• Textes inspirants

    Pour le plaisir de l'âme..Textes inspirants

     

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    Ce que la vie m'a appris

     

    Je devrais plutôt tenter de dire ce que les rencontres, les séparations, les découvertes, les éblouissements comme les désespérances m’ont appris dans le sens de me découvrir, de me construire, d’influencer le déroulement de mon existence.

    J’ai ainsi appris que la vie n’est faite que de rencontres et de séparations et qu’il nous appartient de les vivre en acceptant de nous responsabiliser face à chacune.

    J’ai appris encore qu’il y a toujours une part d’imprévisible dans le déroulement des jours et donc qu’il m’appartenait de savoir accueillir les cadeaux inouïs ou les blessures qui peuvent surgir dans l’immensité d’un jour.

    J’ai appris bien sûr à vivre au présent, à entrer de plain-pied dans l’instant, à ne pas rester enfermé dans mon passé ou me laisser envahir par des projections sur un futur trop chimérique.

    J’ai appris tardivement à remercier, chaque matin, la Vie d’être présente en moi et autour de moi, à l’honorer chaque fois que cela m’est possible, à la respecter en toute occasion, à la dynamiser avec mes ressources et mes limites.

    J’ai appris difficilement à m’aimer, non d’un amour narcissique ou égocentrique (même si la tentation était grande) mais d’un amour de bienveillance, de respect et de tolérance.

    J’ai appris avec beaucoup de tâtonnements à me respecter en osant dire non quand je suis confronté à des demandes qui ne correspondent pas à mes possibles ou à ma sensibilité.

    J’ai appris avec enthousiasme que la beauté est partout, dans le vol d’un oiseau, comme dans le geste d’un enfant pour tenter de capter le vol d’un papillon ou encore dans le sourire d’un vieillard qui croise mon chemin.

    J’ai appris patiemment que nul ne sait à l’avance la durée de vie d’un amour et que toute relation amoureuse est une relation à risques. Des risques que j’ai pris.

    J’ai appris douloureusement que je n’avais pas assez pris de temps pour regarder mes enfants quand ils étaient enfants, que j’aurais dû savoir jouer et rire avec eux, plus souvent et surtout chaque fois qu’ ils me sollicitaient ; que je n’avais pas su toujours les entendre et les accueillir dans leurs attentes profondes et surtout que j’avais trop souvent confondu mon amour pour eux avec quelques unes de mes peurs, tant je voulais le meilleur pour eux, tant je désirais les protéger des risques (que j’imaginais) de la vie.

    J’ai appris avec beaucoup de surprise que le temps s’accélérait en vieillissant et qu’il était important non pas d’ajouter des années à la vie, mais de la vie aux années.

    J’ai appris malgré moi que je savais beaucoup de choses avec ma tête et peu de choses avec mon cœur.

    J’ai appris que je pouvais oser demander, si je prenais le risque de la réponse de l’autre, aussi frustrante ou décevante qu’elle puisse être, que je pouvais recevoir sans me sentir obligé de rendre, que je pouvais donner sans envahir l’autre et refuser sans le blesser.

    J’ai appris sans même le vouloir, que j’avais des besoins et qu’il ne fallait pas les confondre avec des désirs.

    J’ai appris avec soulagement que je pouvais désapprendre tout l’inutile dont je me suis encombré pendant des années.

    J’ai appris joyeusement à planter des arbres. C’est le cadeau le plus vivant que je peux faire jusqu’à ma mort à cette planète merveilleuse qui a accueilli mes ancêtres et surtout mes géniteurs.

    J’ai appris doucement à recevoir le silence et à méditer quelques minutes chaque jour pour laisser aux vibrations de l’univers la possibilité de me rejoindre et de m’apprivoiser encore un peu.

    Oui j’ai appris beaucoup et pourtant je cherche encore l’essentiel.  

     

    Jacques Salomé


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  • Dialogues avec l'ange

    Dialogues avec l'ange

    Dialogues avec l'ange

     

    Dialogues avec l'ange est la transcription d'une expérience spirituelle vécue pendant la Seconde Guerre mondiale par quatre amis hongrois .

     Pendant dix sept mois, de juin 1943 à novembre 1944, alors que les nazis envahissent leur pays et déportent les juifs en masse à partir d'avril 1944, Hanna Dallos transmet au cours de 88 entretiens des paroles qu'elle dit ne pas émaner d'elle. Ces paroles sont retranscrites par Gitta Mallasz et Lili Strausz. Trois d'entre eux, juifs, périront en déportation. Seule survivante, Gitta Mallasz,réfugiée en France en 1960, traduira ces entretiens en français.

      

    Extraits :


    Car il n'y a pas de mal,
    Il n'y a que la tâche qui n'est pas reconnue.
    Son non-accomplissement te détruit.
    C'est en cela que le mal est le berceau de la Joie.
    En vain vous fuyez le mal !
    Il n'y a pas de mal —
    éternelle question de l'homme! —
    et personne ne le sait.
    Je vous le déclare :
    Le mal est le bien en formation,
    mais pas encore prêt.
      
      
    Le sourire est pont au dessus de l'ancien abîme.
    Entre l'animal et ce qui est au-delà de l'animal, —
    un abîme profond.
    Le sourire est le pont.
    Pas le rictus, ni le rire. Le sourire.
    Le rire est le contraire des pleurs.
    Le sourire n'a pas de contraire.
      
