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    Lors d'une session de tir à l'arc dirigée par maître Satoshi Sagino, un élève lui demande :


    - Que faut-il faire, et que je ne fais pas, pour que la flèche atteigne la cible ?


    Le maître éclate de rire et dit :


    - Pourquoi posez-vous la question à l'envers ?


    L'élève ne comprend pas et le maître dit :


    - C'est une fausse question. La vraie question est : qu'est-ce qui empêche la flèche de percer le centre de la cible ?


    Et dans un nouvel éclat de rire, il ajoute :


    - Parce que percer le centre de la cible est la vocation de chaque flèche !


    L'élève repose alors la question à l'endroit :


    - Qu'est-ce qui empêche que la flèche atteigne le centre de la cible ?


    Et maître Sagino répond :


    - Deux choses :

    le désir de réussir à tout prix, ou au contraire la crainte d'échouer. Les empêchements viennent des préoccupations du moi.

    Comment s'en libérer ? En se consacrant pleinement au tir, sans pensées, sans but, sans désir, sans fierté, sans peur. Alors le tir se fait dans la liberté de l'être.

    Mon maître, Umeji Roshi, disait : " Si vous faites une chose à fond, vous allez vous transformer de telle façon que tout ce que vous regardez, vous le verrez autrement.

    Henri Gougaud


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    Cinemagraph

     

    Un cinemagraph est une photographie animée d'un léger mouvement répétitif. 

     

    On anime juste un détail de l’image pour garder le coté photographique tout en lui donnant vie sans tomber dans de la vrai vidéo

     

     

     


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  • Une vieille légende hindoue raconte qu'il y eût un temps où tous les hommes étaient des dieux. Mais ils abusèrent tellement de leur divinité que Brahma décida de leur ôter le pouvoir divin et de le cacher à un endroit où   il leur  serait impossible de le retrouver. Le grand problème fut donc de lui trouver  une cachette.

     

    Coeur

    Lorsque les dieux furent convoqués à un conseil pour résoudre ce  problème, ils proposèrent ceci :

    "Enterrons la divinité de l'homme dans  la terre."

    Mais Brahma répondit :

    "Non, cela ne suffit pas, car l'homme  creusera et la trouvera."

    Alors les dieux dirent :

    "Dans ce cas, jetons   la divinité dans le plus profond des océans."

    Mais Brahma répondit à nouveau :

    "Non, car tôt ou tard, l'homme explorera les  profondeurs de tous les océans, et il est certain qu'un jour, il la trouvera et la remontera à la surface."

    Déconcertés, les dieux proposèrent :

    "Il ne reste plus que le ciel,  oui, cachons la divinité de l'homme sur la Lune."

    Mais, Brahma  répondit encore :

    "Non, un jour, l'homme parcourra le ciel, ira  sur la Lune et la trouvera."

    Les dieux conclurent :

    "Nous ne savons pas où la cacher car il ne   semble pas  exister sur terre ou dans la mer d'endroit que l'homme ne puisse atteindre un jour."

     

    Alors Brahma dit :

    "Voici ce que nous ferons de la  divinité de l'homme : nous  la cacherons au plus profond de lui-même, car c'est le seul endroit où   il ne  pensera jamais à chercher."

    Depuis ce temps-là, conclut la légende, l'homme a fait le tour de la terre,  il a exploré, escaladé, plongé et creusé, exploré la lune et le ciel à  la recherche de quelque chose qui se trouve en lui.

     

     


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    Je suis ?

     

     

    Le Mullah Nasrudin, assis sur un banc du village, se tenait à l'ombre d'un palmier, à côté de son âne.

     Un client arriva dans une boutique et aussitôt, une violente dispute s'engagea entre ce dernier, le marchand et sa femme venue en renfort. Tous s'agitaient, criaient fort, en faisant de grands gestes, des moues agressives et en se désignant tout à tour du doigt.

