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    28 septembre 2010 Revue Nouvelles Clés :

    Votre famille est un arbre à l’intérieur de vous

     
    Rencontre avec Alexandro Jodorowsky, propos recueillis par Patrice van Eersel
    Dans le vaste mouvement de découverte – ou de redécouverte – du transgénéalogique, Alexandro Jodorowsky fait figure d’outsider et de pionnier.

    Qu’est-ce que le “transgénéalogique” ?

    C’est la prise en considération, notamment par les thérapeutes, de tout ce qui nous touche, au corps, à l’âme et à l’esprit, en provenance de notre ascendance, de notre lignée. “ Or, dit Jodorowski, dans chacun de vos ancêtres, il y a un Bouddha qui dort : si vous voulez vous éveiller, travaillez à hisser votre arbre généalogique entier au niveau de sa bouddhéïté. ”
     

    Avec une sorte de retard sur les Orientaux, mais aussi muni d’un outillage d’introspection de plus en plus raffiné, les Occidentaux découvrent qu’il est essentiel d’honorer ses ancêtres – car ils font partie de nous ! Les honorer, cela peut signifier : les connaître, les analyser, les démonter, les accuser, les dissoudre, les remercier, les aimer… pour finalement “voir le Bouddha en chacun d’eux.”

    Celui qui utilise cette belle formule est un outsider. Bien avant que la thérapie transgénéalogique ne devienne à la mode, le dramaturge-metteur en scène Jodorowsky,  avait placé l’arbre généalogique au centre de sa vision du monde.

     Nouvelles Clés : Il serait possible de remplacer des années de thérapie par une séance de “psychomagie” fulgurante ?

    Alexandro Jodorowsky :

    Une fois qu’on a pris conscience que l’on porte son arbre généalogique dans son corps, et que l’on peut expulser les souffrances ainsi occasionnées comme on expulse les démons, tout peut changer d’un seul coup.

    Mais cela ne dispense pas d’un énorme travail sur soi. C’est un travail dans le mental et dans l’esprit, mais aussi dans la chair. À la chair, on peut faire comprendre qu’il faut lâcher prise… à condition de ne pas avoir peur. Il ne faut pas craindre de s’enfoncer profondément en soi, pour traverser toute la part d’être mal constituée, toute l’horreur du non-accomplissement, et pour lever l’obstacle de l’arbre généalogique qu’on porte en travers de soi et qui oppose son barrage au flux de la vie. Dans ce barrage, fait de tas de branches mortes, vous retrouvez les spectres de votre père et de votre mère, de vos grands-parents et de vos arrières grands-parents… Il faut avoir le courage et l’énergie de les empoigner et de leur dire : “Basta ! Je ne mangerai plus dans cette assiette pourrie ! Ça suffit !” C’est dur ? Oh, certes, il serait tellement plus facile de prendre quelques sucreries psychologiques rassurantes, quelques calmants “positifs”, se regarder dans un miroir magique qui nous dirait que nous sommes beau et génial… Mais enfin, la question n’est-elle pas de nous débarrasser de notre merde ? Eh bien, ça demande du travail.

     


    N. C. : Par où commencer ?

     


    A. J. : D’abord savoir se placer soi-même dans son arbre généalogique et comprendre que cet arbre n’est pas du passé : il est tout à fait vivant et présent, à l’intérieur de chacun de nous ! L’arbre vit en moi. Je suis l’arbre. Je suis toute ma famille.

    On me touche la jambe droite et papa se met à parler, l’épaule gauche et voilà grand-mère qui gémit ! Quand je m’enfonce dans mon passé, j’entre aussi dans celui de mes parents et des ancêtres. Nous n’avons pas de problèmes individuels : toute la famille est en jeu. L’inconscient familial, ça existe. Un père décide de commencer une psychanalyse, et d’un seul coup toute sa famille est touchée et se met à évoluer.
    Dès que vous prenez conscience, vous faites prendre conscience à tous les vôtres. Vous êtes la lumière. Quand une pomme apparaît sur l’arbre, tout l’arbre est en joie, comprenez-vous ?
    Si vous faites votre travail, tout votre arbre se purifie.

     


    N. C. : Il pourrait se purifier même à l’insu de certains de ses membres, de façon irréversible ?

     


    A. J. : À l’insu oui, d’une façon irréversible certainement pas. La rechute est toujours possible. Et elle concerne, elle aussi, l’arbre entier. Quand je chute, mon sort entraine celui de toute ma famille, y compris des enfants à venir, sur trois ou quatre générations. Notre responsabilité est immense. Surtout avec les enfants. Ils ne vivent pas dans le même temps.
    Pour nous, une scène peut sembler se dérouler en une heure, pour eux elle aura duré un mois ou un an et les laissera marqués à vie. C’est pourquoi il faut bien savoir à qui vous confiez vos enfants. Si vous laissez votre enfant pendant huit heures à une personne neurasthénique, ou hystérique, ou pleine de problèmes, l’enfant risque de tout absorber. Vous-même, quand vous vous occupez d’un enfant, faites bien attention !

     


    N. C. : Des psychanalystes comme Nicolas Abraham ou Didier Dumas disent que le problème qu’ils rencontrent dans les arbres, ce sont les fantômes. Ils appellent ainsi les non-dits traumatisant, le “non-pensé transgénéalogique” qui se promènerait dans les arborescences familiales et rendrait les humains malades.

     


    A. J. : C’est vrai. Et si le non-dit est si traumatisant, c’est que nous sommes tous des êtres abusés. Abusés de mille manières. Or les abus subis pendant l’enfance, nous avons tendance à les reproduire sur d’autres, une fois devenus adultes.

    Il y a des abus mentaux, des abus de langage, des abus émotionnels, des abus sexuels, des abus matériels, des abus d’être : on ne m’a pas donné la possibilité d’être, on n’a pas vu qui j’étais, on a voulu que je sois quelqu’un d’autre, on m’a donné un plein de vie mais qui n’était pas le mien, on voulait un garçon et je fus une fille… On ne m’a pas laissé voir, laissé écouter, laissé dire et ce qu’on m’a dit ne me correspondait pas. Abus matériels : je n’ai pas eu l’espace, l’apparence, la nourriture qui me correspondaient. Quant à l’abus sexuel, il est toujours plus courant que ce qu’on pense.


    La liste des abus est très longue. Et celle des culpabilisations : c’est par ta faute si on s’est marié, tu as été une charge, j’ai raté ma vie à cause de toi, tu veux partir, tu nous trahis, tu ne penses pas comme nous, et pire, tu veux nous dépasser : alors on va créer un abus qui sera un échec ou une dévaluation. Le “noyau homosexuel” refoulé abonde, et les garçons manqués ! et l’inceste ! Et tout ça se reproduit à l’infini. On n’en a jamais fini, c’est vaste, énorme, incroyable. Comment réagir face à un tel humour ?

     


    N. C. : Humour ???

     


    A. J. : Mais oui, parce qu’à l’évidence l’univers a été créé par un type qui aime les blagues ÉNORMES, mais des blagues souvent très noires ! On subodore cet humour dans les jeux de synchronicité.

    Ce matin, je prends ce téléphone et je fais le zéro, qui est le numéro codé de mon fils Adam.

    Une femme décroche :

    “Allo ? – Bonjour, Adam est là ?

    – Non, c’est sa fille.

    – Sa fille ? Mais mon fils n’a pas de fille !

