• Instant présent

     

     

     

    L’instant présent désigne ce qui se tient entre le passé et l'avenir :

     l’instant immédiat.

     

     Vivre l’instant présent garantirait une vie satisfaisante par opposition à

    « vivre dans le passé » ou « s’inquiéter de l’avenir »

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    Dans votre vie quotidienne, vous pouvez vous y exercer durant n'importe quelle activité routinière, qui n'est normalement  qu'un moyen d'arriver à une fin, en lui accordant votre totale attention afin qu'elle devienne une fin en soi.

    Par exemple, chaque fois que vous montez ou descendez une volée de  marches chez vous ou au travail, portez attention à chacune des marches, à chaque mouvement et même à votre respiration. Soyez totalement présent.  

    En pratique

     

    Ou bien lorsque vous vous lavez les mains, prenez plaisir à toutes les perceptions sensuelles qui accompagnent ce  geste - le bruit et la sensation de l'eau sur la peau, le mouvement de vos mains, l'odeur du savon, ainsi de suite.

     

    En pratique

     

    Ou bien encore, une fois monté dans votre voiture et la portière fermée, faites une pause de quelques secondes pour observer le mouvement de votre respiration.

    Remarquez la silencieuse mais puissante sensation de présence qui se manifeste en vous.

    Un critère certain vous permet d'évaluer si vous réussissez ou non dans cette entreprise : le degré de paix que vous ressentez alors intérieurement.

     

    Eckhart Tolle

     


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    Pose-toi la question de savoir quel “problème” tu as à l’instant même – pas l’année prochaine, demain ou dans cinq minutes.

                  Qu’est-ce qui va mal en ce moment précis ?

    Par exemple, beaucoup de gens attendent de connaître la prospérité dans le futur, mais celle-ci ne peut se manifester que lorsque tu reconnais, honores, et acceptes pleinement ta réalité présente (où tu es, qui tu es, et ce que tu fais maintenant).

     Lorsque tu acceptes pleinement ce dont tu disposes, alors

    tu rends grâce pour ce que tu as,

    tu rends grâce à ce qui est,

    tu rends grâce pour le simple fait d’Être.

     

     La véritable prospérité commence lorsque l’on ressent de la gratitude pour le moment présent et pour la plénitude de la vie en cet instant même.

    Alors, avec le temps, cette prospérité se manifestera sous différentes formes.

     

    Eckhart Tolle


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    Le secret de la libération réside dans l'instant présent.

    Mais vous ne pourrez pas vous y retrouver tant et aussi longtemps que vous serez votre mental.

     

    L'illumination

     

     Atteindre l'illumination signifie s'élever au-delà de la pensée.

     Quand vous avez atteint ce degré d'éveil, vous continuez à vous servir de votre pensée au besoin.

    La seule différence, c'est que vous le faites de façon beaucoup plus efficace et pénétrante qu'avant.

    Vous vous servez de votre mental principalement  pour des questions d'ordre pratique.

    Vous n'êtes plus sous l'emprise du dialogue intérieur involontaire, et une paix profonde s'est installée.

       Lorsque vous employez le mental, en particulier quand vous devez trouver une solution créative à quelque chose, vous oscillez toutes les quelques minutes entre la pensée et le calme, entre le vide mental et le mental.

    Le vide mental, c'est la conscience sans la pensée.

    C'est uniquement de cette façon qu'il est possible de penser de manière créative parce que c'est seulement ainsi que la pensée acquiert vraiment un pouvoir.

    Lorsqu'elle n'est plus reliée au très grand royaume de la conscience, la pensée seule devient stérile, insensée, destructrice.

     

    Eckhart Tolle


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    La plupart du temps, nous ne sommes pas vraiment là où notre corps se trouve.

    Pris dans le mouvement et dans la ronde de nos pensées, nous traversons souvent les émotions et les situations en n'étant qu'à moitié présents, attentifs et conscients. Coupés de nos sensations, distraits par notre environnement, nous avons du mal à habiter notre corps, et donc à vivre pleinement l'instant.

    Si nous accordions davantage d'attention à nos sens, nous pourrions

    nous ancrer plus souvent et plus durablement dans le moment présent.

    Dans cet "ici et maintenant" qui est le seul havre de paix à la portée de

    tous.

