• L'enfant interieur

    L'enfant interieur

     

    Nous avons tous un enfant à l’intérieur, l’enfant que nous avons été.

    Souvent les souffrances les plus dures à porter aujourd’hui remontent à loin.

     

     

    La manière dont nous vivons nos relations avec cette partie de nous est un

    bon modèle de la manière dont nous pouvons avancer avec la souffrance

    que nous rencontrons dans nos vies d’adultes.

  •   

    Si vous êtes une de ces personnes qui se fâchent contre elles-mêmes parce qu’elles sont peureuses et pusillanimes, pensez que vous avez trois ans.

    Si vous aviez devant vous un enfant de trois ans apeuré, que feriez-vous ? Vous vous fâcheriez avec lui, ou vous lui tendriez les bras et le consoleriez jusqu’à ce qu’il se sente rassuré et en confiance ? Peut-être que les adultes qui vous entouraient quand vous étiez petit n’ont pas sût comment vous consoler alors. Maintenant vous êtes l’adulte dans votre vie, et si vous ne savez pas comment consoler l’enfant qui est en vous, c’est réellement très triste.

    Ce qui s’est fait dans le passé est fait. Le passé est passé.

    Mais ce moment est le présent, et maintenant vous avez l’opportunité de vous traiter comme vous aimeriez que l’on vous traite.

    Un enfant effrayé a besoin qu’on le console, pas qu’on lui fasse des reproches.

    Si vous vous faites des reproches, vous vous effrayerez davantage, et vous ne saurez pas vers qui vous tourner.

    Quand l’enfant intérieur se sent mal à l’aise, il crée énormément de problèmes.

    Vous rappelez-vous comment vous vous sentiez lorsque tout petit on vous humiliait ?

    Eh bien, c’est de cette manière là que se sent maintenant cet enfant qui est en vous.

    Approbation

     

    Soyez doux envers vous même.

    Commencez à vous aimer et à vous donner des marques d’approbation.

    C’est tout ce dont vous avez besoin pour exprimer vos potentialités au maximum

     

     

    Louise Hay

      


    votre commentaire
  •   

    Depuis la perspective ACT, la seule façon d’écouter, respecter, aimer, et laisser jouer et grandir la partie enfant de nous, c’est que la partie adulte choisisse une voie de vitalité et de compassion pour soi, qui reconnaisse la souffrance tout en la portant en avant vers une vie qui vaille le coup d'être vécue.

      

     

    Compassion

     

    Il est parfois dur de trouver la place pour faire cela pour nous-mêmes. Si c’est comme ça, il y a une alternative.

    Imaginez-vous enfant, au moment ou vous avez ressenti pour la première fois

    une blessure que vous ressentez aujourd’hui.


    Faites-le pour cet enfant.

     

     

    Hayes

      


    2 commentaires
  • L'enfant intérieur

     

    Bonjour toi.
     
    Je suis ton enfant intérieur.
     
    Est-ce que je peux te parler. Je me sens seul.
    Tu n’es pas souvent là pour moi. Je sais… c’est ce que tu as appris.
    Sauf que maintenant tu es adulte, et tu peux changer ton rapport avec moi.
     
    Je désire que tu m’amènes m’amuser, que tu me fasses rire, tout est tellement sérieux avec toi. Ça m’a presque tué.
    J’ai besoin de toi, c’est toi le chauffeur du véhicule me permettant de me réaliser.
    Tu as laissé les autres m’écraser… et ainsi écraser mes besoins et désirs. Ensuite tu as poursuivi leurs œuvres.
     
    Je suis heureux (heureuse) de voir que maintenant tu sais que j’existe. Et que tu reconnais parfois ma présence.
    J’ai très peur que tu me laisses tomber à nouveau. Que tu cesses de m’écouter, que tu cesses de considérer mes besoins et désirs.

    Lorsque tu ne m’écoutes pas, je souffre, et te le fais savoir.
     
    Tu sais, l’autre jour quand tu as ressenti un malaise, c’était moi qui attirais ton attention. Quelques fois ça fonctionne… d’autres pas. Tu es très fort (forte).


