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    Dans son ouvrage "Eloge de la lucidité" reposant sur des études scientifiques, Ilios Kotsou, chercheur en psychologie, nous invite à nous libérer des illusions qui nous empêchent d'être heureux.

     

    Eloge de la lucidité

     

    Voici  trois de ces illusions et des pistes pour les dépasser.

     

    Première illusion : pour être heureux, il suffit d'éviter toute souffrance.

    « Dès qu'une émotion désagréable surgit, nous pourrions nous en débarrasser, en ayant recours à des stratégies plaisantes comme la consommation de nourriture, de télévision, d'alcool.

    De fait, ces approches s'avèrent efficaces à court terme. Mais elles nous entraînent dans une forme d'addiction, qui nous empêche de faire face aux difficultés. En se précipitant dans la mise en place de ces stratégies d'évitement, nous ne voyons plus les soutiens extérieurs dont nous pourrions disposer. »

    La psychologue Emily Butler de l'université de Stanford a ainsi mis en évidence que l'évitement émotionnel limitait nos interactions avec les autres.

    Il serait bon d'apprivoiser nos émotions

    « Lorsqu'apparaissent nos émotions inconfortables, je propose de rester en contact avec elles. Par exemple en sentant que notre ventre se serre lorsque nous avons peur. En étant ainsi présents à ces sensations désagréables, nous pouvons comprendre ce qui les déclenche. Nous sommes alors plus à même d'agir pour faire face à cette situation. »

     

     

    Seconde illusion : pour avoir une vie agréable, il suffit d'avoir des pensées positives.

    « En cas de stress, nous pourrions transformer simplement nos pensées négatives en pensées positives. Mais en réalité, nous ne pouvons pas les contrôler sur commande.

    En psychologie, cela s' appelle « l'effet rebond ». Moins nous voulons penser à quelque chose, plus cette idée occupe une place centrale dans notre journée.

    Si je vous demande de ne pas penser à un ours blanc, vous allez réussir durant quelques secondes à porter votre attention sur autre chose, mais rapidement l'image de l'ours blanc va revenir, encore plus forte. »

    La psychologue canadienne Joanne Wood a ainsi montré que la pensée positive, utilisée comme technique, pouvait même avoir des effets négatifs sur les personnes qui traversent une période difficile.

     

    Il serait bon de se détacher de nos pensées

    « Plutôt que de supprimer nos pensées négatives, je propose de prendre de la distance en reconnaissant qu'elles ne proposent qu'une représentation partielle de ce que nous vivons. S'en détacher consiste à les observer et à les prendre pour ce qu'elles sont, des interprétations de la réalité.

    Lorsqu'une pensée difficile surgit, nous pouvons apprendre à l'observer, sans chercher à la comprendre ou à se culpabiliser de sa présence.

    Si j'estime par exemple : « je ne vais pas y arriver ». Je peux me dire :

    « tiens j'observe que j'ai la pensée que je ne vais pas y arriver. »

    Cette attitude ne nous coupe pas de la réalité, mais elle nous aide à intervenir de manière plus objective par rapport au monde réel

     

     

    Troisième illusion : pour réussir, il faudrait avoir une forte estime de soi

    « Certes il est bon d'avoir confiance en soi. Mais investir trop d'énergie à maintenir une forte estime de soi présente plusieurs inconvénients majeurs.

    Cette quête nous fait dépendre de l'évaluation des autres qui peut s'avérer bien variables.

    Elle nous pousse à abandonner les projets pour lesquels nous ne sommes pas certains de réussir, même s'ils correspondent vraiment à l'orientation que nous souhaitons donner à notre existence. »

     

    Il serait bon de cultiver la douceur avec soi-même

    « Différentes études américaines ont comparé ceux qui cultivent la douceur envers eux-mêmes et ceux qui cherchent à entretenir l'estime de soi.

    Les recherches de la psychologue Kristin Neff, de l'université du Texas ont notamment souligné que ceux qui faisaient preuve de douceur envers soi témoignent d'une meilleure santé mentale, de plus de satisfaction dans la vie, d'un sentiment d'être plus connecté aux autres, ainsi que moins d'anxiété et de perfectionnisme.

    La douceur envers soi même nous délivre d'une trop grande dépendance au regard des autres.

    En pratiquant cette auto-empathie, nous sommes moins soucieux de défendre à tout prix notre image et acceptons de ne pas être en permanence à la hauteur.

    Nous privilégions davantage ce qui nous rapproche de nos entourage plutôt que chercher à tout prix ce qui nous en distingue.

    Cette douceur s'applique notamment lorsque la vie ne va pas bien. Plutôt que de se culpabiliser pour notre manque de confiance en nous, nous prenons davantage soin de nous même.

