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    Une vieille dame s'arrête un soir sur un restaurant d'autoroute.

    Une fois commandée au comptoir, elle prend sa soupe puis va s'asseoir toute seule à une table. Elle se rend compte qu'elle a oublié de prendre du sel. Elle se lève, erre un peu dans le restaurant avant d'en trouver, et retourne à sa table.

    Mais en revenant, elle y trouve assis un homme, un noir, qui plonge sa cuillère dans le bol de soupe et la mange lentement.

     

     

    « Oh! Il a du culot ce noir! pense la brave dame. Je lui apprendrais bien les bonnes manières. »

    Mais elle s'assied sur le côté de la table, et charitablement le laisse manger un peu de sa soupe. Tirant un peu le bol à elle, elle plonge sa cuillère elle aussi, cherchant à partager au moins cette soupe avec lui. Le noir retire doucement le bol vers lui, et continue de manger. La dame se remet à le tirer légèrement vers elle, pour pouvoir y avoir accès. Et ils finissent la soupe ainsi. Alors le noir se lève, lui fait signe de patienter, et revient avec une portion de frite énorme, qu'il partage avec elle, comme la soupe. Enfin ils se saluent, et la dame part aux toilettes. Mais quand elle revient, elle veut prendre son sac pour partir, et découvre qu'il n'est plus au pied de la chaise.

    Bol de soupe

     

      

    « Ah! J'aurais bien dû me méfier de ce noir! »

      

     

    Elle hurle dans tout le restaurant, criant au voleur, jusqu'à ce que finalement on retrouve son sac, posé au pied d'une table où repose un bol de soupe refroidit... son bol auquel personne n'a touché.

    C'était elle qui s'était trompé de table et avait partagé le repas de l'homme.

      


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  • Pendant quatre mois, une équipe d'Envoyé Spécial a enquêté sur les produits chimiques utilisés pour  confectionner nos habits.

    Elle a découvert que certaines usines asiatiques utilisaient des substances potentiellement dangereuses pour notre santé.

    Une analyse de nombreux vêtements de marques célèbres, fabriqués en Asie et vendus en France, a montré que plus de la moitié contenaient des perturbateurs endocriniens.

      

    A voir


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    Bruno Gröning ( 1906-1959), est un prédicateur et guérisseur spirituel allemand. 

     

    Il fit sensation grâce au succès de ses guérisons et transmit, par ses écrits et ses conférences, la connaissance d'une force spirituelle curative : der Heilstrom, le « courant guérisseur » que les peuples anciens savaient capter, mais dont l'homme moderne se serait coupé en ne vivant plus en harmonie avec la nature. 

     

    Cette force, bien connue des grands initiés et des sages, qu'ils soient indo-européens et la nomment « prana » ou asiatiques et l'appellent le « chi », relierait l'âme et le corps et permettrait à l'esprit de dominer la matière. 


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    But de l'expérience

     

    Il était une fois un modeste paysan de la vieille Russie. Il était veuf et n'avait qu'un fils.

    Un jour, son cheval disparut. Tous ses voisins le plaignirent, en disant qu'une bien triste chose était arrivée.

    - "Peut-être que oui, peut-être que non", répondit-il.

    Trois jours plus tard, son cheval revint accompagné de trois chevaux sauvages. Les voisins l'envièrent et lui affirmèrent :

    - "Quelle chance tu as !".

     A quoi il répondit : "Peut-être que oui, peut-être que non".

    Son fils tenta de monter l'un des chevaux sauvages, tomba et se cassa une jambe. Les voisins dirent :

    - "Quelle guigne !"

    - "Peut-être que oui, peut-être que non", répondit une nouvelle fois le paysan.

    Trois jours plus tard, les huissiers du tsar vinrent chercher tous les jeunes hommes valides pour les enrôler dans l'armée, et le fils du paysan ne fut pas enrôlé.

    - "Quelle chance tu as !" déclarèrent les voisins au vieux paysan.

      

    Nous ne voyons qu'un tout petit bout de notre réalité. Qui sait à quoi peuvent être utiles les expériences que nous vivons !

