• Paulo Coelho

     

    Paulo Coelho

    Paulo Coelho est né le 24 août 1947 à Rio de Janeiro.  


    Avant d'être auteur de best-sellers, il a été dramaturge, metteur en scène, hippie, et compositeur populaire pour quelques-unes des plus célèbres stars de pop music brésilienne .
    Il a également travaillé comme journaliste et comme scénariste pour la télévision.
     
    En 1986, Paulo Coelho prend la route de Saint-Jacques de Compostelle. Il décrira plus tard cette expérience dans Le Pèlerin de Compostelle, son premier livre, publié en France en 1996.

    Avec L'Alchimiste, paru en France en 1994, un authentique phénomène, best-seller numéro 1 dans 29 pays, Paulo Coelho est devenu l'un des auteurs contemporains les plus lus. Ses livres ont été publiés dans 120 pays et traduits en 47 langues.

    Au Brésil, il s’est vu récemment décerner une place à l’Académie des Lettres (l’équivalent de notre Académie française).

    Paulo Coelho a également créé une fondation pour le soutien des défavorisés au Brésil et s’investit dans de nombreux programmes humanitaires dans le monde, notamment pour l’Unesco.

     

    www.paulocoelho.com.br.


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    Une fable de l’écrivain libanais Mikail Naaimé peut illustrer le danger qu’il y a à suivre les méthodes des autres, aussi nobles qu’elles paraissent :

      

    « Nous devons nous libérer de l’esclavage dans lequel l’homme nous maintient, dit un bœuf à ses compagnons. Depuis des années, nous entendons les êtres humains dire que la porte de la liberté est tachée du sang des martyrs. Découvrons-la et entrons par la force de nos cornes. »

    Ils marchèrent des jours et des nuits sur la route, puis ils virent une porte toute tachée de sang.

    Cela va marcher pour nous aussi

     

    « Voici la porte de la liberté, dirent-ils. Nous savons que nos frères ont été sacrifiés ici. »

    Un à un, les bœufs entrèrent. Et ce n’est qu’à l’intérieur, quand il était déjà trop tard, qu’ils se rendirent compte : c’était la porte de l’abattoir.


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    critiques


         Malba Tahan illustre ainsi les dangers de la parole :

    une femme accusa tant son voisin d'être un voleur qu'à la fin le garçon fut arrêté. Quelques jours plus tard, on découvrit qu'il était innocent ; libéré, le garçon fit juger la femme.


      " Les critiques malicieuses ne sont pas si graves ", dit-elle au juge.


      " D'accord ", répondit le magistrat. " Aujourd'hui, quand vous rentrerez chez vous, écrivez tout le mal que vous avez dit de ce garçon ; ensuite coupez le papier en petits morceaux et jetez-les sur la route. Demain vous reviendrez écouter la sentence. "


      La femme obéit et revint le lendemain.


      " Vous êtes pardonnée si vous me remettez les morceaux de papier que vous avez répandus hier. Sinon, vous serez condamnée à un an de prison ", déclara le magistrat.

    Comment on détruit son prochain

       " Mais c'est impossible ! Le vent a déjà tout dispersé !


         - De la même façon, une simple médisance peut être dispersée par le vent, détruire l'honneur d'un homme, et ensuite, il est impossible de réparer le mal qui est fait. "


         Et il fit incarcérer la femme.

     

     


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    Malba Tahan raconte l’histoire d’un homme qui rencontra un ange dans le désert, et lui donna de l’eau.

    « Je suis l’ange de la mort, et je suis venu te chercher, dit l’ange. Mais comme tu as été bon, je vais te prêter le Livre du Destin pour cinq minutes ; tu peux modifier ce que tu voudras. »

    L’ange lui remit le livre.Décider du destin d’autrui

    Feuilletant ses pages, l’homme y lut la vie de ses voisins. Il en fut mécontent : « Ces gens ne méritent pas d’aussi bonnes choses », pensa-t-il.

    La plume en main, il commença à détériorer la vie de chacun.

    Enfin, il parvint à la page de son destin. Il vit sa fin tragique, mais alors qu’il se préparait à la transformer, le livre disparut. Les cinq minutes étaient passées.

    Et l’ange, sur-le-champ, emporta l’âme de l’homme.

     


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  • Le catholique et le musulman


     
    Au cours d'un déjeuner, je conversais avec un prêtre catholique et un jeune musulman.

    Quand le garçon passait avec un plateau, tous se servaient, sauf le musulman, qui respectait le jeûne annuel prescrit par le Coran.
     