    Cette attitude est parfois prise comme de la complaisance, mais les études montrent qu'elle a pour effet de nous plus rendre plus disponible aux sollicitations de l'extérieur. Les autres ne sont plus perçus comme ceux qui nous minent notre confiance, mais au contraire comme ceux qui peuvent nous apporter aussi réconfort et affection

     

     

     


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    L'EMDR est  une nouvelle technique thérapeutique (Eye Movement Desensitization and Retroprocessing) indiquée contre les traumatismes psychiques.

     Tous ces chocs du passé non digérés qui nous habitent au présent et qui «portent un grand “T” - viols, attentats, accidents - ou un petit “t” - disputes, humiliations, etc.», écrit le psychanalyste Jacques Roques ont désormais intérêt à bien se tenir.

    L'arsenal pouvant venir à bout de leurs effets persistants (panique, phobies, images obsédantes…) est enfin arrivé.

    En réalité, cela fait plus de vingt ans que cette thérapie en vogue a été découverte par une psychologue californienne, Francine Shapiro, qui en a pressenti les bénéfices lors d'une expérience personnelle.

    Contrariée et sujette à des pensées négatives alors qu'elle se promenait dans un parc de San Francisco, la jeune femme remarqua que ses sombres ruminations disparaissaient lorsque, de manière tout à fait spontanée, ses yeux faisaient des va-et-vient en diagonale, d'en bas à gauche vers en haut à droite.

    De plus en plus consciente du processus en le répétant sur elle-même, elle se mit à le soumettre à ses proches et à des étudiants: «En travaillant avec les soixante-dix premières personnes, je découvris qu'il me fallait inventer une procédure allant avec les mouvements d'yeux pour dissiper durablement l'anxiété

    Peu à peu, cette découverte personnelle tout à fait inattendue se transforma donc en un modèle clinique à élaborer, une aventure que la psychologue a racontée dans un livre passionnant traduit en français en 2005, Des yeux pour guérir (Seuil).

     http://www.lefigaro.fr/sante/2010/04/06/01004-20100406ARTFIG00377-le-pouvoir-des-yeux-contre-les-traumatismes-.php

      

     


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    Emotion

    Si vous voulez vraiment apprendre à connaître votre mental, observez l'émotion, ou mieux encore, ressentez-la dans votre corps, car celui-ci vous donnera toujours l'heure juste.

     Si, apparemment, il y a un conflit entre les deux, la pensée mentira alors que l'émotion dira la vérité. Non pas la vérité ultime de votre essence, mais la vérité relative de votre état d'esprit à ce moment-là.

    Fondamentalement, on observe une émotion de la même façon qu'une pensée. La seule différence, c'est qu'une émotion  est fortement reliée au physique et que vous la ressentirez principalement dans le corps, alors qu'une pensée se loge dans la tête. Vous pouvez alors permettre à l'émotion d'être là sans être contrôlé par elle. Vous n'êtes plus l'émotion : vous êtes le témoin, la présence qui observe.

     Prenez l'habitude de vous poser la question suivante « Qu'est-ce qui se passe en moi en ce moment ? » Elle vous indiquera la bonne direction. Mais n'analysez pas.

     Contentez-vous d'observer. Tournez votre attention vers l'intérieur. Sentez l'énergie de l'émotion. S'il n’y a aucune émotion, soyez encore plus profondément attentif à votre champ énergétique, à l'intérieur du corps. C'est la porte d'accès à l’Être

     

     Eckhart Tolle


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    Je suis ?

      

    Un vieil Indien Cherokee racontait la vie à ses petits-enfants...

     Il leur dit :

      

    " Je ressens un grand tourment. Dans mon âme se joue

     présentement une grande bataille. Deux loups se confrontent.

      

     Un des loups est méchant : il "est" la peur, la colère, l'envie, la peine,

    les regrets, l'avidité, l'arrogance, l'apitoiement, la culpabilité,

    les ressentiments, l'infériorité, le mensonge, la competition, l'orgueil.

     

    L'autre est bon : il "est" la joie, la paix, l'amour, l'espoir, le partage,

    la générosité, la vérité, la compassion, la confiance.

     

    La même bataille se joue présentement en vous,en chacun de nous, en fait."

     

    Silencieux, les enfants réfléchissaient... Puis l'un d'eux dit :

    " Grand-papa, lequel des loups va gagner " ?

     

    Le vieux Cherokee répondit simplement : " Celui que tu nourris "

      


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    La métaphore du tir-à-la-corde avec un monstre

     

    En métaphore

     

    La situation ressemble à une partie de tir à la corde avec un horrible monstre.

    Il est énorme, très vilain et d’une force peu commune. Entre vous et le monstre il y a un ravin qu’on dirait bien sans fond.

