Moins tu m’écoutes et plus le malaise est grand. Si ça fait mal, c’est parce que moi j’ai mal. S’il te plaît, reste avec moi !Permets-moi d’être.


     
    Sous ma peine se cache ma joie.

    Sous ma colère, l’amour.

    Sous ma peur, la confiance en toi.


    Ma colère contre toi est grande, laisse-moi simplement l’exprimer, laisse-moi te dire ce que ça me fait que tu m’écrases, que tu me traites de noms. Que tu me dises que je suis con (conne). Tu n’utilisais pas toujours des mots pour m’écraser mais c’était, et c’est, tout comme.
    Laisse-moi te dire ce que ça m’a fait que tu me dises que je n’ai pas raison de ressentir telle émotion, ou telle autre.
    Je sais, c’est ce que tu as appris, mais tu peux changer ça.
    Laisse-moi te dire ce que ça m’a fait que tu me dises, que je devrais plutôt être comme ci, ou comme ça.
    Laisse-moi aussi te dire ce que ça m’a fait que tu me dises que je devrais ressentir ça, ou ça, plutôt que ceci ou cela.


    Je suis en boîte, enfermé, étouffé sous tes croyances… au rancard.
     
    Tu veux servir aux autres.

    Comprends que tu n’as aucun pouvoir sur les autres.

    Tu en as sur toi et c’est tout.
     
    Tu as le pouvoir de me laisser vivre, de me permettre d’être, de rire et de m'amuser.

    Tu as le pouvoir de m’écouter et de me comprendre.
    Toi seul sais vraiment tout ce que j’ai vécu.
    Tu as le pouvoir de m’aimer et de me reconnaître.
     
    N’est-ce pas tout cela que tu cherches à l’extérieur ? ? ?
    Est-ce que tu comprends que j’ai besoin de tout ça.
    Pas des autres mais de TOI, l’adulte !… s’il te plaît !
     
    Je t’en pris, ne me laisse plus jamais tombé, plus jamais.
    J’ai tellement de peine. Sans toi je meurs. Sans toi je souffre.
    J’ai besoin de toi, tellement besoin !
     
    Ton enfant intérieur

     


    Manon Sénécal


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    L'etreinte du papillon est un moyen de relaxation rapide pour toute personne envahie par des émotions intenses.

     


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    L'humanité est captive d'une grande illusion. Elle pense qu'elle peut résoudre ses problèmes par la législation, par des réformes politiques et sociales, le progrès scientifique et technologique, par un plus grand savoir, une plus grande aisance, plus de pouvoir et de contrôle.


    Tout ceci peut résoudre en effet quelques problèmes ; mais ce sont là des problèmes superficiels et temporaires. Ils auront le même effet que l'aspirine et ne guériront pas la maladie. Nous continuerons à créer de nouveaux problèmes d'un coté et essaieront de les résoudre de l'autre, pour maintenir l'illusion du "progrès".


    Et il nous reste que peu de temps, car la maladie évolue vertigineusement, prête à faire disparaître l'homme ; si l'homme ne se transforme intérieurement, par une mutation de son psychisme, il figurera bientôt sur la liste de ces malheureuses créatures qui vivent un million d'année ou plus et disparaissent alors, faute d'avoir pu s'adapter.


    La question reste toujours posée de savoir si l'évolution de l'homme à partir du singe fut réellement un pas vers la survie de l'espèce ou une étape.

    Seul le temps pourra le dire.

     

    Professeur P. KRISHNA, recteur du Rajghat Education Centre, Fondation Krishnamurti en Inde, Bénarès (traduit par Mme Rubagire) Juin 1996

     


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  • L'homme et le monde

     

    Un petit garçon de 8 ans. Son père, un scientifique, cherche à résoudre les problèmes de l’humanité. Le petit entre, lui tire la manche et lui dit : 

    "Papa, je veux t’aider !"

    Son père le renvoie :

    "Non, mon fils, j’ai beaucoup de travail."

    Mais le petit insiste. Il y a là une revue avec une carte du monde. Alors, le père prend la carte, avec des ciseaux il la découpe en tout petits morceaux, qu’il lui remet avec de la colle :

    "Voilà, essaie de reconstruire le monde." Croyant occuper ainsi son fils pour une dizaine de jours.

    Mais après deux heures, le fils a résolu le problème. 

    "Comment as-tu pu faire cela ?"

    "Eh bien, Papa, j’ai vu que l’autre côté de la carte, il y avait la figure d’un homme. Le monde, je ne le connais pas. mais l’homme, si. Alors, j’ai retourné tous les petits papiers. Et j’ai d’abord reconstruit l’homme. Puis, j’ai retourné le papier, j’avais reconstruit le monde aussi."

     

    Gabriel Garcia Marquez

     

     


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  • Je suis ?

     

     Les hommes intériorisés, fascinés par «le royaume du dedans» se multiplient. Dans quelques années on pourra les comparer aux grains de sable des rivages de la mer. Ce qui était l’exception commence à s’engendrer et à proliférer. Et c’est la merveille des merveilles d’en être le témoin.