    Quand le déjeuner s'acheva, les convives sortirent et l'un d'entre eux ne manqua pas de lancer cette pique :

    -" Vous voyez comme les musulmans sont fanatiques ! Heureusement que vous autres n'avez rien en commun avec eux. "
     
    -"Mais si, dit le prêtre. Ce garçon s'efforce de servir Dieu autant que moi. Simplement nous suivons des lois différentes. "
     
    Et il conclut :

     -" Il est malheureux que les gens ne voient que les différences qui les séparent. S'ils regardaient avec plus d'amour, ils discerneraient surtout ce qu'il y a de commun entre eux - et la moitié des problèmes du monde seraient résolus."


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  • Un homme décida de rendre visite à un ermite qui vivait près du monastère de Sceta.


    « Quel est le premier pas que doit faire celui qui veut suivre le chemin de la spiritualité ? » demanda-t-il.


    L’ermite l’entraîna vers un puits et le pria de regarder son reflet dans l’eau. L’homme obéit, mais l’ermite commença à jeter de petits cailloux, ce qui fit trembler la surface.

    Le premier pas


    « Je ne pourrai pas voir mon visage tant que vous jetterez des pierres."


     – De même que qu’il vous est impossible de voir votre visage dans des eaux troubles, il est impossible de chercher Dieu si l’esprit est inquiet de sa quête, dit le moine. Ne posez pas de questions, poursuivez seulement en gardant la foi. Ce sera toujours le premier et le plus important de tous les pas. »
     
     


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  • Une histoire soufie nous parle d’un homme qui vivait en Turquie, quand il entendit parler d’un grand maître qui habitait en Perse et qui détenait le secret de la sagesse.


    Sans hésiter, il vendit tout ce qu’il avait, prit congé de sa famille, et partit en quête de ce secret. Après des années de voyage, il arriva devant la cabane où vivait le grand maître.

    Plein de crainte et de respect, il s’approcha et attendit que le sage revînt de sa promenade matinale.

    Sagesse


         « Je viens de Turquie, dit l’homme, dès que le sage apparut. J’ai fait tout ce voyage pour poser une seule question.


         – C’est bien. Vous pouvez poser une seule question.


         – Je dois être clair dans ma demande ; puis-je poser la question en turc ?


         – Vous le pouvez, dit le sage. Et j’ai déjà répondu à votre seule question. Si vous voulez savoir autre chose, demandez-le à votre cœur. Il n’était pas nécessaire de tant voyager pour découvrir qu’il est le meilleur de tous les conseillers. »


         Et il ferma la porte.

     


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    Savoir ce qui est le mieux pour vous


     

    Le mille-pattes décida de demander au sage de la forêt, un singe, quel était le meilleur remède pour sa douleur dans les jambes.

    « C’est un rhumatisme, dit le singe. Tu as trop de jambes. Tu devrais être comme moi ; avec deux seulement, le rhumatisme apparaît rarement.

    Et comment je fais pour n’avoir que deux jambes ?

    Ne m’ennuie pas avec des détails, répondit le singe. Un sage donne simplement le meilleur conseil ; toi, tu résous le problème. »


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    Signe


     
    Peu avant de mourir, mon beau-père, Christiano Oiticica, a appelé sa famille : 

    "Je sais que la mort n'est qu'un passage, et je veux pouvoir faire cette traversée sans tristesse. Pour que vous ne soyez pas inquiets, j'enverrai un signe pour montrer qu'il valait la peine d'aider les autres dans cette vie. " Il a souhaité être incinéré, et que ses cendres soient dispersées sur la plage de l'Arpoador, tandis qu'un lecteur de cassettes jouerait ses morceaux de musique préférés. "
     
    Il est décédé deux jours plus tard. Un ami s'est occupé de la crémation à São Paulo et, de retour à Rio, nous sommes tous partis vers l'Arpoador avec la radio, les cassettes, le paquet contenant la petite urne de cendres. Arrivant face à la mer, nous avons découvert que le couvercle était scellé par des vis. Nous avons tenté de l'ouvrir, inutilement.
     
    Il n'y avait personne à proximité, sauf un mendiant, qui s'est approché et nous a demandé ce que nous voulions. Mon beau-frère a répondu :

    " Un tournevis, parce que les cendres de mon père se trouvent là-dedans."
     
    - C'était certainement un homme très bon, parce que je viens juste de trouver cela, a dit le mendiant. Et il nous a tendu un tournevis.


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