      
    Attention, ne semez pas le grain dans la terre!
    Il y a assez de blé,
    les greniers sont pleins depuis longtemps,
    mais le Ciel est vide.
    Personne n'y a encore semé du grain.
    Semez le grain là où personne ne l'a jamais osé.
      Semez le grain ! Vous êtes le semeur et le grain,
    Et le semeur se sème lui même.
      
      
    Votre chemin n’est pas d’améliorer, d’amender.
    Votre chemin est ce qui n’a pas encore existé :
    Création par la Force,
    La Force Sacrée,
    Force qui vient de Dieu, qui retourne à Dieu,
    Dans la joie de l’ivresse : Circulation divine.
     

     Dialogues avec l'ange. Edition intégrale, document recueilli par Gitta Mallasz (trad. Hélène Boyer et Gitta Mallasz), éd. Aubier.

      

      


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    Diversité

      

      

    Il faut de tout pour faire un monde. Je ne vous veux pas tous pareils, comme des pois dans une gousse. J'ai besoin que vous soyez tous différents, chacun faisant son travail spécifique et jouant son rôle spécifique, se fondant parfaitement dans le tout. Cela ne veut pas dire qu'il faut qu'il y ait de la disharmonie ou de la discorde parce que vous êtes tous différents.

     

     Il y a beaucoup d'instruments de musique différents dans un orchestre, et chacun a sa juste place dans le tout et s'y fond parfaitement quand il fonctionne en harmonie avec le tout.

     

     C'est lorsque les âmes individuelles prennent leurs propres orientations, sans aucune pensée ou considération pour le tout, que la discorde et le chaos apparaissent.

     

     Lorsque votre coeur sera à sa place et lorsque vous vivrez et travaillerez ensemble pour le bien du tout, seul le meilleur en sortira. Ainsi donc, cesse de lutter et laisse aller. Tout ce que tu as à faire est d'être, et de laisser les choses se déployer.

      

    Eileen Caddy

      

      


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    Ecouter est, peut-être, le plus beau cadeau que nous puissions faire à quelqu'un.

     

    C'est lui dire : "tu es important pour moi, tu es intéressant, je suis heureux que tu sois là, tu vas m'enrichir car tu es ce que je ne suis pas..." 

     

    Ecouter


    Ecouter, c'est commencer par se taire...


    Avez-vous remarqué combien les "dialogues" sont remplis d'expressions de ce genre : "C'est comme moi quand...", ou bien "ça me rappelle ce qui m'est arrivé...".


    Bien souvent, ce que l'autre dit n'est qu'une occasion de parler de soi.

    Ecouter, c'est commencer par arrêter son petit cinéma intérieur, son monologue portatif, pour se laisser habiter par l'autre. C'est accepter que l'autre entre en nous-même comme il entrerait dans notre maison et s'y installerait un instant, en prenant ses aises.

    Ecouter, c'est vraiment laisser tomber ce qui nous occupe pour donner tout son temps à l'autre.

    Ecouter, c'est ne pas chercher à répondre à l'autre, sachant qu'il a en lui-même les réponses à ses propres questions. C'est refuser de penser à la place de l'autre, de lui donner des conseils.

    Ecouter, c'est accueillir l'autre avec reconnaissance tel qu'il se définit lui-même, sans se substituer à lui pour lui dire ce qu'il soit être. C'est être ouvert positivement à toutes les idées, à tous les sujets, à toutes les expériences, à toutes les solutions, sans interpréter, sans juger, laissant à l'autre le temps et l'espace de trouver la voie qui est la sienne.

    Ecouter, ce n'est pas vouloir que quelqu'un soit comme ceci ou comme cela, c'est apprendre à découvrir ses qualités qui sont en lui spécifiques. Etre attentif à quelqu'un qui souffre, ce n'est pas donner une solution ou une explication à sa souffrace, c'est lui permettre de la dire et de trouver lui-même son propre chemin pour s'en libérer.


    Apprendre à écouter quelqu'un, c'est l'exercice le plus utile que nous puissions faire pour nous libérer de nos propres détresses...


    Ecouter, c'est donner à l'autre ce que l'on ne nous a, peut-être, encore jamais donné : de l'attention, du temps, une présence affectueuse.

    C'est en écoutant les autres que nous arrivons à nous écouter nous-mêmes, notre corps et toutes nos émotions, c'est le chemin pour apprendre à écouter la terre et la vie, c'est devenir poète, c 'est à dire sentir le coeur et voir l'âme des choses.


    A celui qui sait écouter, est donné de ne plus vivre à la surface : il communie à la vibration intérieure de tout vivant, il commence à découvrir l'infini qui vit à la fois dans la richesse et l'originalité de l'autre.

    C'est alors qu'il entrevoit combien la rencontre est source d'être et non pas d'avoir.


    André Gromolard

      

      


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  • La maison d'hôtes

     

     

     

    Etre humain, c’est être une maison d'hôtes. Tous les matins arrive un nouvel invité.

    Une joie, une dépression, une méchanceté, une prise de conscience momentanée vient comme un visiteur inattendu.

    Accueillez les tous et prenez-en soin !


    Même s'ils sont une foule de chagrins, qui balaient violemment votre maison et la vident de tous ses meubles, traitez chaque invité honorablement.


    Peut-être vient-il faire de la place en vous pour de nouveaux délices ?

    La pensée sombre, la honte, la malice, rencontrez-les à la porte en riant, et invitez-les à entrer.

    Soyez reconnaissants pour tous ceux qui viennent, parce que chacun a été envoyé comme un guide de l’au-delà.

     

     

     Rumi


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  • La paix


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