     

    Sagesse de LAO-TSEU


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    C'est écrit

     

    Une petite fille demande à son arrière-grand-mère :


    - Dis, mamie, quel âge as-tu ?

     

    Et l’aïeule qui se sent vieille, très vieille : 


     - Heu... je suis née en 1920... et nous sommes en 2012, non en 2014, ça fait donc 2014 moins 1920... heu ça fait....

     

     - Mais mamie, interrompt la petite, pourquoi tu te fatigues comme ça, tu n’as qu’à regarder dans ta petite culotte !

     

     - Dans ma petite culotte, comment ça dans ma petite culotte ?

     

     - Ben oui, moi quand je regarde dans ma petite culotte, j’ai une étiquette, c’est marqué "5 ans" !


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  • C'est Génial

     

     

    Un roi africain avait un ami d'enfance qui était très proche de lui.

    Cet ami avait une habitude curieuse : quel que soit l'évènement qui lui arrivait dans la vie, positif ou négatif, il disait "C'est génial !"

    Un jour le roi et son ami partirent à la chasse. Son ami prépara les fusils pour le roi. Mais il fit sans doute une bétise, car un des fusils explosa dans les mains du roi et le priva de son pouce.

    Au moment où cet accident arriva, l'ami dit, comme d'habitude : "C'est génial !".

     A cela le roi, qui était vraiment en colère, lui dit :

    "Non, ce n'est pas génial du tout" et en donna la preuve à son ami en le jetant en prison.

     

     Un an plus tard, le roi chassait hors de son royaume et des cannibales le capturèrent et le firent prisonnier dans leur village. Ils l'attachèrent à un tronc, mirent du bois autour de lui, et s'apprêtèrent à le faire griller vif pour le manger. Mais, au moment où ils allaient mettre le feu, ils s'aperçurent qu'il lui manquait un pouce. Une de leurs croyances étant qu'en le mangeant ils leur arriverait la même chose, ils détachèrent le roi et le laissèrent partir.

     Sur le chemin du retour, exténué, choqué, il se souvint des circonstances dans lesquelles il avait perdu son pouce.

    A peine arrivé, il se fit conduire à la prison pour parler avec son ami.

    "Tu avais raison, mon ami, dit-il, c'était génial que je perde mon pouce."

     Et il raconta ce qui lui était arrivé à son ami.

    "Je te supplie de me pardonner de t'avoir laissé croupir en prison si longtemps. C'était mal de ma part de t'avoir fait cela."

     Son ami lui répondit : "Mais non, c'était génial au contraire !"

    "Qu'est-ce que tu veux dire ? Comment le fait de te jeter en prison, toi, mon ami, pourrait-il être génial ?"

     "Si je n'avais pas été en prison j'aurais été avec toi. Et ils m'auraient mangé."

      


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    Vos psychiatres ont reconnu ce triumvirat et l'ont appelé :

    conscient, subconscient et supraconscient.

    Vos philosophes l'ont appelé le ça, le moi et le surmoi.

    La science l'appelle énergie, matière et antimatière.

    Les poètes parlent d'esprit, de coeur et d'âme.

    Les penseurs du Nouvel Âge font référence au corps, à l'esprit et à l'âme.

    Ton temps est divisé en passé, présent et futur.

    Ne serait-ce pas la même chose que subconscient, conscient et supraconscient ?

    De même, l'espace est divisé en trois : ici, là et l'espace entre les deux.

     

    Ce qui est difficile, insaisissable, c'est de définir et de décrire l'espace entre les deux. Dès qu'on se met à définir ou à décrire l'espace que l'on décrit devient «ici» ou «là». Et pourtant, nous  savons que cet «espace entre les deux» existe. C'est ce qui maintient «ici» et «là» en place; tout comme l'éternel maintenant maintient en place «avant» et «après».  

    Ces trois aspects de toi sont en réalité trois énergies. Tu pourrais les appeler :

    pensée, parole et action.

    Les trois mis ensemble produisent un résultat qui, dans ton langage et ta compréhension, s'appelle un sentiment ou une expérience.   