    Si vous perdez cette partie de tir-à-la-corde, vous allez tomber dans ce ravin et y disparaitre. Alors vous tirez tant et plus ; mais plus vous tirez fort, plus il vous semble que, de son côté, l’horrible monstre tire plus fort lui aussi.

    En fait, il vous semble bien que vous vous rapprochez de plus en plus dangereusement du bord du précipice.

    La chose la plus difficile à réaliser c’est que votre tâche n’est pas de gagner au tir-à-la-corde avec ce monstre. Votre tâche, c’est de lâcher la corde.

     

    Benjamin Schoendorff 


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    Prononcez lentement le mot «chocolat» et observez ce qu’il éveille en vous;

    Vous pourrez pratiquement sentir l’odeur qui vous monte aux narines après que vous avez déchiré dans un bruissement le papier d’alu entourant la tablette, sentir la réaction de vos glandes salivaires devant l’explosion du goût doux-amer dans votre bouche, la dureté du carré s’amollir en fondant avant de glisser vers votre gorge, etc.

     

    En métaphore

     

    Essayez maintenant de répéter le mot «chocolat» à haute voix, sans interruption, pendant une minute ou deux.

    Quand vous l’aurez répété plusieurs centaines de fois, vous n’entendrez plus que le son étrange que votre voix produit en disant ce mot. Où est passé le chocolat ?

    Ce n’est qu’un mot mais les mots ont le pouvoir de porter avec eux les caractéristiques des choses qu’ils désignent et ils ne cessent de le faire que si nous mettons en oeuvre des techniques visant à ne plus les entendre que comme le son qu’ils sont en réalité.

    Chocolat est un exemple amusant mais que se passe-t-il avec des mots comme «je suis nul(le)» ou «j’en peux plus» quand ils vous viennent en même temps qu'une intense émotion de dégoût de soi ou de désespoir ?

    Votre esprit peut se montrer très convaincant quand il vous dit que ces mots-là sont la vérité vraie.

    Est-ce que votre expérience vous envoie le même message simpliste ?

    Comme avec le chocolat, le pouvoir d’évocation des mots pâlit quand vous vous concentrez sur l’expérience réelle et que vous lui donnez la place de s’épanouir comme elle est réellement et non comme votre intelligence vous dit qu’elle est.

    Les sensations ne vont pas disparaître pour autant, et les mots souvent non plus, mais l’expérience sera toujours différente de ce que votre esprit vous dit qu’elle est.

    Si ce n’est pas le cas, c’est en général un indicateur assez sûr du fait que vous êtes en train de lutter contre l’expérience, que vous ne la laissez pas prendre la place qu’elle demande avant de s’en aller et de laisser la place à d’autres sensations, à d’autres émotions, à d’autres pensées.

     

    J'aime bien illustrer l'aspect potentiellement problématique de l'évitement d'expérience par un petit exercice :

    J'allume une allumette et je demande au patient de l'éteindre avec une méthode simple, rapide et intelligente. Je n'ai encore rencontré personne qui ait utilisé un autre moyen que de souffler dessus. Je propose ensuite d'imaginer une situation de début d'incendie de ma bibliothèque, avec des flammes de 50 cm de haut et j'encourage le patient a essayer de les éteindre en utilisant la même méthode simple, rapide et intelligente. Il est facile de se rendre compte qu'on ne va ainsi qu'attiser le feu.

     

    Philippe Vuille 


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    Dans votre vie quotidienne, vous pouvez vous y exercer durant n'importe quelle activité routinière, qui n'est normalement  qu'un moyen d'arriver à une fin, en lui accordant votre totale attention afin qu'elle devienne une fin en soi.

    Par exemple, chaque fois que vous montez ou descendez une volée de  marches chez vous ou au travail, portez attention à chacune des marches, à chaque mouvement et même à votre respiration. Soyez totalement présent.  

    En pratique

     

    Ou bien lorsque vous vous lavez les mains, prenez plaisir à toutes les perceptions sensuelles qui accompagnent ce  geste - le bruit et la sensation de l'eau sur la peau, le mouvement de vos mains, l'odeur du savon, ainsi de suite.

     

    En pratique

     

    Ou bien encore, une fois monté dans votre voiture et la portière fermée, faites une pause de quelques secondes pour observer le mouvement de votre respiration.

    Remarquez la silencieuse mais puissante sensation de présence qui se manifeste en vous.

    Un critère certain vous permet d'évaluer si vous réussissez ou non dans cette entreprise : le degré de paix que vous ressentez alors intérieurement.

     

    Eckhart Tolle

     


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    Accepter, lâcher-prise, c'est une action, non une pensée ou un sentiment.