    Que le regard de l’homme contemporain traverse le cauchemar de la violence et du matérialisme, il verra tous ces jeunes hommes, séduits par l’intériorité, qui se dégagent avec promptitude de tout conformisme pour s’ouvrir à la réalité du dedans.

     (...). Ces jeunes gens séduits par «la révélation des secrets», qui abandonnent toute réussite humaine pour s’adonner à l’expérience intérieure, ne s’intègrent pas obligatoirement à des traditions ou à des religions. Sorte de génération spontanée, apparition d’individus neufs, ils germent en des temps nouveaux avec un élan rempli de ferveur, à la fois graves et souriants, comprenant une intuition que leurs prédécesseurs mettaient toute une existence à tenter d’acquérir.


    Marie-Magdeleine Davy

      


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  •   

    L’homme nouveau est en fait déjà très ancien, mais il est recouvert, refoulé, embryonnaire en chacun d’entre nous. Chacun a spontanément le sentiment que le monde est complexe, qu’il comporte de l’incertitude ; même le croyant le plus assuré n’a pu détruire en lui une zone de doute quant à la certitude de son salut personnel ou de l’existence de son Dieu.

    Chacun d’entre nous sait que la morale est ambivalente, et que, comme le dit une sagesse commune « l’enfer est pavé de bonnes intentions » et qu’à l’inverse, bien des mauvaises actions conduisent indirectement et inconsciemment au paradis. Seuls quelques militants fanatiques et auto-intoxiqués croient à la lettre les propos de leurs chefs charismatiques et de leurs guides politiques.

    De plus, chacun de nous sait désormais que l’homme n’est plus au centre du monde mais est un être périphérique des lointains, que l’homme ne bénéficie pas d’une création privilégiée dans la nature mais qu’il est fils d’une évolution biologique, elle-même fille d’une fabuleuse histoire cosmique de la matière physique.

    Chacun sait que la vérité d’un côté des Pyrénées est erreur au-delà. Chacun sait qu’il doit vivre avec le cancer de sa propre mort. Mais cela est sans cesse refoulé, oublié, par les croyances euphoriques, les drogues intellectuelles ou idéologiques, ou tout simplement la vie sans pensée au jour le jour. Alors il ne s’agit pas d’inventer un homme nouveau, il s’agit de libérer des possibilités de conscience et d’intelligence inhérentes en chacun.

      

    L'homme nouveau


    Il faut certes expressément affronter la tragédie de l’existence. Ainsi, si l’on affronte l’idée de la mort, on ne saurait la liquider, la vaincre. Il n’y a pas de réponse à la mort. Mais il y a des ripostes qui sont dans l’intensité de la vie, de la curiosité, de l’amour, de la recherche.

    Sans l’intensité du vouloir vivre, le néant flétrirait chaque instant de la vie.

    Le vouloir vivre fait reculer l’horizon du néant. Mais je ne vois nulle liquidation possible du néant sinon, comme le disait à sa façon Hegel, par la liquidation de l’être lui-même.

    Il nous fait convivre avec l’Angoisse désormais. C’est à dire ni éviter l’angoisse par l’euphorisant ni être submergé par l’angoisse. Comment ne pas être submergé par l’angoisse ?


    Edgard Morin


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    Les Chinois voient l’heure dans l’œil des chats.

    Rappelant un usage chinois qui consisterait à voir l'heure dans les yeux des chats, Charles Baudelaire prétend lui, voir l'éternité dans les yeux de la femme féline;

    L'assimilation de la femme au chat (qui ont en commun le regard et la sensualité) est un thème cher à Baudelaire et avait fait l'objet de plusieurs poèmes dans le recueil les fleurs du mal.

     

    L'horloge

    Un jour un missionnaire, se promenant dans la banlieue de Nankin, s’aperçut qu’il avait oublié sa montre, et demanda à un petit garçon quelle heure il était.
     
    Le gamin du céleste Empire hésita d’abord ; puis, se ravisant, il répondit :

    « Je vais vous le dire. »

    Peu d’instants après, il reparut, tenant dans ses bras un fort gros chat, et le regardant, comme on dit, dans le blanc des yeux, il affirma sans hésiter :

    « Il n’est pas encore tout à fait midi. » Ce qui était vrai.
     
    Pour moi, si je me penche vers la belle Féline, la si bien nommée, qui est à la fois l’honneur de son sexe, l’orgueil de mon cœur et le parfum de mon esprit, que ce soit la nuit, que ce soit le jour, dans la pleine lumière ou dans l’ombre opaque, au fond de ses yeux adorables je vois toujours l’heure distinctement, toujours la même, une heure vaste, solennelle, grande comme l’espace, sans divisions de minutes ni de secondes, — une heure immobile qui n’est pas marquée sur les horloges, et cependant légère comme un soupir, rapide comme un coup d’œil.
     