     Bientôt, un attroupement se forma auquel se mêlèrent le cadi et l'imam, bientôt agités, eux aussi, par de grands mouvements de colère.

    Nasrudin tira sur la bride de son âne afin de lui dire :

     - Vous les ânes, vous avez de la chance. Vous ne vous agitez pas ostensiblement pour vous prouver que vous existez !

      


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    Communication

      

    Pour désamorcer une dispute, la méthode XYZ inventée par le psychologue Haim Ginott, père de la communication efficace, fait merveilles.

     Dites : " Quand tu as fais X, j’ai ressenti Y et j’aurais préféré que tu fasses Z. "

     Par exemple : " Quand tu m’as dit que j’étais rentré trop tard, je me suis senti coupable d’être un mauvais père. J’aurais préféré que tu me prennes dans tes bras et que tu me réconfortes au lieu de m’enfoncer.

      

    Entre

    Ce que je pense
    Ce que je veux dire
    Ce que je crois dire
    Ce que je dis
    Ce que vous avez envie d'entendre
    Ce que vous croyez entendre
    Ce que vous entendez
    Ce que vous avez envie de comprendre
    Ce que vous croyez comprendre
    Ce que vous comprenez

    Il y a dix possibilités qu'on ait des difficultés à communiquer.
    Mais essayons quand même...

      

    Bernard Werber

      

     

     


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  •   

    Depuis la perspective ACT, la seule façon d’écouter, respecter, aimer, et laisser jouer et grandir la partie enfant de nous, c’est que la partie adulte choisisse une voie de vitalité et de compassion pour soi, qui reconnaisse la souffrance tout en la portant en avant vers une vie qui vaille le coup d'être vécue.

      

     

    Compassion

     

    Il est parfois dur de trouver la place pour faire cela pour nous-mêmes. Si c’est comme ça, il y a une alternative.

    Imaginez-vous enfant, au moment ou vous avez ressenti pour la première fois

    une blessure que vous ressentez aujourd’hui.


    Faites-le pour cet enfant.

     

     

    Hayes

      


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    Comprendre

    Plus vous essaierez de changer, plus vous vous embourberez.

    Cela veut-il dire qu’un certain degré de passivité est souhaitable ? Oui, car plus vous résistez à une chose, plus vous lui donnez du pouvoir.

    Si vous ne résistez pas à l’ennemi,  vous finirez par le dépasser.

    Comment affronter le mal ? En le comprenant, pas en le combattant.

    Anthony de Mello

      


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    Humour en vidéo

      

    Les habitudes ou les traditions sont souvent issues d’un premier fait qui était important, mais bien souvent, les hommes les perpétues alors qu’elles ne sont plus utiles...

    Un groupe de scientifiques plaça cinq singes dans une cage et, au milieu de celle-ci, un escabeau avec des bananes. À chaque fois qu’un des singes tentait de grimper à l’escabeau, une douche glacée aspergeait automatiquement les autres.

    Au bout d’un certain temps, à chaque fois qu’un des singes faisait mine de vouloir grimper sur l’escabeau, les autres le frappaient (par crainte de prendre une douche glacée). Bien entendu, au bout de quelque temps, aucun des singes ne se risqua plus à grimper sur l’escabeau malgré la tentation.

    Les chercheurs décidèrent alors de remplacer un des singes.

    La première chose que fit le nouveau fut de vouloir monter sur l’escabeau. Aussitôt, les autres se mirent en devoir de le frapper. Quelques raclées plus tard, le nouveau membre de la communauté avait appris à ne plus grimper sur l’escabeau, sans même connaître la raison de cette interdiction.

    Un deuxième singe fut remplacé et subit le même sort que le premier. Celui-ci se joignit aux autres pour le battre dès qu’il tentait de grimper sur l’escabeau.