    – Ah c’est la meilleure ! Parce que mon père ne s’appelle pas Adam peut-être !? ”

    J’étais tombé par erreur sur un autre numéro, avec une fille dont le père s’appelait Adam. Eh bien ça, c’est un jeu de Dieu, qui me fait une toute petite blague. Plus tard, j’ai dit à mon fils : “Adam, j’ai parlé avec ta fille dans le futur.” Il a sursauté : “Ne me dis pas ça, papa ! » Il trouvait que j’abusais…

     


    N. C. : L’abus le plus simple, à notre époque, est souvent décrit par défaut : c’est l’absence du père, l’absence de loi du père…

     


    A. J. : Oui, et quand le père est absent, la mère devient dominante, envahissante, et ce n’est plus une mère. On peut donc parler d’absence totale de père ET de mère.

    Nous sommes dans une civilisation d’enfants. Partout on cherche le père, c’est pourquoi qu’il y a les gourous, qui viennent remplacer les pères manquants – et parfois les mères manquantes… Nous vivons dans une société assoiffée de caresses. Moi, je n’ai pas le souvenir que mon père m’ait pris dans ses bras – les hommes ne se touchaient pas. Quant à ma mère, dès le moment où l’on a rasé de ma tête les blonds cheveux de son propre père mythique, elle m’a éloigné d’elle et je ne me rappelle pas qu’elle m’ait caressé. Nous sommes des enfants abusés par l’absence des caresses dont nous avions tant besoin.

     


    N. C. : Jusqu’où faudrait-il remonter pour nous laver de tous les abus ?

     


    A. J. : Question trop vaste. C’est toute la planète qui est concernée, avec ses tremblements de terre, ses inondations, c’est toute la société, toute l’histoire, avec ses guerres, ses crimes. Actuellement, je vois souvent des personnes qui ont des problèmes datant de la guerre de 14 – un grand-père a été gazé et une maladie pulmonaire, c’est-à-dire un mal émotionnel, un trouble de non-réalisation, surgit maintenant. La guerre de 14, on la paye encore aujourd’hui, par grands-parents ou parents interposés, et aussi, très souvent, par le biais des oncles et des tantes : les relations entre mon père (ou ma mère) et ses frères et soeurs peuvent très facilement m’influencer, même si je ne connais rien des viols, des avortements, des fausses couches, des crimes, des passages à l’acte dans l’inceste, des noyaux homosexuels non résolus, des relations sadomasochistes qui ont pu les concerner…
    Dresser une liste exaustive est impossible. Il suffit parfois d’un ”rien“. Naître après un frère mort et être appelé René, symbole de renaissance, et vous voilà incrusté par un autre être, ce frère mort, pour la vie. On remplace souvent quelqu’un : papa me donne le nom d’une fiancée qu’il a perdue, et toute ma vie je serai la fiancée de mon père ; ou maman me donne le nom de son père, et moi, pour la satisfaire, j’essaierai d’être comme mon grand-père. Ou alors, en toute inconscience, maman fait carrément un enfant avec son père, et là, c’est l’histoire de Marie et de Dieu-le-père que nous allons jouer : elle pourra même, si elle veut, me baptiser Jésus, ou Salvatore, ou Joseph, enfin un nom christique, et je me sentirai obligé d’être un enfant parfait.

     


    N. C. : Plus explicitement, la religion joue-t-elle un rôle dans les résonances transgénéalogiques ?

     


    A. J. : Un rôle considérable ! La plupart des arbres généalogiques, quels qu’ils soient, sont marqués en amont, à un stade ou à un autre, par des livres sacrés mal interprétés, pervertis, déviés de leurs intentions originelles. Selon l’endroit où vous êtes né, les ravages (en particulier les déviations sexuelles) seront passés par le moule de la Torah, ou du Nouveau Testament, ou du Coran, ou des Sutras…

    L’interprétation pervertie des textes sacrés est plus meurtrière que la bombe atomique (j’y inclus les religions matérialistes et marxistes, qui font des dégâts bien aussi graves).
    Face à toutes ces catastrophes, que fait l’arbre généalogique ? Pour ne pas mourir (ce qui arrive quand le secret ne peut définitement plus émerger à la surface), il a tendance à s’équilibrer, dans des acrobaties parfois inouies, pouvant donner un assassin d’un côté et un saint de l’autre.

     


    N. C. : Vous en parlez vraiment comme s’il s’agissait d’un arbre au sens propre !

     


    A. J. : Mais c’est réellement un être vivant !
    Certains psychanalystes qui ont fait des études généalogiques, ont voulu le réduire à des formules mathématiques, ont essayé de le rationaliser. Mais l’arbre n’est pas une chose rationnelle, c’est un être organique, une vraie sorte d’arbre !

    Je m’en suis particulièrement bien rendu compte quand j’ai fait l’expérience de théâtraliser les arbres généalogiques.

    La personne dont on étudiait l’arbre devait choisir dans l’assistance ceux qui allaient représenter ses parents, ses grands-parents, ses frères et sœurs, bref tout le monde, puis elle les plaçait sur des chaises, à des places obéissant à la logique de son arbre. Ensuite chaque “acteur” devait s’exprimer. Où se trouvait-il ? Au centre ? À la périphérie ? Comment se sentait-il, là, planté à cet endroit ? Quelques chaises se retrouvaient très éloignées, d’autres plus près, d’autres collées ensemble… Eh bien, en représentant la famille de cette façon, comme une sculpture vivante, on se rendait compte d’une chose incroyable :

    les personnes choisies “par hasard” et ainsi placées pour interprêter les différents membres de la famille correspondaient pile aux personnages, et chacun se mettait à comprendre son arbre comme jamais…


    L’inconscient n’est pas scientifique, il est artistique. L’étude de l’arbre doit donc se faire d’une autre façon que par la raison pure. Quelle est la différence entre un corps géométrique et un corps organique ? Dans le corps géométrique, on sait parfaitement quelles sont les relations entre les parties. Dans un corps organique, ces relations sont mystérieuses, on peut rajouter ou retirer quelque-chose, l’organisme reste le même. Les relations internes d’un arbre sont mystérieuses. Pour les comprendre, il faut entrer dans l’inconscient. Comme dans un rêve.
    Le rêve de l’arbre généalogique, il ne faut pas l’interpréter, il faut le vivre.

     


    N. C. : Mais ce rêve ressemble surtout à un cauchemar, non ?

     


    A. J. : Plutôt à une invitation au travail, comme dans l’hexagramme 18 du Yi-King, qui s’appelle “Le travail sur ce qui est corrompu”. L’image évoque une assiette dont les aliments sont bourrés de vers et le commentaire dit :

    “Les conditions ont dégénéré en stagnation. Puisqu’on se trouve là devant un état de choses qui laisse à désirer, la situation contient en même temps ce qui est nécessaire pour y mettre fin.”

    C’est merveilleux ! Quand j’ai un problème (ce plat pourri), je sais que j’ai un travail à faire.

    C’est la même chose dans le tarot : chaque fois qu’une personne tire une carte inversée, je lui dis :

    “Ce n’est pas un trait méchant contre toi, c’est un travail à faire.”

    Le problème, c’est que beaucoup de gens tiennent à leurs souffrances.

    Une femme pleure :

    “Mon amant m’a quittée !”

    Moi : “On va analyser pourquoi.”

    Elle s’insurge : “Non, n’analysez pas. Je souffre, mais je sais qu’il doit en être ainsi.”

    Que voulez-vous faire ? Peut-être est-elle comme ça parce qu’elle n’a pas été aimée, enfant, et qu’elle ne peut avoir la sensation d’être elle-même que dans la souffrance.

    Beaucoup de gens – pas vous, bien sûr ! (grand sourire) – détestent souffrir mais ne peuvent se détacher de la souffrance parce que ça leur donne la sensation d’exister.

     


    N. C. : Que conseillerait le Yi King ?

     


    A. J. : De “traverser les grandes eaux”, c’est-à-dire de se traverser soi-même, à commencer par son corps, de traverser la conception que l’on se fait de soi, puis les différentes parties de son être, comme en suivant un axe, jusqu’à parvenir à la divinité….