    Et si quelque importun venait me déranger pendant que mon regard repose sur ce délicieux cadran, si quelque Génie malhonnête et intolérant, quelque Démon du contretemps venait me dire :

    « Que regardes-tu là avec tant de soin ? Que cherches-tu dans les yeux de cet être ? Y vois-tu l’heure, mortel prodigue et fainéant ? »

    je répondrais sans hésiter : « Oui, je vois l’heure ; il est l’Éternité ! »

     

     

    L'horloge


     
    N’est-ce pas, madame, que voici un madrigal vraiment méritoire, et aussi emphatique que vous-même ? En vérité, j’ai eu tant de plaisir à broder cette prétentieuse galanterie, que je ne vous demanderai rien en échange.

     

     

    Charles Baudelaire

     

     


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    L'hybristophilie

     

    L’hybristophilie désigne le comportement d’une femme (dans l’immense majorité des cas) attirée par un individu (un homme le plus souvent) reconnu coupable d’avoir commis des crimes atroces.

    Cette attirance se traduit par un désir d’entrer en communication avec ce prisonnier pour entamer une relation amoureuse.

    Les femmes souffrant d’hybristophilie entretiennent une correspondance soutenue, durable et souvent exclusive avec un criminel. Le prisonnier devient alors leur unique centre d’intérêt. Et ce lien créé, malgré les barreaux de la prison, conduit parfois à la célébration d’un mariage.

    On l’a dit, l’hybristophilie concerne en très grande majorité la gent féminine. La raison est simple, la grande majorité des tueurs en série sont des hommes.

    Par contre il n’existe pas de portrait-type de la femme séduite par un criminel aux actes souvent difficilement supportables. Même des adolescentes peuvent être attirées par des prisonniers au palmarès judiciaire effrayant.

     

     

    Pour en savoir plus


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    Un moine zen vivait avec son frère borgne et idiot. Un jour, alors qu'il devait s'entretenir avec un théologien fameux, venu de loin pour le rencontrer, il se trouva dans l'obligation de s'absenter. Il dit alors à son frère :
     
    « Reçois et traite bien cet érudit ! Surtout ne lui dis pas un mot et tout ira bien ! »
     
    Le moine quitta alors le monastère. Dès son retour, il alla promptement retrouver son visiteur :
     
    « Mon frère vous a-t-il bien reçu ? » s'enquit-il.
     
    Plein d'enthousiasme, le théologien s'exclama :
     
    « Votre frère est absolument remarquable. C'est un grand théologien. »
     
    Le moine surpris bégaya :
     
    « Comment ?... mon frère, un... théologien ?... 
     
    "Nous avons eu une conversation passionnante, reprit l'érudit, uniquement en nous exprimant par gestes. Je lui ai montré un doigt, il a répliqué en m'en montrant deux. Je lui ai alors répondu, comme c'est logique, en lui montrant trois doigts, et lui m'a stupéfait en arborant un poing fermé qui concluait le débat...

    Avec un doigt, je professais l'unité de Bouddha.

    De deux doigts, il élargit mon point de vue en me rappelant que Bouddha était inséparable de sa doctrine.

    Enchanté par la réplique, avec trois doigts, je lui signifiai : Bouddha et sa doctrine dans le monde.

    Il eut alors cette sublime réplique, en me montrant son poing : Bouddha, sa doctrine, le monde, tout cela fait un. La boucle était bouclée. »


    Quelques temps plus tard, le moine alla retrouver son borgne de frère :
     
    « Raconte-moi ce qui s'est passé avec le théologien !
     
    "C'est très simple, dit le frère.

    Il m'a nargué en me montrant un doigt pour me faire remarquer que je n'avais qu'un oeil.

    Ne voulant pas céder à la provocation, je lui retournai qu'il avait la chance, lui, d'en avoir deux.

    Il s'obstina, sarcastique : « De toute façon, à nous deux, cela fait trois yeux. »

    Ce fut la goutte qui fit déborder le vase. En lui montrant mon poing fermé, je le menaçai de l'étendre sur-le-champ s'il ne cessait ses insinuations malveillantes. »
     
     
     
    Cette histoire reflète parfaitement le type de conversation que nous avons entre nous.

    Nous croyons parler de la même chose et, en définitive, nous parlons de choses diamétralement différentes.

    On discute, d'une manière passionnée, croyant communiquer intimement avec l'autre mais, au bout du compte, on ne parle de rien. Chacun utilise un langage de sourd-muet. Chacun parle de lui-même.

      


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    Le secret de la libération réside dans l'instant présent.

    Mais vous ne pourrez pas vous y retrouver tant et aussi longtemps que vous serez votre mental.

     

    L'illumination

     

     Atteindre l'illumination signifie s'élever au-delà de la pensée.

     Quand vous avez atteint ce degré d'éveil, vous continuez à vous servir de votre pensée au besoin.

    La seule différence, c'est que vous le faites de façon beaucoup plus efficace et pénétrante qu'avant.

    Vous vous servez de votre mental principalement  pour des questions d'ordre pratique.