    Un troisième singe fut échangé et le processus se répéta. Le quatrième puis le cinquième singe furent échangés, chacun à leur tour et à des intervalles adéquats. Ils subirent le même sort à chaque fois qu’ils tentèrent de grimper sur l’escabeau.

    Le groupe de cinq singes résultant de l’expérience, bien que n’ayant jamais reçu de douche froide, continua à frapper tout nouvel arrivant qui tentait de monter sur l’escabeau.

    S’il était possible de parler avec ces singes et de leur demander pourquoi ils frappent ceux qui tentent de monter sur l’escabeau, je parie que leur réponse serait : « Je ne sais pas, mais ici c’est comme ça. »

    Edmond Wells

     

    Cette expérience à été menée dans le but d’étudier les comportements de groupe dans une entreprise. Edmond Wells - Encyclopédie du Savoir Relatif et Absolu.

     

     

     


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  • Conditions de l'amour

     


     
     Aimer, c’est partager des mots, des regards, des espoirs, des craintes.


     L’Amour n’est jamais contrainte. Il est joie, liberté, force.


     L’Amour est emportement et enthousiasme.


     L’Amour est risque.


     N’aiment et ne sont pas aimés ceux qui veulent épargner, économiser leurs sentiments.


     L’Amour est générosité, l’amour est prodigalité, l’amour est échange.
     Qui donne beaucoup reçoit beaucoup en fin de compte. Car nous possédons ce que nous donnons.


     Aimer ce n’est pas mutiler l’autre, le dominer, mais l’accompagner dans sa course, l’aider.


     Savoir accepter l’autre tel qu’il est. Être joyeux du bonheur qu’il trouve.


     L’aimer dans sa totalité : pour ce qu’il est, laideur et beauté, défauts et qualités.


     Voilà les conditions de l’Amour.


     Car l’Amour est une vertu d’indulgence, de pardon et de respect de l’autre.

     

    Martin Gray


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  • Connaissance

     

    Les disciples sont plongés dans une discussion portant sur un dicton de Lao Tseu :

    "Ceux qui savent ne disent pas. Ceux qui disent ne savent pas."

    Lorsque le Maître fait son apparition, ses disciples lui demandent le sens de ces paroles.

     Le Maître leur répond :

    "Lesquels d'entre vous connait le parfum de la rose ?" Tous le connaissent.

     Il leur dit :

    "Décrivez-le."

    Les disciples restent muets.

      

      


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  •   

    Changer notre vision du monde n'implique pas un optimisme naïf, pas plus qu'une euphorie artificielle destinée à compenser l'adversité. 

    Tant que l'insatisfaction et la frustration issues de la confusion qui règne en notre esprit seront notre lot quotidien, se répéter à longueur de temps : "je suis heureux !" est un exercice aussi futile que repeindre un mur en ruine.

    La recherche du bonheur ne consiste pas à voir la "vie en rose", ni à s'aveugler sur les souffrances et les imperfections du monde.

    Le bonheur n'est pas non plus un état d'éxaltation que l'on doit perpétuer à tout prix, mais l'élimination de toxines mentales comme la haine et l'obsession, qui empoisonnent littéralement l'esprit.

    Pour cela, il faut acquérir une meilleure connaissance de la façon dont fonctionne ce dernier et une perception plus juste de la réalité.

     

     Matthieu Ricard

      


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  • Conscience

     

    - Maître, le monde marche déjà très mal. Tout est déréglé.

      Seule l’arrivée d’un Messie extraterrestre peut nous sauver !

     

    - Le Messie n’est pas homme-dieu qui viendra en ce monde

       faire  justice. 

      C'est un jour ! Le jour ou tous les êtres humains

       auront développé leur conscience.

     


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    Conscience

      

    L’entraînement et le développement de la conscience sont l’un des points communs de toutes les pratiques spirituelles :

    conscience de soi, conscience du corps, conscience du langage, conscience de ses pensées, conscience de ses émotions, conscience d’autrui, etc.