    Ton âme (subconscient, ça, esprit, passé, etc.) est la somme de tous les sentiments que tu as jamais eus (créés). Ta conscience de certains d'entre eux s'appelle ta mémoire. Lorsque tu as un souvenir, on dit que tu te r-appelles (re-member, NdT). Cela veut dire : remettre ensemble. Rassembler les parties.

    Lorsque tu rassembleras toutes les parties de toi, tu te seras r-appelé Qui Tu Es Vraiment.

     

    Neale Donald Walsch

     


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  • Camu camu est petite baie originaire d’Amazonie péruvienne

     Ce petit fruit contient le plus de vitamine C jamais enregistré dans un fruit. Riche en vitamines et minéraux, mais aussi en phosphore, protéines, fer et calcium, c’est aussi une excellente source de potassium.

     

    Camu camu

    Le camu camu peut se consommer sous la forme de jus, nectar, confitures, crème glacée, yaourt, comprimés , poudre.

    Un verre de camu-camu est l’équivalent de 40 verres de jus d’orange.

     le Camu-camu favorise toutes les fonctions métaboliques nécessitant de la vitamine  C :

     

    Renforce le système immunitaire


    Favorise la production de collagène


     Puissant antioxydant


    Favorise la santé des gencives


    Favorise la fonction cardiovasculaire


    Favorise la défense contre le scorbut


    Favorise l’absorption de la vitamine E


    Favorise l’absorption du Fer


    Renforce les vaisseaux sanguins


    Favorise la cicatrisation des blessures

     


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    Une jeune femme va chez sa mère et lui dit que sa vie est tellement difficile qu'elle ne sait plus si elle peut continuer. Elle veut abandonner, elle est fatiguée de se battre tout le temps. Il semble qu'aussitôt qu'un problème est réglé, un autre apparaît.

    Sa mère l'amena dans la cuisine. Elle remplit trois chaudrons d'eau et les place chacun sur la cuisinière à feu élevé. Bientôt, l'eau commence à bouillir.

    Dans le premier chaudron, elle place des carottes, dans le deuxième, elle met des œufs et dans le troisième, elle met des grains de café moulus. Elle les laisse bouillir sur le feu sans dire un mot. Après 20 minutes, elle retourne à la cuisinière. Elle sort les carottes et les place dans un bol. Elle sort les œufs et les place dans un bol. Puis, elle verse le café dans une carafe.

    Se tournant vers sa fille, elle dit : "Dis-moi, que vois-tu?"

      

     

      

    "Des carottes, des œufs et du café", répondit sa fille.

    La femme l'amena plus près et lui demanda de toucher les carottes. La fille les toucha et nota qu'elles étaient toutes molles et souples. La mère lui demanda alors de prendre un œuf et de le briser. La fille enleva la coquille d'un œuf et observa qu'il était cuit dur. Finalement, la mère lui demande de goûter au café. La fille sourit comme elle goûtait son arôme riche.

    La fille demanda alors, "Qu'est-ce que ça veut dire maman?"

    Sa mère lui expliqua que chaque objet avait fait face à la même eau bouillante, mais que chacun avait réagi différemment.

    - La carotte y est entrée forte, dure et solide. Mais après être passée dans l'eau bouillante, elle a ramolli et est devenue faible.


    - L'oeuf était fragile avec l'intérieur fluide. Mais après être passé dans l'eau bouillante, son intérieur est devenu dur.


    - Quant aux grains de café, eux, ont réagi de façon unique. Après avoir été dans l'eau bouillante, ils ont changé l'eau.

     


    Lorsque l'adversité frappe à ta porte, comment réponds-tu? Es-tu une carotte, un œuf ou un grain de café?"


    - Suis-je la carotte qui semble forte, mais qui dans la douleur et l'adversité devient molle et perd sa force?

    - Suis-je un œuf qui commence avec un cœur malléable, mais change avec les problèmes? Ai-je un esprit fluide qui devient dur et inflexible dans la douleur? Est-ce que ma coquille ne change pas, mais mon intérieur devient encore plus dur?