    Vous n'êtes plus sous l'emprise du dialogue intérieur involontaire, et une paix profonde s'est installée.

       Lorsque vous employez le mental, en particulier quand vous devez trouver une solution créative à quelque chose, vous oscillez toutes les quelques minutes entre la pensée et le calme, entre le vide mental et le mental.

    Le vide mental, c'est la conscience sans la pensée.

    C'est uniquement de cette façon qu'il est possible de penser de manière créative parce que c'est seulement ainsi que la pensée acquiert vraiment un pouvoir.

    Lorsqu'elle n'est plus reliée au très grand royaume de la conscience, la pensée seule devient stérile, insensée, destructrice.

     

    Eckhart Tolle


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    Je suis ?

      

    On demanda un jour au Mullah Nasrudin :

    - Nasrudin, est-ce que certains de tes étudiants sont déjà parvenus à l'illumination ?

    - Bien sûr. Beaucoup d'entre eux, répondit Nasrudin.

    - Mais comment peux-tu en être certain ?

    - C'est facile. Ils ont cessé de me suivre et de suivre quiconque, ils ont cessé de parler sans cesse de «maîtres», d'«enseignements», de «spiritualité» et autres choses du même genre, et ils poursuivent leurs vies libres des peurs et des faux-semblants.

     


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    L'univers paradoxal de l'enfant

      

    Mythes et symboles

     

    L'écrivain a bâti ici une oeuvre d'une grande poésie, laquelle, réunie à son caractère philosophique, fait du Petit Prince un livre remarquable. Sa vision est celle d'un univers magique où tout (fleurs, plantes, animaux) a une âme, à l'image de la philosophie de Bouddha ou de saint François d'Assise. La poésie est aussi la beauté, et celle-ci est partout présente. C'est d'abord celle du petit prince qui, avec ses cheveux d'or, a un grand charme. Tout est beau, y compris les serpents.

    Apparaît aussi le sens du symbolique, la manière la plus simple de s'exprimer pour Saint-Exupéry, dont l'oeuvre repose sur un grand nombre de symboles. Par son caractère unificateur et totalisant, le symbole frappe naturellement les esprits. Le Petit Prince parle ainsi des baobabs qui menacent sa planète, et contre lesquels il faut lutter quand ils sont petits. Le sens est évident ; nous avons tous nos défauts et il faut les combattre non quand ils sont devenus invétérés, mais tant qu'ils sont insignifiants.


     
    Les valeurs de l'enfance

     

    Dans son Petit Prince, Saint-Exupéry rappelle les valeurs de l'enfance.

    La première est la curiosité. L'enfant intelligent est celui qui questionne. La curiosité est la racine de l'esprit philosophique, soit de l'esprit d'étonnement, incarné par ce petit prince qui a la faculté de poser tant de questions.

    Une autre valeur est l'imagination, laquelle double le réel d'un monde fabuleux. Elle se confirme lorsque le petit prince demande à l'aviateur de lui dessiner un mouton. Comme il n'est jamais content de ses croquis, l'aviateur, agacé, finit par dessiner une boîte censée renfermer l'animal. Le petit prince est ravi car on a laissé son imagination se développer.

    Et puis, il y a le don du coeur. Le petit prince a peur de faire de la peine à l'aviateur ; il n'aime pas qu'on ait du chagrin. Certes, le petit bonhomme a aussi des défauts du coeur, notamment la colère, mais s'il était parfait, il nous toucherait sans doute moins.


    L'imagination et le coeur créent les mystérieuses tristesses de l'enfant, lequel est heurté plus souvent qu'on ne le pense, soit parce que l'on a manqué de délicatesse envers lui, soit du fait de son imagination. Une simple rêverie peut lui faire de la peine. A contrario, lorsqu'il est triste, la beauté d'un coucher de soleil suffit à le consoler.

     

    Les valeurs authentiques de l'enfance s'opposent, dans l'oeuvre de Saint- Exupéry, aux fausses valeurs de l'adulte, l'enfant jugeant durement ce dernier. Ainsi, chaque planète visitée par le petit prince est habitée par un personnage particulier, représentatif d'un travers de l'âme humaine :

    La première planète est occupée par un roi, le symbole du pouvoir auquel on sacrifie tout.
    La deuxième, par un vaniteux, image de l'orgueil futile, du désir de paraître.
    La troisième planète est habitée par un ivrogne, personnification de toutes les drogues, sous toutes leurs formes.
    La quatrième, par un businessman, un être avide et avare qui veut mettre les étoiles à la banque. Le petit prince lui fait comprendre que sa possession est illusoire, car pour posséder une chose il faut s'en servir.
    La cinquième planète est occupée par un géographe, attaché simplement au savoir mais qu'il défigure par l'abstraction : un intellectuel qui refuse de relever les roses sur son livre, car trop éphémères.
    La dernière planète est habitée par un allumeur de réverbère. A l'inverse des précédents, cet adulte échappe à la critique de Saint-Exupéry : il pense à autre chose qu'à lui-même et son travail a un sens.