    Comme nager et pédaler, ça n'est pas quelque chose auquel on peut se 'convertir' un jour d'illumination, c'est un apprentissage qui passe par un entrainement progressif et délibéré.

     

    En selle !!

     

     
    Ce n'est ni en en parlant ni en lisant mais seulement dans l'action de faire de la place à tout ce que nous ressentons - afin de pouvoir avancer - que nous pouvons saisir si cette approche peut marcher pour nous.

     
    Et c'est à la seule lumière de notre expérience, et non de notre intelligence, que nous pouvons en juger.


    Benjamin Schoendorff


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    Enfance Abusée

     

     

    3,5 millions de Français ont été victimes de violences sexuelles dans leur enfance.

    Huit victimes racontent avec pudeur les faits qu'elles ont subies et les conséquences désastreuses que ces viols ont eues sur leur vie.

     

     

    Enfance abusée


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    Enfer et paradis

      

    Un vieux moine était assis sur le bord de la route, les yeux fermés, les jambes croisées, les mains posées sur les genoux. Il restait assis là, méditant profondément.

    Soudain il fut interrompu par la voix rauque et revendicatrice d'un samouraï.

    « Vieil homme! Dis-moi à quoi ressemblent l'enfer et le paradis! »


    Sur le coup, le moine n'eut pas la moindre réaction. Mais peu à peu, il ouvrit les yeux, releva imperceptiblement les commissures de ses lèvres, comme pour sourire, tandis que le samouraï restait planté là, impatient, de plus en plus agité.

     
    « Tu désires connaître les secrets du paradis et de l'enfer? », demanda finalement le moine. « Toi, avec ton allure négligée, avec tes mains et tes pieds couverts de boue, avec tes cheveux ébouriffés, avec ta mauvaise haleine, avec ton épée rouillée et tordue, toi qui es laid et dont la mère t'habille si drôlement, tu oses me demander de te parler du paradis et de l'enfer? »


    Le samouraï jura vilainement. Il sortit son épée et la souleva au-dessus de sa tête. Son visage devint cramoisi et les veines de son cou se gonflèrent tandis qu'il s'apprêtait à couper la tête du moine.
    « Cela c'est l'enfer », lui dit doucement le vieux moine, juste au moment ou l'épée commençait à redescendre.


    Le samouraï resta bouche bée de stupéfaction, de respect, de compassion et d'amour devant cet homme aimable qui avait risqué rien de moins que sa vie pour lui prodiguer cet enseignement.

    Il arrêta son épée à mi-chemin et ses yeux se remplirent de larmes de gratitude. "Et cela, c'est le paradis ! ", conclut le moine...

      


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    De plus en plus d’analyses évoquent l’usage médical du Cannabis et plusieurs pays ont autorisé et légalisé cet usage.

    Une récente étude étudie le lien entre le cannabis et les formes sévères d’épilepsie. Les résultats sont plutôt positifs….

    Plusieurs Etats des Etats-Unis et le Canada ont autorisé et légalisé l’usage médical du cannabis. Seuls les patients ayant une ordonnance peuvent se procurer le cannabis par des distributeurs.

    D’ailleurs, le Cannabis a prouvé la positivité de son effet sur des formes sévères d’épilepsie.

    En effet, dans un de Etats des Etats-Unis, une mère en a donné à son enfant complémentant son traitement antiépileptique. L’enfant est atteint du syndrome de Dravet qui est une des formes les sévères de l’épilepsie génétique de l’enfant a donné. Résultat, la fréquence des crises a été minimisée grâce à ce traitement de Cannabis.

    Le Dr Edward Maa, responsable du programme Epilepsie du centre médical de Denver (Colorado), qui a remarqué cette diminution, a indiqué que les crises sont passées d’une moyenne de 50 par jour à 2 à 3 crises uniquement par mois.

    Le cannabis à usage médical est utilisé également pour diminuer les nausées et les vomissements chez les personnes qui suivent une chimiothérapie mais aussi chez les personnes atteintes de troubles de stress post-traumatique. Aux Etats-Unis ces effets ont été prouvés. C’est pourquoi les scientifiques encouragent la recherche dans ce domaine.

     

    Liens

     

      

     

     

     


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    Ces vingt dernières années, plusieurs travaux ont mis en avant les vertus supposées de la sonate pour deux pianos en ré majeur (sonate K448) pour les épileptiques, en mesurant l’activité électrique de leur cerveau. 

     

    En faisant écouter la sonate à 16 patients équipés d’implants à l’intérieur du crâne, ils pensent avoir identifié les régions du cerveau sur lesquelles cette musique agit. Selon eux, ces régions sont celles qui sont liées aux réponses émotionnelles.