    - Ou suis-je comme un grain de café? Le grain change l'eau, il change la source de sa douleur. Lorsque l'eau devient chaude, il relâche sa fragrance et sa saveur. Si tu es comme un grain de café, tu deviens meilleure et change la situation autour de toi lorsque les choses en sont à leur pire.


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    Ce que la vie m'a appris

     

    Je devrais plutôt tenter de dire ce que les rencontres, les séparations, les découvertes, les éblouissements comme les désespérances m’ont appris dans le sens de me découvrir, de me construire, d’influencer le déroulement de mon existence.

    J’ai ainsi appris que la vie n’est faite que de rencontres et de séparations et qu’il nous appartient de les vivre en acceptant de nous responsabiliser face à chacune.

    J’ai appris encore qu’il y a toujours une part d’imprévisible dans le déroulement des jours et donc qu’il m’appartenait de savoir accueillir les cadeaux inouïs ou les blessures qui peuvent surgir dans l’immensité d’un jour.

    J’ai appris bien sûr à vivre au présent, à entrer de plain-pied dans l’instant, à ne pas rester enfermé dans mon passé ou me laisser envahir par des projections sur un futur trop chimérique.

    J’ai appris tardivement à remercier, chaque matin, la Vie d’être présente en moi et autour de moi, à l’honorer chaque fois que cela m’est possible, à la respecter en toute occasion, à la dynamiser avec mes ressources et mes limites.

    J’ai appris difficilement à m’aimer, non d’un amour narcissique ou égocentrique (même si la tentation était grande) mais d’un amour de bienveillance, de respect et de tolérance.

    J’ai appris avec beaucoup de tâtonnements à me respecter en osant dire non quand je suis confronté à des demandes qui ne correspondent pas à mes possibles ou à ma sensibilité.

    J’ai appris avec enthousiasme que la beauté est partout, dans le vol d’un oiseau, comme dans le geste d’un enfant pour tenter de capter le vol d’un papillon ou encore dans le sourire d’un vieillard qui croise mon chemin.

    J’ai appris patiemment que nul ne sait à l’avance la durée de vie d’un amour et que toute relation amoureuse est une relation à risques. Des risques que j’ai pris.

    J’ai appris douloureusement que je n’avais pas assez pris de temps pour regarder mes enfants quand ils étaient enfants, que j’aurais dû savoir jouer et rire avec eux, plus souvent et surtout chaque fois qu’ ils me sollicitaient ; que je n’avais pas su toujours les entendre et les accueillir dans leurs attentes profondes et surtout que j’avais trop souvent confondu mon amour pour eux avec quelques unes de mes peurs, tant je voulais le meilleur pour eux, tant je désirais les protéger des risques (que j’imaginais) de la vie.

    J’ai appris avec beaucoup de surprise que le temps s’accélérait en vieillissant et qu’il était important non pas d’ajouter des années à la vie, mais de la vie aux années.

    J’ai appris malgré moi que je savais beaucoup de choses avec ma tête et peu de choses avec mon cœur.

    J’ai appris que je pouvais oser demander, si je prenais le risque de la réponse de l’autre, aussi frustrante ou décevante qu’elle puisse être, que je pouvais recevoir sans me sentir obligé de rendre, que je pouvais donner sans envahir l’autre et refuser sans le blesser.

    J’ai appris sans même le vouloir, que j’avais des besoins et qu’il ne fallait pas les confondre avec des désirs.

    J’ai appris avec soulagement que je pouvais désapprendre tout l’inutile dont je me suis encombré pendant des années.

    J’ai appris joyeusement à planter des arbres. C’est le cadeau le plus vivant que je peux faire jusqu’à ma mort à cette planète merveilleuse qui a accueilli mes ancêtres et surtout mes géniteurs.

    J’ai appris doucement à recevoir le silence et à méditer quelques minutes chaque jour pour laisser aux vibrations de l’univers la possibilité de me rejoindre et de m’apprivoiser encore un peu.

    Oui j’ai appris beaucoup et pourtant je cherche encore l’essentiel.  