    Quel est le but ? C’est de faire la paix avec mon inconscient. Pas de devenir autonome de mon inconscient (ça voudrait dire quoi ?), mais d’en faire mon allié. Si mon inconscient est mon allié, parce que j’ai appris son langage, que j’ai la clé de son mystère, il se met à travailler pour moi : il passe à mon service et moi au sien, on va fonctionner ensemble.

    Or, la famille, c’est mon inconscient. Il ne s’agit pas, en réalité, de devenir autonome de ma famille, mais d’être capable de la pénétrer et d’en faire mon alliée, à l’intérieur de moi. Je ne parle pas des personnes physiques, qui sont là ou ailleurs, je parle de la famille qui se trouve au-dedans de moi. Cette famille du dedans, il faut que j’en travaille chaque caractère comme un archétype.
    Il ne faut pas qu’en mon for intérieur, je conserve mon niveau de conscience pour moi seul, il faut que je donne mon niveau de conscience à chacun d’eux, que je les exalte, que je les élève. Tout ce que je leur donne, je me le donne ; ce que je leur enlève, je me l’enlève. Les personnages monstrueux, je vais les transformer. Opérant une transmutation, je vais leur donner à tous mon niveau mental. Il faut qu’au-dedans de moi je fasse de tous mes parents et ancêtres des êtres réalisés. On dit bien : “ Le chien aussi est Bouddha. ” Cela veut dire que mon père et ma mère aussi sont Dieu, que mes oncles et mes tantes aussi sont Bouddha.
    Il faut donc que j’aille chercher la bouddhéïté dans chaque personnage de ma famille. S’agit-il de personnes qui se sont déviées de la bouddhéïté ? Ont-ils le cœur remplit de rancune, le cerveau rempli d’idées folles, le sexe rempli de désirs mal placés ? Eh bien, tel un berger avec ses moutons, je dois les remettre dans le chemin. En moi-même, je dois remettre ma famille dans le chemin, faire un nettoyage des besoins, des désirs, des émotions. Voilà la mission : un travail de guérison de l’arbre, et non pas, comme on pourrait se l’imaginer, une libération de l’arbre. Il ne s’agit pas d’atteindre une supposée autonomie… C’est comme si je voulais être autonome de la société, du monde, du cosmos. Autonome de ma respiration ! ! ! En fait, c’est impossible. Même si je deviens ermite, j’appartiens à la société et à l’univers.

     


    N. C. : Comment vais-je ainsi “travailler” ma famille ?

     


    A. J. : En imagination. Il faut créer ce rêve de perfection à l’intérieur de soi. C’est comme ça qu’on guérit cette énorme blessure. Après, on peut transmettre cette guérison à ses enfants… Ça peut prendre une infinité de formes. Personnellement, j’ai écrit un roman, L’arbre du Dieu pendu. D’autres passent par la peinture. D’autres par le théâtre. Il faut trouver le schéma et enrichir l’image de chacun.

     


    N. C. : À quoi voit-on que l’arbre est guéri, ou en voie de guérison ?

     


    A. J. : L’arbre sera toujours défini par son fruit. Si le fruit est amer, même s’il provient d’un immense arbre majestueux, celui-ci est mauvais. Si le fruit est bon, même s’il provient d’un tout petit arbre tout tordu, celui-ci est merveilleux. L’arbre en nous, c’est toute notre famille, passée et future, et nous, nous sommes les fruits.

     


    N. C. : Certains lamas disent qu’il faut prier pour nos ancêtres, et même pour quelqu’un qui a atteint un niveau bouddhique, parce qu’il en a besoin. Entre nos ancêtres et nous, il y a une sorte d’échange…

     


    A. J. : Un jour, je suis allé aux Saintes Maries de la Mer, où se trouve cette Vierge noire que les gitans promènent dans les vagues. Je suis d’abord entré dans le sanctuaire avec l’idée de demander quelque chose.

    Mais finalement, m’adressant à la Vierge, je lui ai dit :

    “Écoute, tout le monde te demande, à toi, des tas de choses, alors moi je vais te masser !”

    Et j’ai massé la Vierge noire, pour lui enlever la fatigue. Et ça m’a donné une paix incroyable dans l’âme, de masser la Vierge à qui tout le monde demande des choses. Ça m’a ouvert le mental.

    En réalité, quand tu masses un malade, tu masses une imperfection mais tu masses aussi le Bouddha. Le médecin est inférieur au malade, il est dans la position du servant, le médecin est au service du malade. Je ne suis pas le chemin, je suis le paillasson. Je ne suis pas la lumière, je suis l’interrupteur.

    Si je veux bâtir un arbre généalogique, je dois me mettre dans un état de service, pas un état de sommité. Entrer dans le chemin de l’ignorance totale. Et, de là, recevoir l’autre dans mon ignorance, pour l’aider à exister, à aller profondément vers sa propre lumière.
    À ce moment-là, je me rends compte que ma sexualité ne m’appartient pas, qu’elle vient de l’univers entier. Que mon corps ne m’appartient pas. Qu’il vient des étoiles. Que dans mon corps aucun atome ne m’appartient, que le moindre atome d’hydrogène provient de l’explosion originelle. Que rien n’est à moi, pas la moindre parcelle d’émotion. L’amour que je porte ne m’appartient pas. Si l’amour n’appartenait pas à la nature, je ne le sentirais pas. Les émotions ne sont pas à moi, elles sont à tous. Elles viennent de l’univers lui-même.

    L’univers est un champ d’amour, un champ sexuel, un champ matériel. On n’arrête pas de parler de solitude, mais nous ne sommes jamais seuls.

      


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    Le vide

     

    "... L'acceptation d'une croyance n'est-elle pas un couvercle mis

    sur cette peur, sur cette peur de n'être rien du tout, d'être vide ?

     

     

    Et pourtant un récipient n'est utilisable que lorsqu'il est vide

    et un esprit qui est rempli de croyances, de dogmes, d'affirmations,

    de citations est en vérité un esprit stérile, une machine à répétition."

      

    Krishnamurti

      

      


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  • Je suis ?

     

     

    Un beau jour, il y a bien longtemps, à l’heure la plus chaude de la journée, celle où la lande se tait sous le poids de la chaleur, le silence fut rompu par les pleurs d’une jeune fille. A bout de forces, elle s’arrêta à l’ombre d’un vieil arbre. Après un long moment, ses sanglots s’étant calmés, épuisée par son chagrin, elle s’adressa au vieil arbre comme dans un songe.

     - Pourquoi es-tu toujours aussi serein vieil arbre ? Il semble que tu ne connaisses point le malheur.

     Alors, à sa très grande surprise, le vieil arbre prit une grande inspiration et, d’une voix calme et posée, il lui répondit :

    - Si je m’étais désespéré de ne pouvoir bouger, en pensant que la terre est plus riche sur l’autre versant de la colline ;

     si j’avais pesté contre le temps, en pensant que l’air était plus vivifiant le jour d’avant ou en espérant qu’il soit plus agréable le jour d’après ;

     si j’avais regretté la branche que j’ai perdue en pensant qu’elle m’était indispensable ;

     si je m’étais rongé en pensant que jamais je ne serai à nouveau le jeune arbre vigoureux que j’ai été ;

     si je m’étais rendu malade parce que l’arbre d’à côté me fait de l’ombre ;

     si je m’étais angoissé enfin, chaque jour en pensant que demain, peut-être, une tempête me terrasserait ;

     alors, sans doute, ne serais-je plus là pour te répondre aujourd’hui.

     Alors, voyons, qu’est-ce qui peut bien t’empêcher d’être heureuse, lui demanda le vieil arbre ?