    Cette critique adressée par l'auteur au monde adulte apparaît récurrente tout au long de son oeuvre. Ainsi évoque-t-il, au début de son récit, un savant turc qui a découvert l'astéroïde du petit prince. Or personne ne l'a écouté car il était habillé en Turc, une anecdote qui n'est pas sans rappeler les Lettres persanes de Montesquieu, lesquelles présentent un Persan que personne ne prend au sérieux à Paris car il est habillé en Persan. Saint-Exupéry critique là le monde des apparences - les adultes qui jugent leurs semblables sur la mise et sur la mine - ainsi que celui des chiffres - dans lequel les gens n'apprécient les choses que parce qu'elles sont chères. « Ce n'est pas un homme, c'est un champignon ! », dit le petit prince à propos d'un adulte uniquement intéressé par ses additions.


     
    Les valeurs des adultes

     

    Si le petit prince juge durement les grandes personnes, il n'en a pas moins un défaut : il le fait subjectivement, sans sortir de son point de vue personnel. La fleur rencontrée dans le désert représente ce problème : elle affirme qu'il n'existe que six ou sept hommes sur la terre (les nomades qu'elle a entrevus) et qu'ils sont sans racines.


    En face de ce travers, se présentent les principes que les adultes cherchent à inculquer aux enfants.

    Tout d'abord, reconnaître la valeur de la tradition et du passé. Ce sont les générations passées qui ont permis à notre monde d'être ce qu'il est. Et si aujourd'hui nous trouvons tant d'angoisses dans celui-ci, c'est parce qu'il va trop vite. Aussi est-il nécessaire de donner à l'enfant les valeurs traditionnelles qui le sécuriseront. Tel est le point de vue du renard.
    Il explique au petit prince qu'il devra chaque jour revenir à la même heure. « Si tu viens, par exemple, à quatre heures de l'après-midi, dès trois heures je commencerai d'être heureux (...) Mais si tu viens n'importe quand, je ne saurai jamais à quelle heure m'habiller le coeur... Il faut des rites. » Ces derniers permettent de se sentir en sécurité.

    Ensuite, il est important de retrouver le sens du travail. Tout se paye et l'on ne jouit que de ce que l'on a obtenu par un effort. Saint-Exupéry a bien exprimé cette idée avec le mythe du puits : on n'apprécie l'eau que parce qu'on a fait l'effort de marcher vers elle, ce qui nous donne alors la joie. Cependant le travail n'est sain qu'à la condition de laisser à l'homme le loisir de respirer.

    Enfin, les valeurs les plus essentielles que l'on doit apporter au petit prince relèvent des relations humaines.

    Toute l'oeuvre de Saint-Exupéry est une invitation à mieux connaître et comprendre la nature de l'autre. Une leçon qui commence par soi-même.

    Le roi dit au petit prince : « Il est bien plus difficile de se juger soi-même que de juger autrui. Si tu réussis à bien te juger, c'est que tu es un véritable sage. »


     
    L'amitié...

     

    Le petit prince s'initie aussi à l'amitié et à l'amour. Il est aisé de trouver de la complicité ou de l'intérêt, mais l'on rencontre rarement l'amitié, cet « art de créer des liens ». Quand l'ami a été trouvé, il devient un être unique.


     Mais l'amitié n'est pas gratuite et demande temps et patience, raison pour laquelle le renard demande au petit prince de revenir souvent. « Si tu veux un ami, apprivoise-moi », lui dit-il.
    Le petit prince devra d'abord se tenir loin du renard, puis, le lendemain, il s'approchera plus près et le surlendemain encore plus près. Dans cette entreprise, le silence est nécessaire.


    Et le prix à payer, est la souffrance : avoir des amis, c'est souffrir avec eux, pour eux et par eux. On comprend alors la beauté du monde.

    Le renard dit au petit prince que quand celui-ci partira, il pleurera, mais qu'il aura pour réconfort les blés mûrs qui lui rappelleront la couleur de ses cheveux. De la même manière, l'aviateur se lamente parce que l'enfant s'en va, mais celui-ci lui dit que les étoiles lui rappelleront leur amitié.



    ...et l'amour

     

    A côté de l'amitié se trouve l'amour, celui que découvre le petit prince par l'intermédiaire de la rose. Leur rapport prend là un caractère complexe. La rose est orgueilleuse et ne veut pas montrer qu'elle souffre. Le petit prince lui pardonne ses pauvres ruses, car elle est fragile.
     
    L'amour ne consiste pas à recevoir mais à donner. Ainsi le renard lui dit : « C'est le temps que tu as perdu pour ta rose qui fait ta rose si importante. » Les cinq mille roses rencontrées par le petit prince sur la terre n'ont aucune importance pour lui. « On ne peut pas mourir pour vous », leur dit-il. Il en va autrement de sa rose, envers qui il se sent responsable.