    Ils montrent en outre qu’écouter cette sonate pendant au moins 30 secondes semble associé à une réduction d’un phénomène électrique cérébral caractéristique de l’épilepsie chez ces patients sur qui les médicaments ne marchent pas. Un effet particulièrement accentué pendant certains passages de la sonate, les moments de transition entre les phrases musicales de plus de dix secondes.

     

     

    «  La forme classique de la sonate » pourrait solliciter « des circuits émotionnels » en «  installant d’abord des attentes musicales, puis en prenant le contre-pied de ces attentes, ce qui créerait une réponse émotionnelle positive », selon Robert Quon. (département de neurologie de l’université américaine Dartmouth College)

    « Nous aimerions creuser cette théorie, car la seule autre composition dont les propriétés anti-épileptiques sont documentées est également construite selon la forme classique de la sonate, puisqu’il s’agit de la sonate pour piano en do majeur de Mozart (K545) », poursuit le chercheur.

     

    Les 16 patients sur lesquels l’étude a été menée étaient tous hospitalisés pour une épilepsie qui résistait aux médicaments. On leur a implanté des sondes dans le crâne, directement au contact du cerveau, afin de réaliser des électroencéphalogrammes pour surveiller les crises.

     

    C’est à un phénomène bien précis que se sont intéressés Robert Quon et ses collègues : les « décharges épileptiformes intercritiques ».

    « De précédentes recherches ont montré qu’elles sont des biomarqueurs de l’épilepsie et sont associées à une fréquence plus importante des crises », selon Robert Quon.

    Ce sont ces décharges épileptiformes intercritiques qui ont été réduites par l’écoute d’au moins 30 secondes de la sonate. En revanche, aucun changement de l’activité cérébrale des patients n’a été observé à l’écoute d’autres morceaux, même quand il s’agissait de leur musique préférée.

     

    Il espère désormais pouvoir identifier précisément quels composants musicaux de la sonate ont des bénéfices thérapeutiques, dans l’espoir de « reproduire l’effet Mozart » avec d’autres morceaux.


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  • L'aromathérapie utilise les huiles essentielles des plantes pour favoriser la stimulation, la relaxation et le processus de guérison. Le docteur Tim Betts, un chercheur anglais, a connu un certain succès avec les huiles chez les personnes épileptiques qui arrivent à reconnaître une crise imminente.

    Selon les principes de l'aromathérapie, l'excitation neuronale à l'origine des crises peut être altérée, désamorcée ou prévenue en enseignant au patient comment modifier son état d'excitation avec l'aide d'un arôme précis.

    L'utilisation de certaines huiles comme l'essence d'ylang-ylang, de camomille et de lavande semble favoriser la relaxation.

     

    Mais les huiles comme le romarin, la sauge, l'hysope, le fenouil doux et l'absinthe peuvent avoir l'effet opposé et devraient donc être évitées par les épileptiques.

    Epilepsie et plantes

     

    Les huiles essentielles distillées à partir de plantes communes sont largement vendus pour être utilisés en aromathérapie et massage, et certains sont pris par la bouche comme médicaments.

    Bien que «naturelle», ils ne sont pas nécessairement inoffensifs. Même les huiles essentielles de certaines plantes médicinales couramment utilisées dans la cuisine, comme le romarin et la sauge, contiennent des quantités concentrées de certains composés qui peuvent causer des convulsions. Beaucoup de ces composés peut être nocif s'il est absorbé à travers la peau, et pas seulement quand ils sont pris par voie orale. L'un de ces composés est le camphre, également utilisé pour repousser les mites.

     Les auteurs d'un rapport médical indiquent 11 huiles essentielles à base de plantes qui peuvent provoquer des crises :

     

    Eucalyptus

    Fenouil 

    Hysope 

    La menthe pouliot

    Romarin

    Sauge

    Genévrier

    Tanaisie

    Thuja 

    Térébenthine

    Absinthe, armois, gingembre vert

     

    PDF des plantes et des crises

     


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    Et l'amour ??

      

    Manon 11 ans, a des idées très précises sur l’amour :

     « Y’a rien de plus injuste que l’amour ! Quand on aime, ça c’est sûr on souffre. L’amour c’est jamais au même moment. Je vois bien autour de moi, ma copine Annabelle qui me dit – moi j’aime Christophe, qui lui aime Michèle, et Michèle elle aime Jonathan. Jonathan lui il aime les chevaux… Et je suis pas sûre que les chevaux aiment Jonathan !  Il faudrait qu’un jour quelqu’un mette un peu d’ordre dans l’amour car sinon, on va passer toute sa vie à le chercher ! ».

    Ce qui me paraît une réflexion, pleine de bon sens !

    J’aime la façon dont les enfants peuvent exprimer quelques un des mystères et des contradictions de l’existence. Car je sais que lorsqu’il y a la possibilité de mettre des “mots” et d’être entendu, cela évite souvent de les remplacer par des “maux”.