    Moins tu m’écoutes et plus le malaise est grand. Si ça fait mal, c’est parce que moi j’ai mal. S’il te plaît, reste avec moi !Permets-moi d’être.


     
    Sous ma peine se cache ma joie.

    Sous ma colère, l’amour.

    Sous ma peur, la confiance en toi.


    Ma colère contre toi est grande, laisse-moi simplement l’exprimer, laisse-moi te dire ce que ça me fait que tu m’écrases, que tu me traites de noms. Que tu me dises que je suis con (conne). Tu n’utilisais pas toujours des mots pour m’écraser mais c’était, et c’est, tout comme.
    Laisse-moi te dire ce que ça m’a fait que tu me dises que je n’ai pas raison de ressentir telle émotion, ou telle autre.
    Je sais, c’est ce que tu as appris, mais tu peux changer ça.
    Laisse-moi te dire ce que ça m’a fait que tu me dises, que je devrais plutôt être comme ci, ou comme ça.
    Laisse-moi aussi te dire ce que ça m’a fait que tu me dises que je devrais ressentir ça, ou ça, plutôt que ceci ou cela.


    Je suis en boîte, enfermé, étouffé sous tes croyances… au rancard.
     
    Tu veux servir aux autres.

    Comprends que tu n’as aucun pouvoir sur les autres.

    Tu en as sur toi et c’est tout.
     
    Tu as le pouvoir de me laisser vivre, de me permettre d’être, de rire et de m'amuser.

    Tu as le pouvoir de m’écouter et de me comprendre.
    Toi seul sais vraiment tout ce que j’ai vécu.
    Tu as le pouvoir de m’aimer et de me reconnaître.
     
    N’est-ce pas tout cela que tu cherches à l’extérieur ? ? ?
    Est-ce que tu comprends que j’ai besoin de tout ça.
    Pas des autres mais de TOI, l’adulte !… s’il te plaît !
     
    Je t’en pris, ne me laisse plus jamais tombé, plus jamais.
    J’ai tellement de peine. Sans toi je meurs. Sans toi je souffre.
    J’ai besoin de toi, tellement besoin !
     
    Ton enfant intérieur

     


    Manon Sénécal


    votre commentaire
  •  

    Osez l'émotion

     

    Les émotions doivent être entendues comme le langage du retentissement. Comme la voix de ce qui résonne, fait écho en nous et qui s’exprime avec une spontanéité étonnante et parfois détonante.

    Accepter d’entendre nos émotions, de les respecter (et non de les maîtriser ou réprimer comme il était conseillé autrefois dans certaines familles ou milieux) est un des moyens, des chemins possible pour être en accord avec soi même.

    Ainsi par exemple :

    si je suis triste parce que ce grand-père que j’aimais vient de mourir, peut-être que ma tristesse tente de cacher l’énorme colère qu’il y a en moi, si j’ai ressenti sa mort comme une trahison et que je n’ai pu dire « – Je t’en veux grand-père d’être mort, car moi j’avais encore besoin de toi, tu étais la seule personne avec qui je pouvais échanger… »

    Si j’ai envie de sauter de joie, de rire, de dire à tous ceux que je rencontre l’allégresse et la joyeuseté qui m’habitent, en recevant la réponse d’un éditeur qui accepte de publier mon premier roman ou mon premier recueil de poèmes, je ne dois pas hésiter à partager toutes les émotions qui gravitent autour de cet événement.

    Est-il plus facile de montrer les émotions positives, enthousiasmantes que celles qui sont plus négatives ou plus grises ? Je ne le sais.

    Si nous acceptons que les émotions sont des langages, cela suppose qu’elles doivent être reçues, entendues, accueillies, sans que l’autre cherche à la minimiser, les tempérer ou nous rassurer en nous invitant à y renoncer.

    Puis-je terminer (provisoirement) en disant « osez vos émotions ».

    Elles sont la part intouchable de votre vitalité.

    Osez accueillir les émotions de l’autre, de vos proches, c’est un cadeau que vous allez lui faire ainsi qu’à vous même !


    Jacques Salomé


    votre commentaire
  •  

    Poétiser encore et toujours

     

      

    S'abstenir de voir les choses par habitude et s'étonner de tout ce qui peut prendre le déguisement de l'évidence. S'émerveiller d'une question de son petit dernier, d'une fleur violette dans la pelouse, d'un nuage rose se détachant sur un ruban bleu, du parfum d'une violette...

