• Le mental

     

      

    Le mental  

     

     

     

      

    Le mental est un magnifique outil si l'on s'en sert à bon escient.

      

    Dans le cas contraire, il devient très destructeur.

      

     Plus précisément, ce n'est pas tant que vous utilisez mal votre « mental » ; c'est plutôt qu'en général vous ne vous en servez pas du tout car c'est lui qui se sert de vous.

      

    Et c'est cela la maladie, puisque vous croyez être votre mental. C'est cela l'illusion. L'outil a pris possession de vous.

     

    Eckhart Tolle

     

      

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    S’enquérir et apprendre, telle est la fonction de l’esprit. Cela ne signifie pas, à mes yeux, cultiver simplement la mémoire ou accumuler des connaissances ; apprendre est la capacité de penser clairement, sainement et sans illusion, c’est se fonder sur des faits et non sur des croyances et des idéologies.

     On n’apprend rien, lorsque la pensée se fonde sur des conclusions. Acquérir simplement des informations ou des connaissances n’est pas apprendre.

     Apprendre, c’est aimer comprendre, c’est aimer faire une chose pour la chose elle-même. Apprendre n’est possible qu’en l’absence de toute contrainte. Et la contrainte a de multiples visages, n’est-ce pas ? Elle s’exerce à travers l’influence, à travers l’attachement ou la menace, à travers les encouragements persuasifs, les formes subtiles de récompense.

    Krishnamurti


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    Emotion

    Si vous voulez vraiment apprendre à connaître votre mental, observez l'émotion, ou mieux encore, ressentez-la dans votre corps, car celui-ci vous donnera toujours l'heure juste.

     Si, apparemment, il y a un conflit entre les deux, la pensée mentira alors que l'émotion dira la vérité. Non pas la vérité ultime de votre essence, mais la vérité relative de votre état d'esprit à ce moment-là.

    Fondamentalement, on observe une émotion de la même façon qu'une pensée. La seule différence, c'est qu'une émotion  est fortement reliée au physique et que vous la ressentirez principalement dans le corps, alors qu'une pensée se loge dans la tête. Vous pouvez alors permettre à l'émotion d'être là sans être contrôlé par elle. Vous n'êtes plus l'émotion : vous êtes le témoin, la présence qui observe.

     Prenez l'habitude de vous poser la question suivante « Qu'est-ce qui se passe en moi en ce moment ? » Elle vous indiquera la bonne direction. Mais n'analysez pas.

     Contentez-vous d'observer. Tournez votre attention vers l'intérieur. Sentez l'énergie de l'émotion. S'il n’y a aucune émotion, soyez encore plus profondément attentif à votre champ énergétique, à l'intérieur du corps. C'est la porte d'accès à l’Être

     

     Eckhart Tolle


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    Prononcez lentement le mot «chocolat» et observez ce qu’il éveille en vous;

    Vous pourrez pratiquement sentir l’odeur qui vous monte aux narines après que vous avez déchiré dans un bruissement le papier d’alu entourant la tablette, sentir la réaction de vos glandes salivaires devant l’explosion du goût doux-amer dans votre bouche, la dureté du carré s’amollir en fondant avant de glisser vers votre gorge, etc.

     

    En métaphore

     

    Essayez maintenant de répéter le mot «chocolat» à haute voix, sans interruption, pendant une minute ou deux.

    Quand vous l’aurez répété plusieurs centaines de fois, vous n’entendrez plus que le son étrange que votre voix produit en disant ce mot. Où est passé le chocolat ?

    Ce n’est qu’un mot mais les mots ont le pouvoir de porter avec eux les caractéristiques des choses qu’ils désignent et ils ne cessent de le faire que si nous mettons en oeuvre des techniques visant à ne plus les entendre que comme le son qu’ils sont en réalité.

    Chocolat est un exemple amusant mais que se passe-t-il avec des mots comme «je suis nul(le)» ou «j’en peux plus» quand ils vous viennent en même temps qu'une intense émotion de dégoût de soi ou de désespoir ?

    Votre esprit peut se montrer très convaincant quand il vous dit que ces mots-là sont la vérité vraie.

    Est-ce que votre expérience vous envoie le même message simpliste ?

    Comme avec le chocolat, le pouvoir d’évocation des mots pâlit quand vous vous concentrez sur l’expérience réelle et que vous lui donnez la place de s’épanouir comme elle est réellement et non comme votre intelligence vous dit qu’elle est.

    Les sensations ne vont pas disparaître pour autant, et les mots souvent non plus, mais l’expérience sera toujours différente de ce que votre esprit vous dit qu’elle est.

    Si ce n’est pas le cas, c’est en général un indicateur assez sûr du fait que vous êtes en train de lutter contre l’expérience, que vous ne la laissez pas prendre la place qu’elle demande avant de s’en aller et de laisser la place à d’autres sensations, à d’autres émotions, à d’autres pensées.