     

    Jacques Salomé


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  • David Foenkinos, écrivain, présente son 19ème roman intitulé “La vie heureuse” publié aux éditions Gallimard.

    Par le biais de du héros il aborde la “cercueil thérapie”.

    Une pratique présente notamment en Corée ou au Japon qui consiste à assister à ses propres funérailles en s'enfermant dans un cercueil pour mieux nous rappeler à quel point la vie est précieuse

     

    Plusieurs études suggèrent que réfléchir à la mort serait bénéfique sur le plan psychologique.

    « J’ai mené plusieurs expériences au cours desquelles les participants devaient écrire leurs pensées sur la mort pendant quelques minutes par jour. Au bout d’une semaine, cela avait amélioré leur confiance dans leurs propres capacités et leur résilience, et diminué leur anxiété générale » ,  Nathan Heflick, professeur en psychologie . 

     


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    Cerveau droit et gauche ::))

     

     

    Le test du cerveau est un jeu amusant et perspicace qui nous aide à en savoir plus sur nous-mêmes et notre façon de penser. Il n'y a pas de bonnes ou mauvaises réponse, il teste simplement l'équilibre entre les hémisphères droit et gauche du cerveau.

    Le test de cerveau n'est pas mesurer la connaissance comme un jeu d'entraînement de cerveau fait, et il n'est pas conçu pour le développement du cerveau, mais il nous apprend beaucoup sur notre cerveau ; le résultat révèle aux utilisateurs combien ils utilisent les hémisphères droit et gauche du cerveau.

    Test

     Cerveau droit et gauche ::))

    Nos hémisphères ont un mode de pensée bien différente. En règle générale , les hommes se serviraient plus du cerveau gauche , celui-ci étouffant par sa logique le cerveau droit intuitif et sentimental.


    Les personnes les plus créatives sont celles qui utilisent au mieux l'hémisphère approprié à la tâche à effectuer.

    Le cerveau humain est organisé pour fonctionner en tant qu’unité parfaite dans toutes les circonstances de la vie. Bien que ces deux hémisphères aient des fonctions bien distinctes, nous ne pouvons fonctionner de manière optimale que si les deux cerveaux sont mobilisés en même temps.


    Le problème est de développer un hémisphère plus que l’autre, ce qui déséquilibre l’ensemble.
     
    Sous l’influence de l’éducation, de la société et des préjugés qui nous entourent, nous limitons à partir de l’âge de trois ans notre capacité à mobiliser les deux cerveaux. Et nous choisissons inconsciemment l’un ou l’autre.
     
    Dans notre société occidentale, la plupart du temps pour ne pas dire toujours, nous optons pour le cerveau gauche, rationnel, organisé, limité qui va suivre les règles imposées. Nous laissons de côté notre côté «artiste», créatif, spontané.
     
    Nous réfléchissons plus que nécessaire avant d’agir au point de ne plus être ni «naturel», ni «authentique», ni spontané».

     

    La théorie veut que plus les hémisphères fonctionnent au même rythme, plus grand est le bien-être.

     

     

    Olivier Clerc

     


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    Ces petits riens qui font tout

    Si vous me demandez quels sont les vrais trésors aujourd'hui, à l'heure qu'il est, à cette époque de ma vie, je répondrais : la patience et l'humeur bonne.

    Oui : une bonne humeur. J'ai entendu, il n'y a pas longtemps, un plâtrier siffler, mais - comment dire...? - il avait mille rossignols dans sa poitrine, il était dans une pièce vide, il enlevait un vieux papier peint, il était seul depuis des heures à cette tâche et il sifflait. Et cette image m'a réjoui et j'ai eu comme l'intuition que cette humeur-là rinçait la vie, la lavait, comme si cette gaieté de l'artisan réveillait jusqu'à la dernière et la plus lointaine étoile dans le ciel.

    Ça, vous voyez, ce sont des riens, des moins que rien, des micro-événements, des choses minuscules, mais ce sont ces événements qui fracturent la vie, qui la rouvrent, qui l'aident à respirer à nouveau.