    Au-delà de tout dogme, de toute doctrine, de toute idéologie, l’élargissement et l’accroissement de la conscience devraient donc être considérés - bien plus que le développement des seules facultés intellectuelles - comme un comportement fondateur de notre statut d’humain et comme un moteur indispensable à notre évolution.

     

     

    Olivier Clerc


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  • Conspiration spirituelle

     

    A la surface du monde actuellement il y a la guerre, la violence et des choses qui paraissent sombres.
    Mais calmement et sans bruit en même temps quelque chose de différent est en train de se passer sous la surface. C’est un révolution intérieure et certaines personnes sont appelées à une lumière plus élevée.

    C’est une révolution silencieuse, de l’intérieur vers l’extérieur, partant du bas.
    C’est une opération globale, une Conspiration Spirituelle. Il y a des cellules dans chaque nation sur la planète.

    Certains nous appellent l'armée consciente. Nous créons lentement un nouveau monde. Nous vivons avec passion et joie. Nos ordres viennent de l’Intelligence Spirituelle Centrale.

    Nous faisons tomber des bombes d’amour douces lorsque personne ne nous regarde : des Poèmes, de la musique, des photos, films, mots gentils, sourires, méditations et prières, la danse, l’activisme social, les sites web, les blogs, des actes de gentillesses anodins ....

    Nous nous exprimons chacun à notre manière unique avec nos talents et cadeaux uniques.

    Soyez le changement que vous désirez voir dans le monde.

    Voilà le motif qui nous remplit le coeur.

    Nous savons que c’est la seule manière pour une vraie transformation. Nous savons que calmement et humblement nous avons la puissance de tous les océans réunis. Notre travail est lent et méticuleux, comme la formation des montagnes. Cela ne se voit pas au premier abord. Et pourtant des plaques tectoniques entières seront bougés ainsi.


    L’Amour est la nouvelle religion du 21e siècle. Il ne faut pas une grande éducation ou avoir des connaissances exceptionnelles pour le comprendre.
    Cela vient de l’intelligence du coeur inclus dans la pulsation évolutionnaire éternelle de tous les êtres humains.

    Soyez le changement que vous désirez voir dans le monde. Personne ne peut le faire à votre place.


    Nous recrutons maintenant.

    Peut-être vous allez nous rejoindre, où vous l’avez déjà fait.

    Tous sont les bienvenus.

    La porte est grande ouverte.

     

    Auteur inconnu

     

     

     


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  • Conte

     

    Un homme arrive au paradis. Il demande à un ange, à son ange, de lui montrer le chemin qu'ont dessiné ses pas sur terre, par curiosité.

     " Rien de plus simple," dit l'ange.

     L'homme contemple la trace de ses pas sur cette terre, depuis son enfance jusqu'à son dernier souffle.

     Quelque chose l'étonne parfois, il n'y a plus de traces.

     Parfois, le chemin s'interrompt et ne reprend que bien plus loin.

     L'ange dit alors  : "parfois votre vie était trop lourde pour que vous puissiez la porter. je vous prenais donc dans mes bras, jusqu'au jour suivant où la joie vous revenait, et alors vous repreniez votre chemin."

     


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    Conversations avec le maître

     

     

    - Maître, qu’est-ce que triompher ?


                     - C’est d’apprendre à rater.


    - Maître, je me sens seul.


                     - C’est que tu ne sais pas être avec toi-même.


    - Maître, quand arriverai-je à la perfection ?


                     - Quand donner sera pour toi aussi important que recevoir.


    - Maître, quand pourrai-je être maître ?


                     - Quand tu apprendras à reconnaître et à exalter les valeurs de                           l’autre.

     
    - Maître, nous ne pouvons donner que ce que nous portons à l’intérieur. Ai-je raison ?


                     - Personne ne peut seulement donner ce qu’il porte à l’intérieur.                         C’est la demande de l’autre qui insémine. Le don se crée à deux.