    Ces grandes leçons que l'homme doit donner à l'enfant sont les grandes valeurs de la philosophie, celles qui permettent de mieux vivre et ensuite d'aller courageusement à la mort. Le petit prince appréhende la fin, représentée par un serpent. Il a peur, il en est conscient, mais il domine sa peur.


     
    Renouveau

     

    Saint-Exupéry a fait du serpent un symbole du renouveau. Dans son récit, l'animal ne représente pas le mal mais la puissance, celle qu'il exprime quand il dit au petit prince : « Je puis t'emporter plus loin qu'un navire. » Une manière de montrer la mort comme une amie.

    Le serpent apporte aussi l'espérance, celle que la mort n'est pas une fin. Celle du petit prince est une grande leçon d'espoir : ce qu'il n'a pu trouver sur Terre, il le trouvera peut-être au-delà, ainsi que le lui fait entendre le serpent quand il dit : « Je résous toutes les questions. »
    Ce n'est cependant qu'une espérance, non une certitude, et pour cette raison l'aviateur médite.

    Le Petit Prince incite à s'interroger sur la nature réelle de l'âme humaine.

    On est parvenu à assumer celle-ci si l'on a su garder notre âme d'enfant.

     

    Didier Lafargue

     


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  •  

      Un jour, le voisin de Nasredin Hodja se précipita chez lui en demandant quel était ce terrible bruit qu'il venait d'entendre.

     - Ce n'est pas grave, dit Nasredine, c'est juste ma femme qui a jeté ma tunique dans l'escalier.

     - Et ça a fait un bruit pareil ?

     - Oui... J'étais dedans.

     


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  • On sait tous que notre cerveau a une influence directe sur notre cœur : la preuve, c’est qu’il se met à battre de plus en plus vite lorsque nous vivons une émotion forte (positive ou négative), lorsque nous avons peur, lorsque nous sommes en colère ou particulièrement enthousiastes.


    L’inverse est aussi vrai : la vitesse des battements de notre cœur a aussi une influence sur notre cerveau et lorsqu’on arrive à la modifier, elle peut influencer grandement nos émotions.

    Les chercheurs ont découvert que la vitesse de notre respiration est directement liée à celle de nos battements cardiaques.

     

    La cohérence cardiaque

    Et en parvenant à accorder notre cœur et notre cerveau, ils affirment que de nombreux bienfaits apparaissent.

    La cohérence cardiaque est donc une manière de régulariser la vitesse des battements de notre cœur.

    la régularité respiratoire (et donc cardiaque) permet à toutes les fonctions vitales de notre corps d’être en harmonie : libération des hormones, tension artérielle, digestion, gestion du stress, système immunitaire, etc.

     

    La base de la cohérence cardiaque, c’est l’influence de la respiration sur le cœur !

     

    Il semblerait que le nombre moyen de respirations complètes qui est lié aux émotions positives et au bien-être se situe entre 5 et 7 par minute, selon les personnes.


    Par « respirations complètes », nous voulons dire une inspiration longue et profonde et une expiration totale : le cycle est d’environ 10 secondes en tout (5 secondes d’inspiration, 5 secondes d’expiration.)

    Ainsi, pour pratiquer la cohérence cardiaque de manière efficace, il faut parvenir à modifier notre respiration pendant aussi peu que 5 minutes par période, 3 fois par jour.

     


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  • Même si votre confiance permet à l'autre de vous tromper, cela vaut mieux que de ne pas faire confiance.


    C'est très facile de faire confiance quand tout le monde est aimant et que personne ne vous trompé. Mais même si tout le monde tente de vous tromper - et vous ne pouvez être trompé que quand vous faites confiance - même là, continuez à faire confiance.


    Ne perdez jamais confiance en la confiance, quel qu'en soit le prix, et vous ne serez jamais perdant, parce qu'en elle-même, la confiance est la fin ultime. Elle ne devrait pas être un moyen, elle a sa propre valeur intrinsèque.
    Si vous pouvez faire confiance, vous restez ouvert.


    Les gens se ferment pour que personne ne les trompe ou ne profite d'eux.
    Laissez-les profiter de vous !


    Souvenez-vous toujours que vous ne devez devenir méfiant à aucun prix.

    Si pourtant vous continuez à faire confiance, une belle floraison surviendra, car il n'y aura pas de peur.

    La peur, c'est que les gens vous trompent mais une fois que vous acceptez cela, il n'y a plus de peur, plus de barrière à votre ouverture. La peur est plus dangereuse que tout le mal que quelqu'un peut vous faire. Cette peur peut empoisonner toute votre vie.


    Aussi restez ouvert, faites confiance innocemment, inconditionnellement.
    Vous fleurirez et vous aiderez les autres à fleurir lorsqu'ils prendront conscience qu'ils ne vous ont nullement trompé, mais qu'ils se sont trompés eux-mêmes. Vous ne pouvez pas tromper une personne éternellement si elle continue à vous faire confiance.
    Cette confiance même vous ramènera sans cesse à vous-même.