    Lorsque de tels événements adviennent, croyez-moi, vous le savez. Vous le savez parce qu'une sorte de gaieté vous vient. C'est sans valeur marchande, la gaieté, sans raison, sans explication ! Mais c'est comme si, tout d'un coup, la vie elle-même passait à votre fenêtre avec une couronne de lumière un peu de travers sur la tête. 

    Je vais vous donner un exemple que tout le monde va comprendre tout de suite. Quand on a trente ans à peu près, l'âge des bandes d'amis, et que c'est l'été, cette saison incroyablement belle, et que l'on tente de traverser une rivière sans trop se mouiller, que fait-on ? On passe d'un galet à l'autre. On peut gagner, c'est-à-dire arriver sur l'autre rive indemne. Mais on peut aussi perdre tout d'un coup, glisser brusquement, tomber, se mouiller... et s'apercevoir que perdre, c'est encore plus drôle que de gagner, et que ce n'est pas grave !

    Ce qui comptait, ce n'était pas d'atteindre l'autre rive indemne mais d'être ensemble, vivant, de se réjouir de petits riens comme ceux-là.

     

    Christian Bobin


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  • Les rats sont d'excellents nageurs.

    Pour vérifier cette capacité, des scientifiques du département d'étude du comportement de l'Université de Nancy ont disposé une cage avec une seule sortie, un tunnel menant sous l'eau d'une petite piscine. Pas de possibilité de remonter à la surface, le haut est bouché par une plaque.

    Les rats doivent donc nager en apnée pour traverser la piscine et aller chercher de la nourriture à un distributeur de graines placé à l'autre bout de la piscine. Au début, tous les rats ont essayé de nager. Mais peu à peu ils se sont répartis les rôles.

    Sur des cages comprenant six rats, sont spontanément apparus :

    deux rats exploiteurs, deux rats exploités, un rat autonome et un rat souffre-douleur.


    Les exploités nagent pour aller chercher les graines et les exploiteurs raflent leur pactole. Une fois les exploiteurs repus, les exploités sont autorisés à repartir se nourrir eux-mêmes.


    L'autonome est un rat qui nage pour obtenir ses graines et se bat férocement au retour pour les manger seul.

    Quant au souffre-douleur, n'étant capable ni de nager ni de terroriser les autres, il n'a pas d'autre choix que de se contenter des miettes.


    Tous les rats maltraitent le souffre-douleur et tous les exploiteurs frappent les exploités, sans doute pour rappeler à chacun son rôle.

    Mais le plus troublant est que si l'on réunit tous les exploiteurs dans une même cage, ils se battront toute la nuit et au matin réapparaîtront de nouveau deux exploiteurs, deux exploités, un autonome et un souffre-douleur.


    Il en ira de même si on rassemble des exploités, des autonomes ou des souffre-douleur. Dans tous les cas, cette répartition des rôles reprend le dessus.

                                        _______________________________


    L'expérimentateur a augmenté le nombre des rats jusqu'à en introduire deux cents dans la cage. Longue bataille nocturne.

    Au matin, apparut une classe de super-exploiteurs ayant créé plusieurs strates de sous-fifres afin de répercuter leur autorité en se fatiguant encore moins.

    Ils n'avaient même plus besoin de terroriser les exploités, d'autres le faisaient à leur place.

    Autre surprise : à l'autre bout de l'échelle les souffre-douleur étaient encore plus martyrisés. Comme en guise d'avertissement trois d'entre eux avaient été entièrement dépecés par leurs congénères et crucifiés sur la grille de la cage.

                                      _____________________


    Les scientifiques de Nancy sont allés plus loin encore dans leurs recherches.

    Ils ont ouvert les crânes de leurs sujets et disséqué leurs cerveaux.

    Ils ont découvert que ceux qui avaient le plus de molécules de stress n'étaient pas les souffre-douleur ou les exploités, mais bel et bien les exploiteurs qui tremblaient de perdre leur statut de privilégiés et d'être obligés de devoir nager à leur tour pour se nourrir.