    Regarder le ciel à travers la fenêtre, comme si nous le voyions pour la première fois, se demander pourquoi ce nuage à la forme grimaçante n'avance pas aussi vite que les autres, s'envoler avec les hirondelles que nous apercevons au loin ou réchauffer notre visage avec les premiers rayons du soleil...Des merveilles qui distillent tout au long de la journée des pages de poésie."

     


    Françoise Réveillet

      


    votre commentaire
  •   

    S’aimer soi-même, ce n’est pas aimer son ego ou son image, c’est aimer tout son être. Prenons un exemple pour mieux comprendre la différence qui existe entre les deux.

     

    Je ne mesure qu’1m60, je suis donc très petit par rapport à la moyenne. Pour éviter que les gens ne remarquent ma petite taille, je porte des chaussures à semelles compensées. Mon ego aime se voir avec une taille d’1m70, mais mon être véritable ne mesure qu’1m60. Quand je porte des semelles compensées et que je me regarde dans la glace, je me trouve plus beau, je m’aime davantage, ce qui revient à dire en fait que j’aime mon ego. Par contre, lorsque j’enlève mes chaussures, je me vois tout petit dans la glace et je ne m’aime plus du tout.

     

    S'accepter

     

     Si je savais aimer tout mon être, je m’accepterais tel que je suis vraiment, que je sois grand ou petit, beau ou laid. C’est ce qu’on appelle “l’équanimité”. Certaines personnes aiment seulement qu’on vante leur beauté ou leurs vertus, et n’apprécient pas du tout qu’on critique leurs défauts. Ils n’aiment que leur ego, mais l’ego n’est qu’un concept, une idée que nous nous faisons de nous-mêmes qui ne correspond pas à la réalité.

     

    Thich Tri Sieu

      

      


    votre commentaire
  • Toucher à l’état d’amour est facile. Et pourtant, il est rare de rencontrer quelqu’un qui s’aime sans réserve.
    La raison en est qu’il existe des parties de nous-même que nous avons peur de rencontrer, la première étant sans aucun doute l’enfant que nous avons été et qui vit toujours en nous. Cet enfant est là, spontané, espiègle, joueur, sensible, imaginatif, ne retenant ni ses rires, ni ses larmes, ni ses élans de coeur, ni ses colères. Nous ne sommes pas à l’aise avec lui, car il est difficile de concilier sa vitalité et ses besoins avec notre vie d’adulte sérieux et responsable.


    Pourtant, il représente ce que nous avons de meilleur en nous, et lui seul est capable de donner de la couleur à notre existence. Pour beaucoup d’entre nous, cet enfant a souffert gravement. Il a peut-être assisté à des scènes de violence quand il n’a pas été lui-même battu ou humilié. Le pire n’est pas ce que notre enfant intérieur a rencontré – séparation, décès, accident, maladie, ça fait de toute existence humaine, nul n’y échappe – mais qu’il n’ait eu personne à qui parler, personne pour reconnaître son vécu.


    Une fois à l’âge adulte, nous perpétuons cet état en n’accueillant pas les émotions qui remontent des expériences de l’enfance, qu’elles prennent le visage de la peur, de la tristesse, de la panique paralysante, de la honte ou de la culpabilité. Nous ne pouvons tolérer de les ressentir. Nous nous jugeons, nous tentons de les éliminer et, ce faisant, nous refusons d’écouter ce que notre enfant intérieur tente en vain de nous communiquer.

    Imaginez que vous rencontrez un enfant qui a vécu ce que vous avez vous-même xpérimenté au même âge. Comment avez-vous envie de vous comporter avec lui ? Pouvez-vous adopter cette attitude à votre égard maintenant ?

    Spontanéité

     


    S’aimer soi-même signifie accepter dans ses bras cet enfant que nous avons abandonné, lui parler, le rassurer, il est d’ailleurs si beau, si vital ! Il peut nous redonner le goût de l’aventure, insuffler en nous fraîcheur et spontanéité.


    Dominique Vincent

      

      


    votre commentaire