     

     

    Le corps

     

     Marcher, goûter, toucher, écouter, sentir, regarder...

    effectués en conscience, en toute vigilance, ces actes de la vie quotidienne rendent notre relation au temps et à notre environnement plus vraie et plus sereine.

     En faisant taire l'esprit et en nous laissant guider par nos sens,

    nous cessons aussitôt de ruminer ou de nous projeter dans l'avenir, pour goûter pleinement l'intense saveur du présent...


    Flavia Mazeilin Salvi.

     


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    Mourir chaque jour

      

    Il faut que vous mouriez chaque jour, naturellement, comme meurt une fleur, il faut resplendir dans la plénitude et la richesse de sa floraison, puis mourir à cette beauté, à cette richesse, à cet amour, à cette expérience, à ce savoir.

    C'est en mourant à cela quotidiennement que vous renaissez, et que votre esprit retrouve sa fraîcheur.

    La fraîcheur d'esprit est indispensable ; sinon vous ignorez ce qu'est l'amour.

    Si vous ne mourez pas, votre amour n'est qu'un souvenir ; votre amour est alors englué dans l'envie, dans la jalousie.

    Vous devez mourir chaque jour, à tout ce que vous connaissez, à votre haine, aux affronts reçus comme aux flatteries.

     

    Il faut y mourir ;

    alors vous verrez que le temps n'a pas de sens.

    Alors, demain n'existe plus ;

    seul existe le maintenant, qui est au-delà d'hier, d'aujourd'hui et de demain.

    Et c'est dans ce seul maintenant qu'est l'amour.

     

    Un être humain dépourvu d'amour ne peut pas approcher la vérité. 

    Et vous ne pouvez pas aimer si vous ne mourez chaque jour à votre

    mémoire ; c'est quelque chose de vivant.

    Une chose vivante, c'est un mouvement, et ce mouvement ne peut pas être

    mis en cage, emprisonné dans les mots ou la pensée, ou captif d'un esprit

    uniquement préoccupé de quête égocentrique.

    Seul l'esprit qui a appréhendé le temps, mis fin à la souffrance, et qui est

    sans peur, seul cet esprit-là, sait ce qu'est la mort.

    Et donc, pour un esprit de cette trempe, la vie est.

     

    J. Krishnamurti

     


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    Passé et avenir

     

    Le temps est un paradoxe : voyager d’un “passé” à un “futur” qui n’existent pas, excepté dans notre mental.

    L’idée du temps est une convention de la pensée et du langage, un accord social.

    Voici la Vérité la plus profonde : nous n’avons que ce moment.

    Maintenant est toujours un bon moment.

    Tu peux projeter ton mental dans ce qu’on nomme le passé ou le futur, mais tu ne peux vivre dans aucun autre moment que le présent.

    Ce que tu as fait ce matin, hier ou l’année passée s’est évanoui, et n’existe plus désormais que dans ton mental. Ce qui est à venir n’est encore qu’un rêve. Nous n’avons que ce moment.

    Tes sensations sur le passé ne sont qu’un rayon d’impressions et de mémoires qui se reproduisent dans le présent. Les regrets du passé sont des impressions présentes, qui se produisent maintenant. L’anxiété à propos du futur n’a aucune réalité excepté dans ton mental.

    Savoir et faire ne sont pas nécessairement la même chose. Quand tu as un problème, ça implique quelque chose du passé ou de l’avenir. En focalisant ton attention et ton énergie sur les problèmes, tu les maintiens vivants dans le présent, tu les laisses parasiter ton esprit. Ne leur donne pas ton temps. La vie est trop courte.

    Seul le moment présent existe, seul le moment présent est réel.

    Accueille ce moment avec amour. Peu importe les divagations de ton mental, ton corps se trouve toujours ici et maintenant.

    Quand tu ressens de l’anxiété, mets ton mental au repos dans l’instant présent.

    Respire profondément, et reviens ici et maintenant.

     

    Dan Millman


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  • Thich Nhat Hanh   est un grand maître bouddhiste.

     Son thème principal est la pleine conscience, à commencer par la respiration consciente qui est l’un des premiers préceptes du Bouddha :

    “J’inspire et je sais que j’inspire. J’expire et je sais que j’expire.”


    Chacun doit continuer à appliquer cette pleine conscience à tout ce qu’il fait, que ce soit laver la vaisselle, nettoyer les toilettes, parler ou observer une fleur.