    Osho


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  • La conscience n'est pas la pensée

     

     

    "Entre deux nuages il y a un intervalle, et cet intervalle est le ciel bleu !

    Ralentissez les pensées et regardez les intervalles ! C’est bien ça !

    Examinez les intervalles et soyez plus concentré sur les intervalles que sur le nuage !


    La première pensée est partie, l’autre n’a pas surgi :

    Ceci est la Conscience, Ceci est la Liberté.

    C’est votre propre place, votre propre demeure. Vous êtes toujours là, voyez-vous.

    Déplacez votre attention, changez de gestalt. Ne regardez pas l’image mais ce qu’il y a derrière !

    Si j’installe devant vous un grand tableau noir de la taille du mur et que j’y dessine un petit point blanc puis que je vous demande

    « Que voyez-vous ? », vous serez quatre-vingts dix-neuf pour cent à ne pas voir le tableau . Vous répondrez : « Je vois un petit point blanc ».

    Un si grand tableau noir que personne n’aperçoit alors que tout le monde voit un minuscule point blanc, presque invisible. Pourquoi ? Parce que c’est la tendance habituelle de l’esprit de regarder le dessin et non le tableau noir, le nuage, non le ciel, la pensée non la Conscience.


    Voilà tout le contenu de l’enseignement.

    Toujours voir la Conscience.

    Toujours voir la Conscience et comprendre qu’elle est ce que vous êtes !

    C’est votre propre demeure, votre propre place. Restez Ici.

    Personne ne peut vous atteindre.

    Qui peut entrer Ici où vous êtes ? Même votre esprit ne peut entrer."

    Poonja


     


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  • Un paysan avec 3 de ses ânes se rendait au marché pour vendre sa récolte.
     La ville était loin et il lui faudrait plusieurs jours pour l’atteindre.

     

    La corde invisible


     Le premier soir, il s’arrête pour bivouaquer non loin de la maison d’un vieil hermite. Au moment d’attacher son dernier âne, il s’aperçoit qu’il lui manque une corde.

    Si je n’attache pas mon âne se dit-il demain, il se sera sauvé dans la montagne ! Il monte sur son âne après avoir solidement attaché les 2 autres et prend la direction de la maison du vieil hermite.

    Arrivé, il demande au vieil homme s’il n’aurait pas une corde à lui donner.

    Le vieillard avait depuis longtemps fait voeux de pauvreté et n’avait pas la moindre corde, cependant, il s’adressa au paysan et lui dit :

    "Retourne à ton campement et comme chaque jour fait le geste de passer une corde autour du cou de ton âne et n’oublie pas de feindre de l’attacher à un arbre."

    Perdu pour perdu, le paysan fit exactement ce que lui avait conseillé le vieil homme.
     Le lendemain dès qu’il fût réveillé, le premier regard du paysan fût pour son âne. Il était toujours là ! Après avoir chargé les 3 baudets, il décide de se mettre en route, mais là, il eut beau faire, tirer sur son âne, le pousser, rien n’y fit. L’âne refusait de bouger.


     Désespéré, il retourne voir l’Hermite et lui raconte sa mésaventure.

    "As-tu pensé à enlever la corde ?" lui demanda-t-il.

    "Mais il n’y a pas de corde !" répondit le paysan.

    "Pour toi oui mais pour l’âne…"

    Le paysan retourne au campement et d’un ample mouvement, il mime le geste de retirer la corde. L’âne le suit sans aucune résistance. .
     
    Ne sommes-nous pas,nous aussi, esclave de nos habitudes, pire, esclave de nos habitudes mentales ?


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     Il était une fois une femme qui, après avoir traversé toute une vie de femme, habitée par différents amours, puis par une relation essentielle avec un homme qui fut son mari, après avoir porté et élevé des enfants et exercé une profession passionnante, se retrouva au bord de l’existence, devant l’immense vide de sa solitude, celle de sa rencontre manquée avec elle-même.
     
    Comment est-ce possible ? Comment se retrouver ainsi en solitude au mitan de sa vie, vide de projets, dévitalisée d’avoir trop donné, dépossédée de tous ses rêves car ils avaient été déposés en vain et à fonds perdus chez ceux qu’elle avait tant aimés ?
     
    Comment continuer le chemin en se sentant habitée par une immense fatigue d’être, une profonde lassitude à simplement se réveiller le matin, à ouvrir les yeux, à respirer, se laver, s’habiller, affronter le regard aveugle de tant d’inconnus ? Comment avoir l’énergie d’esquisser des gestes qui n’ont plus de sens, de commencer quelques phrases avortées en imaginant tout de suite que demain est déjà périmé ?
     
    Cela est plus fréquent qu’on ne peut l’imaginer dans le monde des femmes et des hommes d’aujourd’hui.
     
    Au début elle manqua de vaciller devant la béance du désert de sa vie, la violence de la solitude, le vide de l’incompréhension qu’elle sentait tout autour d’elle.
     