     La jeune fille réfléchit un long moment puis ses yeux s’éclairant de cette petite flamme qui jaillit quand on vient de comprendre quelque chose de très important, elle répondit :

     - Moi ! Il n’y a que moi qui puisse m’empêcher d’être heureuse !

     Puis s’abandonnant à cette pensée, elle s’endormit à l’ombre du vieil arbre, d’un profond sommeil réparateur. Lorsqu’elle se réveilla, son regard était comme le premier regard sur le monde. La jeune fille remercia l’arbre de tout son cœur. Elle alla au ruisseau remplir un seau d’eau, le versa au pied de l’arbre et s’en alla, pleine de joie. On dit encore d’elle dans le pays qu’elle fut très heureuse. Il paraît qu’elle regardait le monde avec un regard neuf à chaque instant.

     

    Jérome Marcoux

     


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  • Yoga des yeux

     

     

     


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    Une légende Hindouiste :
     
    « Un vieux matou, mathématicien émérite mais fort distrait et incroyablement paresseux, somnolait à l’entrée d’un temple. De temps à autres, il entrouvrait un oeil pour compter les mouches du voisinage et replongeait presque aussitôt dans sa douce léthargie.
     Shiva vint à passer par là. Émerveillé par la grâce naturelle, toute féline, que l’animal avait conservée, malgré un embonpoint considérable dû à son oisiveté, le Seigneur des Monde lui demanda :

      

    Légende

      

    « Qui es-tu et que sais-tu faire ? »
     
    L’autre, sans même entrebailler les paupières, marmonna :
     
    - Je suis un vieux chat très savant, et je sais parfaitement compter.


     - Magnifique ! Et jusqu’où peux-tu compter ?


     - Mais voyons, je peux compter jusqu’à l’infini !


     - Dans ce cas, fais-moi plaisir. Compte pour moi, l’ami, compte…
     
    Le chat s’étira, bailla profondément, puis, avec une petite moue de dédain amusée, se mit à réciter :


     - Un…deux…trois…quatre…
     
    Chaque chiffre était prononcé d’une voix plus murmurante et vague. A sept, le chat était à moitié endormi. A neuf, il ronflait carrément, abîmé dans un sommeil béat.
     
    « Puisque tu sais seulement compter jusqu’à neuf », décréta le grand Shiva, Souverain des Sphères, « je t’accorde neuf vies ».
     
    C’est ainsi que les chats disposèrent de neuf existences.

     
     
    Mais Shiva, qui était aussi un subtil philosophe, médita longuement. Le matou lui avait assuré qu’il pouvait compter jusqu’à l’infini. Certes, il s’était arrêté au chiffre neuf, puis s’était endormi. Or, le sommeil, sans nom, sans forme, sans pensée, n’est-il pas une fidèle préfiguration de l’infini ?
     
    Alors Shiva compléta son décret : Au bout de ses neuf vies, le chat accéderait directement à la félicité Suprême. »

     

    Légende  

     

    La légende concernant les 9 vies du chat est incertaine. La certitude est que le chat a été domestiqué en premier par les Égyptiens aux alentours du VIIIe s. av. J.-C, et qu’il fut considéré comme une divinité.

    En ce qui concerne le chiffre 9, les légendes varient selon leur origine.

    Une croyance indienne dit que Shiva aurait donné 9 vies au chat avant d’atteindre la félicité.

    Pour les Égyptiens, le chiffre 9 fait référence aux 9 divinités.

    Pour les arabes, le chat n’a pas 9 vies mais 7 âmes.

    Il ne faut pas négliger ici la symbolique des chiffres attribués au chat qui est souvent considéré comme un représentant de la sagesse, les chiffres 7 et 9 étant vus comme sacrés ou mystiques. 

    source

     

     

     


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  • Les accords Toltèques

     

     Don Miguel Ruiz, né en 1952 dans une famille de guérisseurs au Mexique, devient neurochirurgien, avant qu’une NDE ( expérience de mort imminente ) dans les années 1970 ne transforme sa vie.

    Il décide alors de retrouver le savoir de ses ancêtres toltèques, devient chaman et se donne pour mission de transmettre cette sagesse au plus grand nombre. 

    Il explique comment les sociétés contemporaines nourrissent les corps et les esprits par la peur du lendemain et limitent ainsi nos facultés à percevoir le sentiment de liberté. 

    Il conseille sur les voies à emprunter pour envisager une quête vers le bonheur par le biais  des accords toltèques.

     

    Les accords Toltèques

     


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     Deux chiens entrent successivement dans une pièce.

     Le premier en ressort très heureux et sautillant partout.

     

     Le deuxième ressort en grognant et apparemment très en colère.

     

     

     Une femme voyant la scène se demande ce qui, dans cette pièce, peut rendre un des deux chiens si heureux et l’autre si mal. Elle décide d’aller voir.

     Il n’y a rien dans la pièce hormis des miroirs tapissant les murs.

     Le premier chien, heureux avant de rentrer dans la pièce y a trouvé des centaines de chiens heureux.


     Le deuxième chien en colère n’a vu que des chiens lui grognant dessus en retour.

     Ce que vous voyez autour de vous dans le monde est le reflet de qui vous 

    êtes.


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  • Les étages de l'amour

     


    Commençons pas la cave. Là où les amants s’attirent physiquement uniquement, là où la rencontre n’est que sexuelle, passes éphémères ou domination du territoire sensuel de l'autre.
    Le sentiment n’y intéresse personne, les valeurs de toute nature y sont mineures. On se situe dans l'univers des chasseurs-cueilleurs qui évoluera, en faiblissant cependant, jusqu'au 4ème ou 5ème étage.

      

    Au rez-de-chaussée, même si votre épouse s'inquiète de votre retard, une maîtresse vous dit « tu m’attires, je crois que je t’aime, faisons l’amour. » Même tableau qu'au sous-sol sauf que là, la femme se croit amoureuse. Elle vous entraîne dans le chantage, les crises de larmes, les week-ends à Venise en cachette.
    C'est le niveau des vies parallèles, de la jalousie et des mensonges, avec une pointe de romance pour vous charmer et vous divertir.

     

    Au 1er, je t’aime sincèrement mais je te manipule pour te convaincre que tu m’aimes aussi. Je te séduis, je fends mes jupes et fais cligner mes cils. Et puis si tu peux quitter ta femme, c’est encore mieux ! De toute façon, je ne vois pas ce que tu lui trouves... Alors vous divorcez pour elle. Avec les bijoux dont vous la couvrez, elle vous tient par vos "bijoux de famille" !

     

    Au second, I love you, oh que oui ! Mais avant de t'entraîner dans ma chambre à coucher,  j’essaie de te connaître, de partager des moments d'amitié avec toi, de savoir si tu aimes aussi le chocolat à la menthe, la voile, les grillades et les chiens. Si tu es déjà marié, c’est fâcheux et je vais réfléchir un peu...

     

    Au 3 ème, elle vous avait déjà remarqué depuis longtemps mais vous aviez une compagne. Elle vient d’apprendre que vous êtes enfin libre.   "Allons dîner veux-tu, j’ai quelque chose à te dire. Et si tu m’aimes aussi, alors engageons-nous ! N’est-ce pas la plus belle des choses",  vous dit-elle au 3ème ?

     

    Au 4ème, on se plaît, chacun se sent libre, épanoui dans son célibat et heureux de l’être. Même lié officiellement à un(e) autre, vous ne cachez rien à cette dernière et elle accepte votre liberté et vos écarts. Le jeu est transparent, honnête et clair pour tout le monde. Sur ce plan, on se croise sur l'oreiller sans attentes, sans masques ni calculs. Nos corps se tendent l’un vers l’autre, nos lèvres tremblent du frémissement des cœurs qui battent comme des tambours, notre passion nous dévore comme un bûcher que seul Dieu a pû allumer. Nous souffrons car vivre à deux est impossible mais cet amour-là est puissant, sensuel et ennivrant. Sur cet étage, nous commençons à nous aimer vraiment. Chacun repart dans sa direction avec de la gratitude et l'envie de voir l'autre capable d'être heureux sans lui ou elle.