     

     Jacques Salomé

      


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    Etoiles filantes

    En août, c'est le rendez-vous avec les Perséides !  

    Comme chaque année au mois d'août, on observe un phénomène visible sous la forme d'étoiles filantes.

    On appelle cet essaim les Perséides ou "larmes de St Laurent", tout simplement parce que la date du maximum de l'intensité se situe non loin du 10 août ( jour de la Saint Laurent).

     

     

    Les étoiles filantes sont en réalité des météores, des phénomènes lumineux se produisant lorsque des particules rocheuses entrent dans l’atmosphère terrestre à grande vitesse (environ 210 000 km à l’heure).     

    En entrant en contact avec l’air, elles s’échauffent et s’enflamment, produisant une trainée lumineuse.

      

      

    Belles observations

     


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  • Etrange

     

    La prestigieuse revue médicale américaine The New England Journal of Medicine, dans son dernier numéro,  a choisi de publier l'histoire vraie et touchante d'un petit chat pas comme les autres.

     Recueilli dans une unité pour malades d'Alzheimer à Rhode Island aux États-Unis, il présente la particularité incroyable d'identifier les patients dont la mort est imminente et de se blottir alors contre eux pour leur apporter un ultime réconfort.

    Il s'intéresse à chaque patient, mais ne s'installe sur leur lit que lorsque le moment fatal est arrivé. Le docteur David Dosa, gériatre à l'hôpital Rhode Island de Providence, travaillant dans cette unité, décrit avec précision dans le New England comment ce chat a transformé les pratiques de fin de vie, en prévoyant les décès, permettant d'organiser l'appel aux familles et les derniers offices religieux.

     Quand les employés de cette maison de retraite de la ville de Providence ont recueilli le petit chat Oscar, ils étaient loin d'imaginer que ce dernier leur indiquerait, avec une fiabilité jamais démentie, le prochain patient qui passerait de vie à trépas. L'animal, âgé de deux ans, tigré et blanc, a été adopté par le personnel de l'unité de soins spécialisés dans la maladie d'Alzheimer situé au troisième étage.

     Selon David Dosa, Oscar fait des rondes régulières, observe les patients, les renifle avant de passer son chemin ou de s'installer pour un dernier câlin. Il lui est arrivé d'accompagner jusqu'à leur ultime demeure des mourants qui, faute de famille, seraient morts tout seul.
    Ses prévisions se sont révélées jusqu'à présent si exactes que, dès qu'il se blottit contre un patient, les soignants contactent les proches. « Personne ne meurt au troisième étage sans avoir reçu la visite d'Oscar, écrit David Dosa. Sa seule présence au chevet d'un patient est perçue par les médecins et les soignants comme un indicateur quasi certain d'un décès imminent. »

     
    Jusqu'ici, il a supervisé la mort de plus de 25 pensionnaires, selon David Dosa, qui a précisé de ne pas pouvoir fournir d'explication aux capacités divinatoires du chat. Oscar a-t-il des dons particuliers ? Cette histoire permet de méditer en tout cas sur l'impact des animaux de compagnie dans certaines structures destinées aux personnes âgées.

     


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  • Être en paix et être vous-même, c'est-à-dire être ce que vous êtes, sont une seule et même chose.

    L'ego dit : "Peut-être à un moment donné dans l'avenir, je serai en paix... si ceci ou cela se produit, ou si j'obtiens ceci ou cela, ou si je deviens ceci ou cela."

    Ou bien l'ego dit : "Je ne peux jamais être en paix à cause de quelque chose qui s'est produit autrefois".

    Si vous écoutez ce que les gens racontent, leurs histoires pourraient toutes s'intituler : "Pourquoi je ne peux pas être en paix maintenant"

    L'ego ne sait pas que la seule occasion d'être en paix, c'est maintenant. Ou bien il le sait et a peur que vous le découvriez.

    Après tout, la paix, c'est la fin de l'ego.

    Eckhart Tolle


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    Exercice tout en couleur

     

    "Les couleurs sont le résultat de la décomposition de la lumière par un prisme. C’est pourquoi, si vous voulez avoir une idée de ce que sont les couleurs véritables, prenez un prisme et orientez-le suivant la position du soleil.


    Les couleurs agissent sur le cerveau et, par l’intermédiaire du cerveau, sur le corps tout entier. Alors, vous pouvez choisir une couleur et vous concentrer sur elle. Cherchez à la visualiser, puis imaginez que vous vous plongez en elle, que vous êtes traversé par elle… Du rouge au violet et du violet au rouge, on peut agir sur tous les centres, sur toutes les parties du corps, et il n’y a donc pas un seul organe qui ne soit pas touché par les sept rayons.