    Souvent par la suite elle désespéra, quand des pensées malignes infectaient son corps, quand des douleurs tenaillaient son dos, déchiraient son ventre, harcelaient son cœur, quand son mal-être était si fort qu’elle imaginait ne pouvoir tenir debout, qu’elle aspirait à se coucher et mourir de lassitude et de désespoir de vivre.
     


    Elle ne savait pas encore que sa vie n’attendait que ce moment pour se rappeler à elle. Une émotion, qui contenait tout un monde à elle seule, s’éveilla, remonta, chemina par des chemins secrets de sa sensibilité, jusqu’à sa conscience, vint éclore dans ses pensées pour devenir lueur, lumière, soleil avant de se transformer en énergie vivifiante.
     
    Un matin, une petite phrase scintilla dans sa tête, dansa sous ses paupières, fredonna à ses oreilles :

    « Prends soin de ta vie, prends soin de ta vie, prends soin de ta vie… »
     
    Mais d’autres voix, celles des vieux démons, des habitudes anciennes, vexées de se voir délogées par un courant de vie nouveau, tentèrent de prendre le dessus, de recouvrir la petite phrase par leur propre rengaine.

     

     

    La femme en marche ..


     
    - Fais attention, en osant t’aventure sur le chemin de tes désirs, en voulant te découvrir toute seule, tu prends le risque de te perdre, de révéler des aspects de toi inacceptables.
     
    - Tes désirs sont trompeurs.
     
    - Tu crois avoir tout, tu n’as rien, tu n’es rien, tu n’as pas été capable de retenir ton mari, de garder tes enfants près de toi, de maintenir ton statut de femme aimée…
     
    - Tu es en transformation, chantait la petite voix du début.
     
    - Tu es affabulation, répétaient les voix d’une ancienne vie.
     
    - Je peux m’aimer et me respecter.
     
    - Pas du tout, tu as besoin d’être aimée, tu ne dois donner ton amour que si tu es aimée en retour !
     
    - Je sens que je peux m’aimer et aimer sans avoir nécessairement un retour… pour le plaisir d’être.
     
    - Non, ton cœur n’est pas suffisamment ouvert pour aimer, simplement aimer. Réfléchis bien, tu sais combien ton égo ne supporte pas de vivre le seul bien-être, le plaisir partagé. Il te faut ses sentiments, des serments, du solide, du durable à toute épreuve…
     
    - Je ne suis ni dans le manque, ni dans le besoin, je suis dans le plein !
     
    - Tu te montes la tête et bientôt tu regretteras, tu verras.
     
    - Je suis musique, je recherche et je trouve mes accords.
     
    - Tout est dérisoire, temps perdu, illusions trompeuses. Ne recommence pas à espérer ce que tu n’atteindras jamais.
     
    – J’existe, j’existe enfin pour moi.
     
    - Non, tu survis, tu végètes. Accepte ton sort sans révolte, sans rêve inutile, tu es sur la pente descendante de ta vie, reste tranquille ! Tout est joué, tu as perdu, tu mérites le repos.
     
    - Je me rencontre… J’ai lâché le superflu.
     
    - Tu vas manquer de l’essentiel : la sécurité !
     
    - Face à l’impuissance, j’apprivoise des forces secrètes, face à l’urgence je fais confiance à mes états intérieurs, face au chaos j’écoute ma propre voix. Je suis sur ce chemin là.
     

    La femme en marche ..


    Étonnée, elle n’entendit plus les autres voix, alors elle décida de s’écouter.

    A partir de ce jour-là, elle ne fut plus seule.

    Le dialogue qui l’accompagna l’ouvrit à de multiples rencontres. 


     
    Contes à S’aimer


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  • Des chercheurs en neurosciences ont démontré que la pratique de la gratitude est un réel promoteur de bonne santé.

     

    Pendant 10 semaines , ils ont suivi trois groupes de personnes prises au hasard, auxquels il était demandé de tenir un journal quotidien 

     

    - Le 1er groupe notait toutes ses expériences (positives et négatives)

    - Le 2ème groupe, uniquement les évènements désagréables

    - Le 3ème groupe consignait seulement les évènements dont ils pouvaient être reconnaissants

     

    A l'issu de l'étude, le dernier groupe s'est révélé être le mieux portant et le plus optimiste, avec moins de stress et de dépression, et un meilleur sommeil.

    Selon les chercheurs, exprimer sa gratitude permet de focaliser dur ls aspects positifs de sa vie, cela détourne l'attention de ce qui ne va pas.

    La gratitude permet aussi de se sentir moins seul car elle relie toujours à quelque chose ou quelqu'un.

     

     

    La gratitude

     

     

    Pour le psychologue, Martin Seligman , il ne s'agit pas de nier la portée des émotions négatives qui jalonnent inévitablement nos vies, mais d'augmenter les chances de développer des émotions positives. 

    Il suffit de repérer chaque jour trois situations, mêmes modestes, qui donnent envie de dire "merci" pour faire rapidement progresser notre niveau de bonheur, de santé.


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