    - Maître, cette personne veut me faire du mal. Quelle panique !


                      - Ne fais pas attention à ceux qui te veulent du mal, mais à ceux                          qui  peuvent te faire du mal.


    - Maître, si vous et moi prions avec une ferveur égale, pourquoi êtes-vous toujours heureux et moi non ?

                      Car tu pries toujours pour demander quelque chose, par contre je                    le fais uniquement pour remercier pour ce que l’on m’a donné.


    - Maître, quand serai-je fort ?

                    - Quand tu apprendras à ne pas faire du mal.

     
    - Que peux-tu m’enseigner, Maître ?


                    - Je peux seulement t’enseigner à apprendre de toi même.


    - Maître, j’ai tout ce que je veux mais ne suis pas heureux, pourquoi ?


                    - La seule possibilité qu’on a d’être heureux est de partager en                            rendant aussi les autres heureux.


    - Maître, qu’est-ce que différencie l’ingénuité de la bêtise ?


                    - L’ingénuité est ignorance avec amour.

                      La bêtise est ignorance avec agression.

      
    - Maître, j’ai peur de ne pas y pouvoir arriver.


                    - Ne te préoccupes pas d’« arriver » mais d’« avancer ».

                      Avancer c’est arriver.


    - Maître, je cherche mais je rencontre pas !


                    - Cesse de chercher et provoque les conditions adéquates pour                             recevoir.


    - Maître, chaque fois que j’essaye de méditer, j’imagine qu’un diable m’importune !


                   - Mets aussi ce diable à méditer.


    - Maître, quel est le son d’un esprit vide ?


                  - Le son de ta voix qui ne cesse pas de demander
     
    - Maître, pourquoi utilisez-vous un éventail ? L’air est partout !


                  - Tu sais seulement que l’air est partout ; mais tu ne sais pas que sans                action le vent ne peut pas être engendré !

     


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    Qu'est-ce que c'est, le bonheur ?

     
    Le bonheur suprême, c'est votre vraie nature, voilà.

    Quand vous avez enlevé tous les voiles, tous les obstacles, ça vient spontanément.

    C'est comme le soleil, il est toujours là, n'est-ce pas ?

    Alors pourquoi parfois vous ne le voyez pas ?Côté ciel

    Parce qu'il y a les nuages

    Parfois les nuages sont clairs

    Parfois ils sont noirs

    Même les nuages noirs, vous ne les voyez que parce que le soleil est derrière.

      

     Vijayânanda               

      


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    Un petit noir regarde un marchand de ballons dans la rue. Ses yeux brillent. Il y a des ballons de toutes les couleurs, rouges, bleus, blancs, noirs, jaunes...

    Le vieux monsieur qui vend les ballons voit le garçon qui hésite, puis prend son courage à deux mains et s'approche de lui.

       "Dis Monsieur, est-ce que les ballons noirs volent aussi haut que les autres ?"

    Le vieux Monsieur a presque la larme à l'oeil. Il prend le garçon  dans les bras, l'installe sur un muret et lui dit :

       "Regarde"

    Il lâche tous ses ballons qui s'envolent en grappe et montent, montent, montent dans le ciel jusqu'à disparaître tous tellement  ils sont hauts.

       "Tu as vu ?"

       "Oui"

       "Est-ce que les ballons noirs sont montés aussi haut que les autres ?"

       "Oui Monsieur"

      "Tu vois, mon garçon, les ballons, c'est comme les hommes. L'important ce n'est pas leur couleur, ce n'est pas l'extérieur. Non, l'important, c'est CE QU'IL Y A EN EUX.  C'est ce qu'il y a en toi qui fera toute la différence dans ta vie."


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    En Amour, un plus un font trois : Toi, Moi et Nous, et ce Nous est différent de la somme des parties.