    Si vous prenez l’habitude de vous concentrer sur les couleurs les plus pures, de vous imprégner de ces couleurs, vous sentirez un jour que vous entrez dans l’harmonie cosmique, que vous touchez les hiérarchies célestes, et chacune vous donnera ses vertus. Les exercices avec les couleurs et les vertus qui leur correspondent sont une clé de la vie spirituelle."


     


    Omraam Mikhaël Aïvanhov


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    Faire avec

     

      

    Des scientifiques ont fait des expériences sur des fourmis. Ils ont observé que l'organisation du travail dans la fourmilière était très structurée.

    Il y avait la reine, qui pondait les oeufs, les nourrices, qui l'alimentaient, les ménagères, qui nettoyaient, les maçonnes, qui construisaient et réparaient, les ouvrières, qui cherchaient des provisions, les guerrières, qui veillaient à la défense de la fourmilière...

     Cependant 10 % des fourmis, non seulement ne faisaient rien, mais gênaient le travail des autres, se mettant en travers et parfois même défaisant ce que les autres avaient fait.

    Les chercheurs, donc, enlevèrent les 10 % gêneuses, pensant améliorer le fonctionnement du tout. Au lieu d'un ordre accru, il y eut panique. Les fourmis couraient en tous sens, se rentraient dedans...

    Au bout d'un certain temps, la fourmilière se reconstitua, et les activités reprirent. Les rôles avaient été redistribués. Chacune avait apparemment sa place. Et... à nouveau 10 % des fourmis passaient tout leur temps à entraver le travail des autres ! Les chercheurs recommencèrent trois fois.

    A chaque expérience, ils constatèrent qu'une fois supprimé les 10% " empêcheuses de tourner en rond ", il y avait désorganisation, affolement. Chaque fois que la fourmilière recommençait à fonctionner, 10 % de nouvelles fourmis avaient repris le rôle d'obstructrices du travail des autres.

    Ce qui est peut-être - ajouta la narratrice - à mettre en regard de la petite histoire suivante :

    Un gourou dirigeait un groupe de disciples qui souhaitaient progresser « sur le chemin ». L'un des membres du groupe posait sans cesse des questions, interrompait, mettait en cause, bref, gênait le travail des autres. Ces autres vinrent trouver le gourou et lui demandèrent d'expulser la mauvaise tête.

     « Moi, je veux bien, si c'est là votre souhait... », répondit le gourou.

    « ... mais lequel d'entre vous veut prendre sa place ? »

      


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    L'épiphyse neurale, ou glande pinéale, ou tout simplement pinéale, est une petite glande endocrine située à proximité du centre du cerveau. Nonobstant le fait que ses fonctions soient particulièrement discutées, il n'y a toutefois pas le moindre doute qu'elle joue un rôle important, tant au niveau de la régulation de ce que l'on appelle les cycles circadiens, que sont les cycles vitaux (principalement le sommeil), qu'au niveau du contrôle des activités sexuelles et de la reproduction.
     
    Depuis René Descartes au XVIIe siècle, qui affirmait que l'âme humaine se situait en elle, la glande pinéale était considérée comme étant un organe possédant des fonctions transcendantales
    Les défenseurs des capacités transcendantales de cet organe le considèrent comme étant une antenne. La glande pinéale porte, dans sa constitution, des cristaux d'apatite. Selon une théorie, ces cristaux vibreraient en fonction des ondes électromagnétiques captées, ce qui expliquerait la régulation du cycle menstruel d'après les phases de la Lune, ou la capacité d'orientation des hirondelles au cours de leurs migrations (elles captent les champs électromagnétiques de la Terre).

     Chez l'être humain, elle serait capable d'interagir avec d'autres zones du cerveau comme, par exemple, le cortex cérébral qui serait capable de déchiffrer de telles informations. Une telle interaction serait moins développée chez les autres animaux. Cette théorie prétend expliquer les phénomènes paranormaux tels que la clairvoyance, la télépathie et la médiumnité.
     
     
    Selon la vision ancestrale des hindous, c'est le principal organe du corps, possédant deux chakras (centres d'énergie) responsables du développement extra physique, pour être des récepteurs et des transmetteurs de l'énergie vitale : le chakra du troisième oeil, au centre du front au-dessus de la hauteur des yeux, et le chakra coronaire, bien supérieur, lui aussi situé dans la tête.

     


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    A l’heure de la biologie, des scanners et de la médecine scientifique, ils devraient avoir totalement disparus. Pourtant 5.000 à 8.000 guérisseurs officient aujourd’hui en France.

    Qu’ils soient rebouteux, magnétiseurs ou hypnothérapeutes, leurs cabinets ne désemplissent pas.
     