     

    Vient ensuite le  5ème la femme vous trouve parce qu’elle vous y a cherché depuis toujours. Elle a cru au grand amour, a renoncé aux étages inférieurs pour mieux se donner à vous, pour préserver son corps et la fraîcheur de ses sentiments, pour se loger dans le creux de votre épaule comme le voilier trouve un port d'attache après de longs mois de traversée en haute mer. Elle reconnaît en vous une âme sœur, un compagnon de route dont elle a besoin pour se rendre meilleure. Alors votre union est la rencontre de deux individualités accomplies qui s’unissent pour s’enrichir mutuellement, pour s’inspirer de l’exemple que vous êtes l’un pour l’autre. Un enfant peut naître de cet équilibre presque parfait mais aussi une fondation à but non lucratif, un projet de bien social, un défi relevé à deux ou l’adoption d’un orphelin. Vous ne vous aimez pas par vos manques mais par vos points forts. C’est la fusion totale de vos corps et de vos esprits complices. Vous vous aimez sans vous envahir, vous vous gardez sans vous posséder. Ici, les femmes ne cherchent plus à se valoriser à travers vous mais l'harmonie de votre couple vous met mutuellement en valeur.

      

    Enfin, vous arrivez sur le toit. Vous savez,  juste au-dessous des étoiles…

     

    Les étages de l'amour

    Les femmes qui s’y promènent sont beaucoup plus rares. D’ailleurs, elles sont très discrètes et peu de monde les voit.

    C’est sur le toit, cher homme, que l’on vous aime absolument. Là, une femme peut vous chérir sans vous toucher, sans vous séduire, sans chercher à vous garder ni à vous changer. C’est sur les toits qu'ont lieu les mariages des âmes. Une femme vous aime pour la patine attendrissante que le temps a laissé sur votre visage ;  pour l’histoire de vos rides et leurs sillons creusés par vos peines, vos combats et vos joies.
    Là, elle vous adore sans condition, d’un appétit non charnel, d’une énergie libérée de sa dimension physique et matérielle, d’une tendresse presque angélique.
    Elle vous aime et vous admire pour le nombre de fois où vous vous êtes relevé après une chute, pour avoir pleuré sans vous cacher, pour n'avoir jamais nié vos valeurs ni votre loyauté à vous-même et aux autres. C'est de l'amour où chacune des lettres de son mot est un vase rempli d'eau.

    Alors à ce niveau-là, Monsieur, quand une amie vous dit « je t’aime», ne cherchez pas à fuir, à lui dire qu’il y a un «malentendu» et que vous ne pouvez pas répondre à ses attentes. Car elle n’a aucune attente. Acceptez simplement d’être aimé sans retour. Pour rien. D’être embrassé non pas de ses lèvres mais par son feu intérieur. C'est une amitié sublimée.

    Hélas, ces sentiments-là vous donnent le vertige et trop souvent préférez-vous redescendre aux étages inférieurs ; là où vous n'êtes pas mis au défi de rester à la hauteur...

     
    Comprenez que plus vous monterez dans l’idéal amoureux, plus vous goûterez aux amours désintéressées. Tout comme cette femme sur le toit, vous vous sentirez souvent seulmais la recherche de l'amour vrai est comme une ascension : plus vous prenez de l'altitude, moins vous croiserez de monde.

     

    Un cher ami m’a fait dernièrement le plus beau des cadeaux en m’écrivant ceci :


    « Je n’ai pas peur de recevoir ton amour ».


    Ma peau n'a jamais touché la sienne. Neuf mots qui ont ouvert une porte de prison en moi. Car à chaque amour refusé, c'est un barreau de plus qui se dresse dans notre vie. C'est un volet qui se ferme. Et cet ami a eu la finesse de comprendre que, dans certains cas, les plus grands sentiments doivent parfois changer de plans pour s’exprimer. Les accepter, c'est laisser circuler une très belle énergie. C'est comme clarifier l'air d'une pièce fermée depuis longtemps.

    C'est admettre qu'au-delà du contact des corps, triomphe l'essentiel.

     

     

     Isabelle Alexandrine Bourgeois

      


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    L'importance que l'on donne au cerveau au détriment des autres parties de l’ensemble de la conscience étonne et amuse les penseurs d'Asie.

    Un jour, un moine zen, assis face â un étudiant américain, installa devant lui deux petites poupées japonaises qui sont représentées sans jambes.

     L'une était lestée dans la partie basse, l'autre dans la partie haute. Le moine renversa la poupée lestée en haut, elle chuta et resta par terre. Il renversa la poupée lestée en bas qui aussitôt se releva.

    Le moine éclata de rire  devant cette illustration de l’attitude de l’homme occidental qui insiste continuellement sur la fonction pensante au détriment de sa totalité.

    Nancy Wilson Ross

      

      


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    Les trois tamis

      

    Un jour, un homme vint trouver le philosophe Socrate et lui dit :

     

    - Écoute, Socrate, il faut que je te raconte comment ton ami s'est conduit.

    - Je t'arrête tout de suite, répondit Socrate. As tu songé à passer ce que tu as à me dire au travers des trois tamis ?

    Et comme l'homme le regardait d'un air perplexe, il ajouta :

    - Oui, avant de parler, il faut toujours passer ce qu'on a à dire au travers des trois tamis. Voyons un peu ! Le premier tamis est celui de la vérité. As-tu vérifié que ce que tu as à me dire est parfaitement exact ? 

    - Non, je l'ai entendu raconter et...

    - Bien ! Mais je suppose que tu l'as au moins fait passer au travers du second tamis, qui est celui de la bonté. Ce que tu désires me raconter, est-ce au moins quelque chose de bon ?

    L'homme hésita, puis répondit :

    - Non ce n'est malheureusement pas quelque chose de bon, au contraire...

    - Hum ! dit le philosophe. Voyons tout de même le troisième tamis. Est-il utile de me raconter ce que tu as envie de me dire ?

    - Utile ? Pas exactement... 

    - Alors, n'en parlons plus ! dit Socrate. Si ce que tu as à me dire n'est ni vrai, ni bon, ni utile, je préfère l'ignorer. Et je te conseille même de l'oublier...

      


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    Lien précieux

     

     

    Je suis un jour entré dans un lien où chaque parole de l'un était recueillie sans faute par l'autre. Il en allait de même pour chaque silence.

     Ce n'était pas cette fusion que connaissent les amants à leurs débuts et qui est un état irréel et destructeur. Il y avait dans l'amplitude de ce lien quelque chose de musical et nous y étions tout à la fois ensemble et séparés, comme les deux ailes diaphanes d'une libellule.

     Pour avoir connu cette plénitude, je sais que l'amour n'a rien à voir avec la sentimentalité qui traîne dans les chansons et qu'il n'est pas non plus du côté de la sexualité dont le monde fait sa marchandise première - celle qui permet de vendre toutes les autres.

     


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  • Lino Ventura

     

    Icône absolue, acteur à la présence aussi grande que sa carrure.

     

    Il est âgé de sept ans lorsqu'il quitte l'Italie avec sa mère pour rejoindre son père parti travailler comme représentant de commerce à Paris quelques années auparavant.. Il exercera successivement divers métiers : groom, mécanicien, représentant de commerce et employé de bureau. C'est le sport qui va l'emporter. Il devient lutteur professionnel poids moyens


    En 1942, il épouse Odette Lecomte son amour de jeunesse dont il aura quatre enfants :. En 1950, il est champion d'Europe poids moyens de lutte gréco-romaine, puis à la suite d'un accident, une grave blessure à la jambe droite au cours d'un combat ; il est obligé d'arrêter. Passionné par son activité, il se reconvertit en organisateur de combats.