     

    “En lavant la vaisselle, chacun doit uniquement laver la vaisselle, ce qui veut dire qu’en lavant la vaisselle, chacun doit être complètement conscient du fait qu’il lave la vaisselle.

    A première vue, cela peut sembler un peu simple :

    Pourquoi insister tellement sur un si petit point ?

    Mais c’est précisément pour cela.

    Je suis ici et je lave les bols, en suivant ma respiration, conscient de ma présence et conscient de mes pensées et actions.

    En aucun cas, je ne peux être baladé inconscient comme une bouteille chaloupée ici et là, au gré des vagues.”


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  •  Tout d'abord la méditation requiert de l'attention, c'est-à-dire que vous devez consacrer toute votre énergie à l'observation.


     L'attention diffère de la concentration.
     La concentration est un effort réalisé par la pensée pour focaliser son énergie sur un sujet particulier.
     La concentration implique le contrôle de la pensée, en ne lui permettant pas de s'égarer mais en la maintenant fixée sur un certain sujet.
     Dans la concentration, il y a le contrôleur et ce qu'il contrôle. Ce qui veut dire que la pensée s'est divisée entre le contrôleur et le contrôlé.
     C'est un tour que la pensée se joue à elle-même. 
     Dans l'attention, il n'y a pas de contrôleur.


     Peut-on vivre dans ce monde avec une famille et des responsabilités, sans le moindre contrôle ?

                              Voyez la beauté de cette question.
     Depuis des milliers d'années notre cerveau est entraîné à inhiber, à contrôler et maintenant il ne fonctionne jamais dans sa totalité. 


     La plupart des méditations importées d'Asie impliquent le contrôle ; contrôler la pensée pour avoir l'esprit en paix. Le silence, la tranquillité et l'immobilité absolue de l'esprit, du cerveau sont nécessaires pour percevoir et réaliser cela.


     Quand y a-t-il attention ? Evidemment pas avec l'effort ! Quand on fait un effort pour être attentif et que l'on essaie de transformer cette inattention en attention. Mais pour avoir une perception d'une façon immédiate et profonde, pour voir instantanément la fausseté de toutes les organisations religieuses afin d'être en dehors d'elles, pour voir instantanément que l'observateur est l'observé, on ne fait aucun effort.

    Quand on regarde une montagne, de par sa majesté, nos sens sont pleinement actifs, on s'oublie donc soi-même.

     

    Selon Krishnamurti

     

    Quand on regarde le mouvement de la mer ou le ciel orné d'une fragile lune, quand on est entièrement conscient avec tous nos sens, il y a là une attention complète et en elle n'existe aucun centre.

    Ce qui signifie que l'attention est le silence total du cerveau.  Le silence (de la méditation) est l'action de tout le cerveau avec tous les sens en activité.

     
     C'est la liberté qui engendre le silence total de l'esprit.


     Ce n'est qu'un tel esprit, un tel esprit-cerveau qui est totalement tranquille, non pas de cette tranquillité née de l'effort, de la détermination, du désir ou d'un mobile. Cette tranquillité est la liberté de l'ordre qui est vertu, qui est rectitude du comportement. Seulement dans ce silence existe ce qui est sans nom, ce qui est intemporel. C'est la méditation."


    Krishnamurti


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    Malgré l’intuition que nous en avons, nous ne pouvons absolument pas contrôler nos souvenirs.

     De nombreux travaux ont montré qu’il existe un effet rebond à essayer de supprimer nos souvenirs :

    plus nous ressassons « il ne faut plus que je pense à cet accident », plus… nous passons de temps à y penser !

    Nous sommes alors les parfaits répétiteurs d’un souvenir qui, de ce fait, en devient davantage disponible, et réapparaît plus souvent.


    Pour que notre passé ne parasite pas notre présent, il faut au contraire s’orienter vers une démarche d’acceptation des souvenirs.

    Cela ne signifie pas qu’on doit aimer les situations douloureuses que nous avons vécues, mais qu’il est possible d’accepter la présence en nous de leurs avatars.

    Une façon de la systématiser consiste à recourir aux outils de la pleine conscience, et à l’engagement vers de nouvelles actions à l’origine de nouveaux souvenirs qui diminueront la portée douloureuse des anciens.

     

    Jean-Louis Monestès

      

     


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