    La plupart d’entre eux sont incapables d’expliquer leur don.
     
    Ainsi Adrienne, 90 ans, à découvert son talent de rebouteuse presque par hasard à l’âge de 54 ans. Depuis 40 ans, elle soigne, dans la bonne humeur, les tensions de ses clients dans la région de Toulouse.
     
    Geoffroy, 35 ans, pense, lui, avoir reçu le don de son héritage familial. Il a professionnalisé son activité et espère transmettre son savoir – et son cabinet – à sa fille.
     
    Patrick est magnétiseur. Il soigne les hommes et les animaux par « projection d’ondes », simplement en passant ses mains au-dessus des corps. Il ne propose aucun diagnostic, tout est instinctif.
     
    Comme Adrienne et Geoffroy, il ne prétend pas remplacer les médecins traditionnels.
     
    Ces derniers d’ailleurs commencent à s’intéresser à certaines techniques alternatives, comme l’hypnothérapie.
     
    Dany Dan Debeix est l’un des meilleurs spécialiste de l’hypnose. Il forme de plus en plus d’intervenants du monde médical traditionnel.
     
    Pour lui, sa méthode n’a rien d’un miracle, elle s’enseigne et permet de résoudre simplement beaucoup de pathologies.
     
    Que la science y croit ou pas, pour les patients habitués, cela ne fait aucun doute : les guérisseurs réussissent là où les médecins échouent.

      

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    H comme harmonie, homéostasie

     

    Jadis les économistes estimaient qu'une société saine est une société en expansion. Le taux de croissance servait de thermomètre pour mesurer la santé de toute structure: Etat, entreprise, masse salariale. Il est cependant impossible de toujours foncer en avant, tête baissée.

    Le temps est venu de stopper l'expansion avant qu'elle ne nous déborde et nous écrase.

    L'expansion économique ne saurait avoir d'avenir. Il n'existe qu'un seul état durable : l'équilibre des forces.

    Une société, une nation ou un travailleur sains sont une société, une nation ou un travailleur qui n'entament pas et ne sont pas entamés par le milieu qui les entoure. 

    Nous ne devons plus viser à conquérir mais au contraire à nous intégrer à la nature et au cosmos.

    Un seul mot d'ordre: harmonie.

    Interpénétration harmonieuse entre monde extérieur et monde intérieur.

    Le jour où la société humaine n'éprouvera plus de sentiment de supériorité ou de crainte devant un phénomène naturel, l'homme sera en homéostasie avec son univers. Il connaîtra l'équilibre. Il ne se projettera plus dans le futur. Il ne se fixera pas d'objectifs lointains. Il vivra dans le présent, tout simplement.

      

    Homéostasie :

     

    Toute forme de vie est en recherche d'homéostasie.

     "Homéostasie" signifie équilibre entre milieu intérieur et milieu extérieur.

     Toute structure vivante fonctionne en homéostasie. L'oiseau a des os creux pour voler. Le chameau a des réserves d'eau pour survivre dans le désert. Le caméléon change la pigmentation de sa peau pour passer inaperçu de ses prédateurs.

     Ces espèces, comme tant d'autres, se sont maintenues jusqu'à nos jours en s'adaptant à tous les bouleversements de leur milieu ambiant. Celles qui ne surent pas s'harmoniser avec le monde extérieur ont disparu.

     L'homéostasie est la capacité d'autorégulation de nos organes par rapport aux contraintes extérieures.

     On est toujours surpris de constater à quel point un simple individu peut endurer les épreuves les plus rudes et y adapter son organisme. Durant les guerre, circonstances où l'homme est contraint de se surpasser pour survivre, on a vu des gens qui n'avaient jusque là connu que confort et tranquillité se mettre sans rechigner au régime eau et pain sec. En quelques jours, les citadins perdus en montagne apprennent à reconnaître les plantes comestibles, à chasser et manger des animaux qui leur avaient toujours répugné: taupes, araignées, souris, serpents…

     Tous, nous sommes en perpétuelle recherche de l'homéostasie parfaite car nos cellules ont déjà cette préoccupation.

    Elles convoitent en permanence un maximum de liquide nutritif à la meilleure température et sans agression de substance toxique. Mais quand elles n'en disposent pas, elles s'adaptent. C'est ainsi que les cellules du foie d'un ivrogne sont mieux accoutumées à assimiler l'alcool que celles d'un abstinent. Les cellules des poumons d'un fumeur fabriqueront des résistances à la nicotine. Le roi Mithridate avait même entraîné son corps à supporter l'arsenic.

     Plus le milieu extérieur est hostile, plus il oblige la cellule ou l'individu à développer des talents inconnus.

      

    Bernard Werber

     

      

     


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