    En 1953, tout à fait par hasard, un de ses amis parle de lui au réalisateur Jacques Becker qui cherche un italien pour jouer face à Jean Gabin dans son film Touchez pas au grisbi. La rencontre se fait et Jacques Becker lui propose illico le rôle d'Angelo que Lino refusera dans un premier temps.
     
     Sans avoir pris de cours de comédie, il va rapidement gravir les échelons ; il est tout d'abord acteur de complément, puis accède rapidement aux premiers rôles, son jeu d'acteur s'affinant. Il devient l'un des poids lourds du cinéma hexagonal et restera à tout jamais reconnu comme l'un des meilleurs acteurs du cinéma français.

      

    Père d'une enfant handicapée, il crée en 1966 l'association Perce neige, pour venir en aide à l'enfance inadaptée.

      

    il décède le 22 octobre 1987, à 68 ans d'une crise cardiaque après 34 ans de carrière cinématographique et 75 films

     


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    Luis Antonio Gasparetto, né au Brésil en 1949, tente à 13 ans de peindre. Mais il n’est pas doué et s’apprête à tout abandonner lorsque l’Esprit de Manet lui propose de l’aider. Il peint alors un superbe portrait en trois minutes.

    A partir de ce moment une cinquantaine de peintres viennent lui prêter leur concours dont Delacroix, Van Gogh, de Vinci, Monet, Rubens, Goya, Degas, Gauguin, Matisse … Il travaille sur une table, les yeux fermés ou la tête posée dans le creux du bras gauche. Tout se passe très vite, il ne regarde pas le résultat et passe directement au dessin suivant. Il se sert des couleurs sans les choisir et les pose sur la toile avec la paume de la main ou les doigts et signe chaque toile comme le ferait le peintre présumé. La vitesse d’exécution reste hors du commun (quelques minutes) et dans le plus pur style de l’artiste inspiré. Mais le plus remarquable est que lorsqu’il en a assez d’utiliser ses mains, il se déchausse et continue avec les pieds.
     
     Notons enfin que Gasparetto n'est pas peintre professionnel mais psychologue et que toutes ses toiles sont revendues aux enchères au bénéfice d’œuvres de charité.

     


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    Je ne m'en lasse pas !


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    Pour vraiment comprendre le terme ego, il faudrait le traduire par “moi et...

      

    L’ego” est synonyme de dualité : il s’est mis en place peu à peu dans la petite enfance en nous rendant compte que le reste du monde n’est pas notre prolongement, et ce, dès la séparation avec la mère : nous sommes tous d’anciens bébés, comme disait Devos.

    L’expérience de l’ego, à partir de cette constatation, va se diviser en ce que je ressens comme rassurant et ce que je ressens comme pénible.

     

    Donc l’ego va essayer de faire triompher par tous les moyens ce que j’aime et d’amoindrir le plus possible ce que je n’aime pas dans le courant de ma propre existence.

      

    Tout le monde a bien sûr l’expérience des difficultés rencontrées lorsque la vie semble détruire ce que nous avons commencé à bâtir, et les refus et crispations que cela engendre. Et l’ego va édifier face à cela de formidables défenses, refusant tout ce qui n’entre pas dans son cadre.

     

    Donc, tout ce que l’ego va entendre et lire concernant la spiritualité et une autre façon d’exister, il va le faire entrer dans son cadre. Tout ce qui concerne la dissolution de la séparation, l’ego va l’utiliser à l’intérieur de la séparation, en le mettant à son propre service !

      

    Il faut donc trouver une voie possible pour dépasser ce mécanisme dualiste qui nous empêchera toujours d’être unifiés et établis dans un lâcher-prise permanent.

     

     

    Arnauds desjardins

     

     


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    Mandala

     

    Les formes graphiques régulières et centrées - dont le mot mandala est ici utilisé comme un terme générique - se trouvent dans la plupart des civilisations, tout autour de la planète, à toutes les époques.


     Le mandala semble être un peu tout cela à la fois ; motif universel oscillant constamment entre sacré et profane, jeu d’enfant ou œuvre d’art.

    La nature est là, également, dans son infinie diversité, qui propose à notre regard des formes naturelles, minérales ou végétals qui peuvent être perçues comme des mandalas. La rose et le lotus sont à cet égard exemplaires.

     Qu'est-ce qu'un mandala ?


    La réponse plus loin, vers l'est. En Inde, au Tibet puis dans tout l'extrême orient, le mandala repose sur une tradition millénaire.

    En sanskrit, le terme signifie cercle. Généralement, ce cercle se trouve inscrit dans un carré. Enrichi d'une foule de détails, il offre à la méditation une symbolique particulièrement riche. Au premier niveau, image d'un temple, il représente aussi le macrocosme et le microcosme, le monde et l'être. Selon les enseignements tantriques,  sa contemplation conduirait  même à l'illumination. 

    A l'autre bout du monde, il est figure chamanique des indiens Navajos, ou  représentation solaire des précolombiens. De l'équateur aux pôles, d'orient en occident, le mandala dans un sens large peut donc se définir comme un schème, désignant ainsi  des figures circulaires peintes, dessinées, sculptées, voire dansées...

     
    Percevant  une forme commune à l'humanité, au delà du temps, au delà de l'espace, la question se pose alors de savoir quelle importance peut être attribué à sa représentation. Simple décoration - universelle par hasard- ou actualisation d'une nécessité intérieure ?

     

     Mandala et inconscient :

     

    Jung distinge  les mandalas traditionnels, au symbolisme culturel et imposé, et des mandalas individuels qui expriment l'état psychologique de l'individu à un moment donné.

    Leur apparition n'est pas fortuite et le psychologue suisse leur pressent deux fonctions principales : conserver l'ordre psychique s'il existe déjà ; le rétablir s'il a disparu.

     

     http://www.lesmandalas.net/

      

      


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    Ecrit par l’auteur américain John Gray en 1991, "les hommes viennent de mars, les femmes viennent de vénus" est devenu un best-seller dans le monde entier.


    Un homme et une femme n’ont ni la même conception de l’amour, ni le même code comportemental ou linguistique pour l’exprimer.

    Les dissemblances sont si fortes que, l'auteur n’hésite pas à les comparer à des êtres débarqués de deux planètes différentes :

    Mars pour les hommes, qui importent dans la sphère affective les valeurs de l’action, du pouvoir, de la compétence ;


    Vénus pour les femmes, qui privilégient l’expression des émotions, l’harmonie des échanges, la créativité.

      

    Ce livre met l’accent sur une chose essentielle : les hommes et les femmes sont différents tant dans leur manière de penser que dans leur manière de s’exprimer.


    L’auteur nous apprend donc à travers ce livre à mieux comprendre le sexe opposé et à savoir parler dans son langage.

    C'est un pas vers une acceptation des différences entre hommes et femmes… et acceptation des différences de l'autre


    Même si ce livre porte sur les relations personnelles et amoureuses,  beaucoup s'en sont inspiré aussi pour mieux communiquer sur le lieu de travail. 

      

     

    Le langage

      

    Sur Mars, le langage sert avant tout à résoudre les problèmes et à mener à bien les tâches quotidiennes ;


    Sur Vénus, il est employé également pour réduire le stress, apporter un certain bien-être, cimenter les liens personnels et, enfin, stimuler la créativité. [...]