    L'Amour évolue de la passion à la lutte pour le pouvoir quand on se rend compte qu'il y a un crapaud dans le Prince Charmant, quand on se rend compte que la Princesse grafigne et mord. Comment arriver à partager ce pouvoir et à s'engager?

      Si la communication est si difficile dans le couple, c'est qu'on ne sait pas que l'homme et la femme ne parle pas le même langage, même si on utilise les mêmes mots. S'il est si difficile de vivre à deux longtemps, c'est qu'on ne connait pas les priorités de l'autre sexe, qu'on ignore la grille d'analyse et la façon d'être au monde de l'autre. On se projette dans l'Autre, on le croit semblable alors qu'il vit sur une autre planète. On accuse alors l'Autre de ne pas assez aimer ou d'être de mauvaise foi, alors que c'est l'ignorance le vrai coupable. On accuse l'Autre de ne rien comprendre, et ... c'est vrai!

     

     Yvon Dallaire


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    Couple

     

    Pour rester un couple épanoui, il faut  renoncer à trois choses :

    au prince charmant, au modèle du couple parental et à nos attentes d’être « réparé » par l’autre.


    La routine peut éroder un couple, mais ce n’est pas cela qui le détruit. A l’inverse, ce qui fait qu’il peut durer, c’est la capacité des deux personnes à avoir une intelligence relationnelle. Or, celle-ci se construit, se partage et se décide.

    Mais pour pouvoir entrer dans une bonne intelligence relationnelle, il y a en effet ces deuils à faire.

    C’est un travail à faire sur soi mais aussi sur la relation. La décision ne fait pas tout, mais elle permet de se mettre en mouvement. Comprendre en quoi l’image que nous avons du couple parental a une incidence sur le couple que nous sommes en train de construire suppose un minimum d’introspection.

    Sinon, nous entrons dans des leurres relationnels. Nous avons l’impression d’être avec quelqu’un pour certaines raisons, alors que c’est pour d’autres, qui n’ont rien à voir avec ce que nous croyons être en train de vivre. Si cela n’est pas mis au clair, rencontrer l’autre n’est pas vraiment possible.


    Les couples qui sont ensemble depuis vingt ans et pour qui les émotions et le désir sont toujours aussi forts ont trouvé très vite une intelligence relationnelle suffisante pour comprendre qu’un couple se construit en y mettant une part de soi-même, mais pas tout.


    Ce sont des personnes qui ont confiance en elles-mêmes et en l’autre, et ne s’embarrassent pas d’un certain nombre d’éléments qui détruisent la relation, comme la jalousie. Ils acceptent que l’autre ait des sentiments et des émotions ailleurs, un espace de liberté intérieure sur lequel ils n’ont pas de droit de regard.
    Ce sont aussi des couples qui ont accepté de ne pas demander à l’autre ce qu’il ne peut apporter.


    Enfin, un couple qui va bien est toujours ouvert sur l’extérieur, avec un tissu relationnel étendu, des amis. Comme dans une maison, il faut que les portes soient ouvertes, que tout respire, circule. Bien souvent, dans ces couples-là, chacun a une certaine réalisation personnelle et, ensemble, ils construisent autre chose.


    Pour rester amoureux de l’autre, l’un des secrets, est d’aimer la vie…


    Aimer la vie, c’est dire oui à ce qui arrive, à ce qui est, et à ce qui change.

    C’est se mettre en mouvement. C’est l’inverse de la rétractation, de l’isolement, de la pétrification. C’est côtoyer les autres, les toucher, parler avec eux, faire œuvre de fraternité.

    Cette adhésion à la vie est en effet l’un des éléments essentiels qui gardent vivant l’amour des partenaires dans un couple.

     

    Alain Héril

     

     


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    Il était une fois une course ... de grenouilles .Course de grenouille


    L’objectif était d’arriver en haut d’une grande tour.
    Beaucoup de gens se rassemblèrent pour les voir et les soutenir.
    La course commença.