     

    J'aime bien illustrer l'aspect potentiellement problématique de l'évitement d'expérience par un petit exercice :

    J'allume une allumette et je demande au patient de l'éteindre avec une méthode simple, rapide et intelligente. Je n'ai encore rencontré personne qui ait utilisé un autre moyen que de souffler dessus. Je propose ensuite d'imaginer une situation de début d'incendie de ma bibliothèque, avec des flammes de 50 cm de haut et j'encourage le patient a essayer de les éteindre en utilisant la même méthode simple, rapide et intelligente. Il est facile de se rendre compte qu'on ne va ainsi qu'attiser le feu.

     

    Philippe Vuille 


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    L'importance que l'on donne au cerveau au détriment des autres parties de l’ensemble de la conscience étonne et amuse les penseurs d'Asie.

    Un jour, un moine zen, assis face â un étudiant américain, installa devant lui deux petites poupées japonaises qui sont représentées sans jambes.

     L'une était lestée dans la partie basse, l'autre dans la partie haute. Le moine renversa la poupée lestée en haut, elle chuta et resta par terre. Il renversa la poupée lestée en bas qui aussitôt se releva.

    Le moine éclata de rire  devant cette illustration de l’attitude de l’homme occidental qui insiste continuellement sur la fonction pensante au détriment de sa totalité.

    Nancy Wilson Ross

      

      


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    Monde et mental

      

    Le monde est là dans son unité intrinsèque, comme il est, il est neutre et s'exprime lui-même. Il ne rend personne esclave.

     
    Seul, le mental essaie de lui donner une autre apparence conforme à sa fantaisie ou à son désir.

    C'est une fantaisie ou ce désir ou cette manière de penser ou ce système de préférences personnelles qui rendent esclave.

      « Le mental vit dans un cercle vicieux. Il créé lui-même les problèmes et essaie ensuite de les résoudre. »

     

    Swami Prajnanpad


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    S'observer

    Nous dépendons tellement de nos sensations que nos vies sont  contradictoires.

     Nous dépendons de souvenirs, d'opinions, nous avons mille craintes que nous voulons ensevelir; tout cela crée un état de contradiction.

     Nous voulons la paix et tout ce que nous faisons engendre la guerre, non seulement en famille mais au dehors. Nous sommes à la fois tant de masques ennemis; nous apparaissons sous celui qui nous convient et le renions lorsque se présente quelque chose de plus profitable ou de plus agréable.

      C'est cette contradiction qu'il nous faut comprendre, et nous ne pouvons la comprendre qu'en en prenant totalement conscience ,sans la condamner ni la justifier, en la regardant tout simplement. Il n'est pas facile de s'observer passivement; si l'on y parvient, on commence à comprendre le processus des pensées et des sentiments.

      Lorsqu'on vit en toute lucidité la signification complète de la contradiction intérieure, il se produit un changement extraordinaire car alors "on est soi-même", on n'est pas quelque chose qu'on essaye d'être. On ne suit plus un idéal, on ne cherche pas le bonheur, on est ce que l'on est, et de là on peut repartir."

     Krishnamurti

      

    "Ce que nous combattons, nous le renforçons. Ce à quoi nous résistons persiste.

    Plus je résiste, plus ça persiste. Plus j'accueille, plus ça se transforme.

    Devenons observateurs de nos émotions, de nos pensées, et nous observerons des changements, des libérations très rapides."

    Dominique Georges

      


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    Se libérer du mental

    La bonne nouvelle dans tout cela, c'est que vous pouvez effectivement vous libérer du mental. Et c'est là la véritable libération.

    Écoutez aussi souvent que possible cette voix dans votre tête. Prêtez particulièrement attention aux schémas de pensée répétitifs, à ces vieux disques qui jouent et rejouent les mêmes chansons peut-être depuis des années.

    C'est ce que j'entends quand je vous suggère « d'observer le penseur ». C'est une autre façon de vous dire d'écouter cette voix dans votre tête, d'être la présence qui joue le rôle de témoin.

    Lorsque vous écoutez cette voix, faites-le objectivement, c'est-à-dire sans juger. Ne condamnez pas ce que vous entendez, car si vous lefaites, cela signifie que cette même voix est revenue par la porte de service.

    Vous prendrez bientôt conscience qu'il y a la voix et qu'il y a quelqu'un qui l'écoute et qui l'observe.

     Cette prise de conscience que quelqu'un surveille, ce sens de votre propre présence, n'est pas une pensée. Cette réalisation trouve son origine
    au-delà du « mental ».

    Ainsi, quand vous observez une pensée, vous êtes non seulement conscient de celle-ci, mais aussi de vous-même en temps que témoin de la pensée.

    Eckhart Tolle


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