    "Mais tu ne m'écoutes pas", dit la femme… Oui, les hommes n'écoutent pas toujours, surtout si on attend d'eux qu'ils écoutent. Quand ils écoutent, ils cherchent en même temps à donner des conseils, des solutions aux problèmes évoqués. Or la femme veut qu'on l'écoute mais ne cherche pas des conseils pour autant…
    "J'ai pas envie d'en parler" dit l'homme… Quand un homme vit une période difficile, il se replie, retrouve ses forces et son assurance dans cette solitude, dans sa caverne.

    Et puis les mots n'ont pas le même sens de la femme à l'homme. Il faut un dictionnaire, un interprète pour passer d'un langage à l'autre.


    Les hommes et les femmes ne s’expriment pas de la même façon :

    les femmes s’expriment en donnant leurs sentiments tandis que les hommes s’expriment en donnant des informations.
     
    C’est cette différence dans leur manière de parler qui est à l’origine de malentendus dans la compréhension de la phrase et peut créer des disputes.
     
    Par exemple une femme qui a le besoin de sortir peut dire à son homme :


     « On ne sort jamais »


     En disant cela, elle exprime son désir de sortir plus souvent mais l’homme va comprendre la phrase au 1er degré et peut lui répondre :


     « C’est faux, on est déjà sorti une fois cette semaine. »


     Et la femme peut le prendre mal car elle se sentira incomprise.


    Le défi des hommes et des femmes est donc de s’adapter au langage de l’autre pour mieux le comprendre.

      

     

    Face au stress


     
    Quand ils sont stressés les hommes « s’enferment dans leur caverne ». Ils préfèrent s’isoler et essayer de résoudre le problème par eux-même. Pendant ce temps là, ils ne sont pas disponible pour leur partenaire.
    La femme ne doit pas s’inquiéter et laisser son homme dans son coin jusqu’à ce qu’il soit « sorti de sa caverne » et soit à nouveau disponible pour elle. Si elle ressent le besoin de lui parler, il vaut mieux qu’elle lui écrive une lettre. Elle doit comprendre que cet isolement ne vient pas d’elle mais du besoin de son homme d’être seul.
     
    A l'inverse, quand les femmes sont stressées, elles ont besoin de parler.
     
    Elles veulent parler de leur problème et de ce qu’elles ressentent. Elles ont besoin de tout analyser dans les moindres détails car parler leur fait du bien. Cependant elle ne doivent pas oublier de signaler à leurs partenaire combien elles l’aiment et combien elles apprécient qu’il les écoute.
     
    L'homme doit réagir en apportant une oreille attentive, rien qu’en soutenant sa femme il lui sera d’une aide inestimable et elle lui en sera raconnaissante.

     

      

    Leurs motivations

     

    Ce qui motive un homme, c’est l’amour que sa femme lui porte. Un homme est prêt à donner ce qu’il y a de meilleur en lui pour satisfaire sa femme, il aime savoir que sa femme a besoin de lui.
    Certains hommes ont tellement peur de ne pas réussir à aider leur femme qu’ils préfèrent ne rien faire. C’est pourquoi une femme doit montrer de l’amour et de la reconnaissance chaque fois qu’un homme l’aide et lui faire comprendre qu’il a le droit de faire des erreurs.
     
    Ce qui motive une femme, c’est de sentir que son homme l’aime et la soutient. Elle a besoin de ressentir sa présence.
    Certaines femmes donnent beaucoup trop à leur homme, en croyant que leur partenaire réagira en leur donnant beaucoup en retour. Mais ce n’est pas le cas : les femmes doivent avant tout apprendre à moins donner.

    John Gray compare les hommes à des élastiques car ils éprouvent naturellement le besoin de s’éloigner de leur femme, mais une fois qu’ils sont arrivés au maximum de leur éloignement, ils n’ont qu’une envie: revenir auprès de leur partenaire.


    Une femme ne devrait pas s’inquiéter quand elle voit que son homme est en train de s’éloigner d’elle mais le laisser faire. Si elle le laisse s’éloigner sans résister, il reviendra beaucoup plus vite.


    C’est dans la nature de l’homme de jongler entre son besoin d’intimité et son besoin d’autonomie et il faut respecter cela.
    Une femme ne devrait pas essayer d’avoir une conversation sérieuse avec un homme qui est en train de s’éloigner. Pour cela elle doit attendre le bon moment : quand il sera revenu auprès d’elle et qu’il sera bien plus réceptif.
     
    Une femme peut empêcher un homme de s’éloigner en le poursuivant physiquement, mentalement (culpabilité). Ou bien, quand il est revenu, elle peut le punir de s’être éloigné physiquement (rejet) ou mentalement (reproche). Le problème est qu’en agissant ainsi, elle le rend craintif et nerveux, il n’éprouvera plus autant de plaisir à être auprès d’elle.

    John Gray compare les femmes à des vagues parce qu’elles peuvent aller très bien, avoir le moral au beau fixe, puis leur moral peut redescendre progressivement au plus bas sans aucune raison particulière.
     
    La plupart des hommes pensent que les variations d’humeur de leur femme sont dûes à leurs attitudes alors que souvent, ça n’a rien à voir avec eux.
    Quand elle commence à se sentir mal, une femme a besoin du soutien de son homme, mais cela ne l’empêche pas d’avoir besoin de toucher le « fond du puit » pour pouvoir remonter la pente.
     
    Quand elle est au creux de la vague une femme pense à ce qui lui manque. Quand elle est en haut de la vague, elle pense à tout ce qu’elle a. C’est pourquoi un homme ne devrait pas se dire que les problèmes sont réglés une bonne fois pour toutes quand sa femme va mieux, ils réapparaitront forcément quand sa femme sera au plus mal. Tout cela est une question de cycles.
     
    Tout ce qu’un homme peut faire quand sa femme est au creux de la vague est donc de l’écouter et la soutenir en attendant qu’elle se sente mieux. Ainsi elle aura confiance en lui et en son couple.

      

    Besoins émotionnels :

      

    Les femmes et les hommes n’ont pas les mêmes besoins émotionnels.


    On apporte  souvent au sexe opposé ce qu’on aimerait recevoir plutôt  que ce dont il a besoin réellement
     
    Une femme attendra :


    que son partenaire lui donne de l’attention en l’écoutant et en s’intéressant à elle ;


    qu’il la comprenne en la soutenant plutôt qu’en lui donnant des solutions ;


    qu’il la respecte en ne se contrariant pas pour ce qu’elle ressent ;


    qu’il fasse preuve de dévouement en la faisant passer avant son travail ;


    qu’il reconnaisse la légitimité de ses sentiments en comprenant sa souffrance plutôt qu’en la lui reprochant ;  

    qu’il la rassure en lui répondant quand elle lui parle et en la réconfortant.
     
    Un homme attendra :


    que sa partenaire lui fasse confiance en ne lui donnant pas des conseils en permanence ;

    qu’elle l’accepte en n’essayant pas de le faire changer ;
     

    qu’elle l’apprécie en étant reconnaissante pour ce qu’il fait , qu’elle l’admire en ne lui disant pas ce qu’il doit être


    qu’elle l’approuve en le considérant comme quelqu’un de bien ;


    qu’elle l’encourage en le poussant à faire des choses par lui même .
     
    Ces besoins sont complémentaires entre eux, c’est-à-dire que quand l’un comble le besoin de l’autre, l’autre y répond en comblant son besoin complémentaire. Par exemple si l’homme écoute sa femme avec attention, celle-ci lui fera confiance en toute occasion.
     

     


    Les disputes :
     

    Les hommes et les femmes se disputent plus pour la manière dont les choses sont dites (ton et mots utilisés) que pour ce qu’ils veulent dire.
    Quand on aime quelqu’un, on a du mal à écouter son point de vue sans s’énerver.
    Les disputes ont souvent lieu parce qu’on ne se sent pas aimé ou que nos besoins primaires ne sont pas comblés.
     