    En fait, les gens ne croyaient probablement pas possible que les grenouilles puissent atteindre la cime, et toutes les phrases que l’on entendit furent de ce genre :


    "Quelle peine !!! Elles n’y arriveront jamais !"


    Les grenouilles commencèrent à se résigner, sauf une qui continua de grimper avec fougue et enthousiasme et les gens continuaient :


    "... Quelle peine !!! Elles n’y arriveront jamais !..."


    Et les grenouilles s’avouèrent vaincues, sauf toujours la même grenouille qui continuait à insister.


    A la fin, toutes se désistèrent, sauf cette grenouille qui, seule et avec un énorme effort, atteignait le haut de la cime. Les autres voulurent savoir comment elle avait fait.


    L’une d’entre elles s’approcha pour lui demander comment elle avait fait pour terminer l’épreuve.


    Et découvrit qu’elle... était sourde !


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    Créer

      

    Un grand artiste apprend à ne pas être touché par les signes extérieurs de succès. Matisse comparait le succès pour un artiste à une sorte de prison. Il éloigne des choses importantes, interfère avec votre travail et enferme dans des préoccupations sur l'opinion que l'extérieur peut avoir sur votre oeuvre.

     
    Nous ne créons pas pour la reconnaissance ou l'opinion d'autrui.
    Nous créons parce que nous y sommes conduits, parce qu'on ne pourrait pas vivre sans et qu'ainsi notre vie devient enrichissement et plénitude.
     

    Les artistes ne peuvent pas mesurer leur valeur par des récompenses matérielles ou par les éloges qui leur sont faits. C'est par l'intérieur de nous-même que nous devons savoir si tel travail est valable ou pas.
    Aucune reconnaissance matérielle ne le déterminera pour nous.

    Jules Olitsky a dit un jour que nous devons créer notre art depuis l'intérieur de nous-même vers l'extérieur. Ce qui se passe autour de nous importe peu.
    Nous obtenons le plus lorsque nous nous concentrons d'abord et surtout sur notre travail.
    Notre satisfaction personnelle vient de cette sensation de libération et de bien-être lorsque nous sommes en train de créer un superbe dessin, une sculpture, un tableau ou une vidéo.

     

    Pendant ce moment, tous les soucis extérieurs et même notre corps disparaissent.
    Nous passons du visuel au métaphysique. Nous laissons la vie de tous les jours de côté. Nous sommes ailleurs, notre Soi est en train de produire une manifestation extérieure. Nous pouvons travailler des heures sans même réaliser une quelconque souffrance physique, que nos mains sont glacées ou nos jambes sont engourdies.
    Le monde physique n'existe plus que par les traits ou les couleurs que nous répandons ou par l'argile que nous modelons. Rien d'autre n'existe.

    Lorsque nous sortons de cet état intense,  nous ressentons une extraordinaire libération et une force.
    Nous avons soudain une plus grande appreciation de l'infini de chaque chose, nous sentons bien et nous savons que l'oeuvre créee est vraiment bonne.
    Les artistes doivent développer un suprême détachement envers tout ce qui peut les éloigner de ce bonheur. C'est la voie qui donnera satisfaction au grand artiste. Ce que les autres artistes font ne doit pas les préoccuper. Que leur oeuvre se vende ou pas, n'est pas important.
    Vendre n'a rien à voir avec le fait qu'une exceptionelle expérience s'est produite.
    Cette expérience est un tout en elle-même, c'est notre meilleure récompense."


     Sheila Reid.

      


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  • Crises

     

    " A travers un chagrin profond, vous puisez une grande

    énergie de  force.

     Vous puisez une compréhension différente de vous et de

    votre vie.

     Les crise existentielles majeures  vous permettent de

    réviser votre système de valeurs, et ce à quoi  vous

    accordez la priorité dans votre vie."

     



    Maitreya

      


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