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Jugement
Les jugements des autres, bien que j’aie le devoir de les écouter et d’en tenir compte pour ce qu’ils sont, ne pourront jamais me servir de guides. C’est là une leçon que j’ai eu du mal à apprendre. je ne me suis pas trop laissé impressionner, parce que j’en suis venu à la conclusion qu’une seule personne (du moins de mon vivant et peut-être pour toujours) peut savoir si j’agis avec honnêteté, avec application, avec franchise et justesse, ou si ce que je fais est faux, défensif et futile, et que cette personne, c’est moi-même.Je suis heureux d’entendre exprimer des témoignages sur ce que je fais : critiques amicales ou hostiles, éloges sincères ou adulateurs, font partie de ces témoignages. Toutefois, je ne puis déléguer à personne le soin de les évaluer ou d’en mesurer la signification et l’utilité.“
Carl Rogers
Avant de juger, un homme devrait se demander si, dans de pareilles circonstances, il n'aurait pas agi de la même façon.
Victor Frankl
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Par Dia.. le 12 Mai 2011 à 22:07
« Ce qui trouble les hommes, ce ne sont pas les choses, mais les Jugements qu'ils portent sur ces choses. Lorsque donc nous sommes traversés, troublés, chagrinés, nous ne nous en prenons jamais à un autre, mais à nous même, c'est à dire à nos jugements propres.
Accuser les autres de ses malheurs est le fait d'un ignorant ;
S'en prendre à soi-même est le fait d'un homme qui commence à s'instruire ;
N'en accuser ni un autre ni soi-même est le fait d'un homme parfaitement instruit."
Epictète
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Par Dia.. le 8 Novembre 2014 à 15:40
L'effet miroir signifie que tout ce que nous voyons dans et chez les autres n'est que le reflet de nous même.
Lorsque quelque chose nous plaît chez quelqu'un, il s'agit généralement d'une partie de nous même dans laquelle nous n'osons pas croire ou que nous n'osons pas exprimer.
A l'inverse, lorsque quelque chose est insupportable chez l'autre, cela veut dire qu'il s'agit d'une partie de nous même que nous refusons de voir, d'accepter et que nous ne pouvons tolérer chez l'autre.
Nous avons tous nos défauts et certains aspects négligés de notre tempérament auraient sans doute besoin d'être améliorés. Pourtant, nous n'avons généralement même pas conscience de ces lacunes . L'amour-propre tend à nous faire nier nos faiblesses, ce qui nous empêche tout simplement de les résoudre et de les corriger.Carl Jung disait "nous percevons chez les autres les milles facettes de nous même"
Lorsque nous constatons certaines anomalies chez les autres et que nous les remettons en cause, c'est en réalité la partie non développée de notre caractère qui refait surface. Si ce sont spécifiquement ces défauts-là que nous ne supportons pas, c'est parce que ces mêmes problèmes restent irrésolus au fond de nous.
Dans la vie, notre miroir, c'est l'autre. Ce que nous y voyons et l'image qu'il nous renvoie sont le reflet fidèle de nous même, de ce qui se passe en nous.
Tandis que nous considérons et analysons le comportement d'autrui, c'est véritablement nous-mêmes que nous découvrons à travers lui.Le profil que nous dressons des autres est dessiné par notre propre personnalité.
Aussi, lorsque nous percevons une faute chez l'autre, nous devons y voir une formidable opportunité d'introspection à saisir. Si nous pensons qu'untel est orgueilleux, examinons avant notre propre égo.
Si nous décrivons une autre comme étant peu serviable, peut-être serait-il bon de regarder notre propension à la compassion, à la bonté et à la condescendance. Si l'aptitude qu'ont nos amis à porter des jugements hâtifs nous dérange, réfléchissons plutôt à notre prédisposition à juger les autres.
Nous devrions toujours nous efforcer de considérer autrui sous unangle positif. Mais lorsque cela s'avère difficile, alors profitons-
en pour regarder vers l'intérieur.
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Par Dia.. le 21 Juin 2014 à 17:56
"La science a découvert la circulation des ondes dans l’espace. Or, les pensées, les sentiments, les actes produisent aussi des ondes qui se propagent. Il en découle qu’il existe entre les humains une sorte de lien magnétique, et si vous vous acharnez à penser aux défauts des autres, à en discuter, et à nourrir de mauvais sentiments à leur égard, vous vous mettez à leur ressembler. Eh oui, quand on ne voit que le mauvais côté des êtres, non seulement on l’attire, mais on l’amplifie en soi-même.
Vous ne voulez pas voir apparaître chez vous tel trait de caractère, tel comportement qui vous déplaît chez les autres ? Ne vous attardez pas dessus, sinon le jour viendra où vous ferez comme eux, et même pire qu’eux. Pensez plutôt à leurs qualités, et un jour vous découvrirez que, là aussi, vous commencez à leur ressembler."Omraam Mikhaël Aïvanhov
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Par Dia.. le 1 Avril 2013 à 17:11
Quand vous condamnez, quand vous avez d’une chose une certaine opinion, cette opinion, ce préjugé, déforment l’observation.
"Si vous êtes sans préjugés, sans parti pris, si vous êtes ouvert, alors tout ce qui vous entoure devient extraordinairement intéressant, formidablement vivant.
Voila pourquoi il est capital, dès le plus jeune âge, de remarquer toutes ces choses, de prendre conscience du bateau sur le fleuve, de regarder passer le train, de voir le paysan portant son lourd fardeau, d'observer l'insolence des riches, l'orgueil des ministres, des gens importants ou de ceux qui croient savoir beaucoup de choses- observez les simplement, ne les critiquez pas.
Dès lors que vous critiquez, vous n'êtes plus en relation, vous avez déjà instauré une barrière entre eux et vous : mais si vous ne faites qu'observer, alors vous serez en relation directe avec les gens et les choses.
Si vous pouvez observer d'un regard aigu et pénétrant, vous découvrirez que votre pensée devient étonnamment perspicace. Alors vous êtes perpétuellement en train d'apprendre."
Krishnamurti
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Par Dia.. le 21 Mai 2011 à 23:24
Si vous pouvez regarder sans condamner ce que vous voyez, sans vous comparer à autrui, sans souhaiter être plus beau ou plus vertueux, si vous pouvez simplement observer ce que vous êtes et poursuivre votre chemin, vous découvrirez qu’il est possible d’aller infiniment loin. Alors le voyage est sans fin et là est tout le mystère, toute la beauté de la chose.
On croit généralement que la comparaison incite à apprendre, alors que c’est l’inverse qui est vrai. La comparaison donne lieu à des frustrations et ne fait qu’encourager une certaine forme de jalousie qu’on appelle la compétition. Comme d’autres formes de persuasion, la compétition empêche d’apprendre et engendre la peur.
Krishnamurti
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