    Des discussions sont parfois nécessaires au sein du couple pour remettre les choses à plat mais quand celles-ci se transforment en disputes à répétitions elles peuvent signer la destruction du couple.
     
    Il est possible de parler de ce qui ne va pas et de trouver un terrain d’entente, sans avoir besoin de se disputer.

    La raison pour laquelle les couples se disputent quand tout va bien est que quand on aime et qu’on se sent aimé le passé refait surface et avec lui toutes les blessures et émotions négatives qui ont besoin d’être guéris.
     
    La blessure que l’on éprouve envers son partenaire est en réalité constituée à 90% d’une blessure passée qui se réveille en nous et à 10% seulement de ce qui se passe actuellement.

    Chaque fois qu’on est bléssé par son partenaire, il peut être nécessaire de se poser la question  "En quoi ce qui me blesse est-il en lien avec mon passé ? "

     

     


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    Masaru emoto, chercheur japonais, auteur de plusieurs ouvrages publiés dans le monde entier, critiqué par une partie de la communauté scientifique pour une insuffisance contestée de ses procédures expérimentales, est mondialement connu pour sa théorie sur les effets de la musique, de la pensée et des émotions sur les structures de l'eau, les cristaux des molécules notamment.

    Le docteur Emeto développe une théorie selon laquelle la structure de l'eau est modifiable par des ondes, y compris celles émises par la pensée.

    Pour tenter de prouver l’hyperréceptivité de l’eau, ce Docteur en médecine alternative avait eu l’idée, il y a une dizaine d’années, de soumettre plusieurs échantillons d’eau distillée - du robinet, de pluie, de source ou de rivière - à des mots, des sentiments, une ambiance musicale, des prières. Puis de les congeler pour révéler la vraie nature de l’eau, et photographier sa structure au microscope électronique.

    Il a ainsi remarqué,  que certains échantillons d’eau distillée disposés dans des flacons soumis à de bonnes vibrations (musiques, prières, chants) ou portant une étiquette avec mots positifs : amour, merci, paix etc…,  donnaient de très beaux cristaux d’une forme hexagonale.
    Tandis que d’autres soumis à des mots négatifs écrits sur l’étiquette,  à de la musique « heavy metal »  ou à des ondes électromagnétiques ne formaient aucun cristal ou alors un cristal incomplet.

      

    L’eau est vitale et l’eau est ce que nous sommes. Quand on sait qu’on est composé à plus de 70% d’eau (90% pour les bébés) on comprend à quel point l’information qu’on ingurgite et tous les messages que l’on s’adressent peuvent influencer notre bien-être et de manière plus large notre santé !


    Au-delà des découvertes scientifiques, Masatu Emoto insiste sur ce que nous enseigne l’eau, un art de vivre respectueux de nous-mêmes, de l’autre et de l’environnement.


    « Il se pourrait que les événements qui se produisent dans nos vies deviennent les mémoires enregistrées par l’eau, qui demeurent dans nos corps et sont peut-être ce que nous appelons notre âme. »

     

    L’eau est un mystère central de la vie. Sous nos yeux à chaque instant, elle attend que nous prêtions attention à ce qu’elle nous transmet.

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    "Tout d'abord vous devez briller avec des vibrations positives et hautement spirituelles, et être empli d'amour. Afin d'y parvenir, je pense qu'il importe de vous aimer, de vous remercier et de vous respecter. Si c'est le cas, alors chacune de ces vibrations sera envoyée dans le monde et le cosmos, et la grande symphonie de cette vibration harmonieuse recouvrira notre planète de vagues d'amour qui permettront de nourrir notre vie céleste. C'est le message de l'eau."

     Dr Masaru Emoto

     


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     - Quand vous ne dites pas la vérité aux gens, vous leur fournissez la tentation de contourner vos arguments, ce qui vous amène à mentir de nouveau. C’est d’ailleurs ce qui s’est passé. Au bout du compte, vous vous retrouvez contraint de faire quelque chose contre votre volonté, tel que manger un mets que vous n’aimez pas… Vous êtes donc doublement pénalisé.


    - Doublement ?


    - Oui, parce que mentir est avant tout mauvais pour soi. Un peu comme si cela générait une énergie négative que l’on accumulerait en soi. Essayez la vérité : vous verrez, c’est libérateur, et on se sent beaucoup plus léger d’un seul coup.

     

    Laurent Gounelle


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    Météo

     

    Le voyageur : "Quel temps aurons nous demain ?"

     

    Le berger : "La sorte de temps que j'aime bien."

     

    Le voyageur : "Comment savez-vous que ce sera la sorte de temps que vous aimez bien ?"

     

    Le berger : "Je me suis rendu compte, Monsieur, que je ne peux pas obtenir ce que j'aime, alors, j'ai appris à aimer ce qui m'est donné. C'est pourquoi je suis parfaitement sûr que nous allons avoir la sorte de temps que j'aime bien".

     

      

    Bonheur et malheur résident dans la manière dont nous prenons les choses, non dans la nature même de ces choses.

     

     


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  • Je suis ?

    Le docteur Milton Erickson était un psychiatre américain, connu et reconnu. Il a beaucoup puisé dans ses propres souvenirs comme dans les expériences de ses patients pour raconter des histoires, créer des métaphores.

    A l'âge de 17 ans, il est atteint d'une attaque de poliomyélite. Il entend un soir les médecins annoncer à sa mère qu'il est condamné et qu'il ne verra probablement pas l'aurore. Le jeune Milton demande alors que les meubles de sa chambre soient changés de place de manière à pouvoir contempler le lever du soleil le lendemain matin.

    Son vœu est exhaussé et il peut admirer le lever du soleil. Mais il sombre dans le coma et à son réveil, trois jours plus tard, il est paralysé. Seuls ses yeux restent mobiles et ses oreilles attentives. Pendant des mois, il a tout le temps d'observer, écouter, ressentir le monde autour de lui. Un de ses principaux sujets d'observation est sa petite sœur qui apprend à marcher. Il étudie comment se fait l'apprentissage de la marche et s'exerce à retrouver ou visualiser mouvements et sensations dans son corps. C'est ainsi qu'il fait sa propre rééducation.

    A 21 ans, il entre en première année de médecine et c'est en troisième année qu'il découvre l'hypnose avec les séminaires du Dr Hull (1923-1924).

    Il se marie une première fois en 1923. De cette union naîtront trois enfants. La séparation intervient 10 ans plus tard et c'est lui qui a la garde des enfants.

    En 1928, il est médecin et exerce en psychiatrie comme assistant au Rhode Island State Hospital, puis devient chef du service de recherche au Worcester State Hospital dans le Massachussetts, de 1930 à 1934.

    Il s'installe dans le Michigan en 1934 où il est nommé directeur de la recherche psychiatrique au Wayne County Hospital. Cette même année, il rencontre la psychologue Elisabeth Moore dont il aura 5 enfants. Sa deuxième femme restera à ses côtés jusqu'à sa mort. De 1939 à 1948, il est directeur de la recherche et de la formation psychiatrique.

    Le climat humide et froid du Michigan lui provoquant allergies et douleurs (séquelles de la polio), il part pour l'Arizona avec sa famille et ouvre un cabinet en libéral à son domicile de Phoenix.

    Une deuxième attaque de poliomyélite l'atteint à l'âge de 51 ans. C'est la douleur plus que la paralysie qui le fait souffrir. Et malgré cela, il poursuit son exercice, ou plutôt son art, et continue ses consultations, conférences, enseignements et recherches sur l'hypnose.

    Il décède le 25 mars 1980 d'un choc infectieux

     


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