     


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    Chamanisme

      

    Le chamanisme est avant tout un manière de vivre en harmonie avec le monde qui nous entoure et avec lequel nous sommes en connexion.

    C'est la plus ancienne méthode permettant d'utiliser les états de conscience modifiés pour trouver des solutions à des problèmes et pour soigner.

     Les chamans furent les premiers guérisseurs; ils étaient tout à la fois conseillers spirituels, sages et visionnaires. Les éthnologues ont découvert des peintures rupestres attestant qu'il y avait déjà des chamans il y a trente mille ans. Le chamanisme traditionnel a survécu jusqu'à aujourd'hui dans des régions d'Amérique, d'Afrique, d'Australie, d'Europe du nord et de Sibérie restées à l'écart de la civilisation

    Modifier son état de conscience pour voyager dans le monde des esprits afin d’en recevoir guérison, pouvoir et enseignements, telle est la définition qui regroupe l’ensemble des pratiques chamaniques.

    Le chamanisme est fortement lié à la nature et à la vie en simplicité que cette dernière nous suggère. Ce sont les êtres de la nature qui nous enseignent, et pour bien les connaître, nous devons les côtoyer, dans la vie et dans le rêve.

    On a tous un chaman en soi. Suffit de le réveiller


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  • Chat


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  • C’était un jour de fête du Livre, à la fin des années 1990, dans les salons de la Mairie de Paris.

    J’avais repéré depuis quelques minutes un petit monsieur entre deux âges qui, en retrait de mon stand, attendait une accalmie dans mes dédicaces. Il tenait sous le bras un énorme dossier vert, et je m’attendais au pire.

    Chaque Salon du livre nous réserve son lot d’admirateurs qui viennent nous soumettre un manuscrit. N’étant pas éditeur, je me promets toujours de répondre non merci, et je repars souvent avec un excédent de bagages, parce que j’ai nourri moi aussi, jadis, l’espoir illusoire que mon destin littéraire dépendrait de mes auteurs favoris.


    Profitant d’un moment de répit où je rechargeais mon stylo, le monsieur au dossier vert s’avança vers ma table et attaqua d’une traite :


    - Pardon, mais je vous ai lu, alors je sais que je peux vous raconter ce qui m’est arrivé.

    Condensé à l’extrême, son récit dura tout au plus trois minutes :

    Ayant grimpé dans un arbre pour cueillir des cerises, un an plus tôt, il était tombé en brisant une branche qui lui avait ouvert la jambe gauche. Mal soignée, la plaie s’était infectée, et la gangrène s’y était mise. Lorsqu’il avait fini par se rendre à l’hôpital, c’était trop tard : la seule chance de le sauver était l’amputation. La veille du jour fixé par le chirurgien, il était descendu dans la rue avec sa canne pour, une dernière fois, « emmener promener sa jambe », disait-il avec cette douceur résignée des gens simples face à l’irrémédiable.


    C’est là qu’il croisa une dame inconnue qui sursauta, à sa hauteur, sans s’arrêter. Machinalement, il tourna la tête après quelques instants. Elle s’était figée sur le trottoir et le fixait, l’air en suspens, aussi étonnée que lui. Semblant dominer une hésitation, un vrai trouble, elle revint soudain vers lui.


    - Pardon, monsieur, mais on me dit de vous demander une chose. Vous avez un souci à la jambe, non ?


    Il répondit par un pauvre sourire. Avec sa canne et sa guibole gonflée sous le bandage, pas besoin d’être extralucide pour en arriver à cette conclusion. Elle enchaîna :


    - Vous avez un chat ? Parce que c’est à lui qu’il faut demander. Excusez-moi.


    Et elle tourna les talons en rougissant, avec autant de précipitation que si on l’avait surprise en train d’écouter aux portes. Comme si elle avait honte de ce qu’elle s’était entendue dire, précisa mon lecteur.

    Il était resté un moment immobile sur le trottoir, sonné par cette rencontre. Il avait un chat, oui, mais qui était mort six mois auparavant. Quel rapport, de toute manière ? Cette femme était dérangée, voilà tout. Et il avait d’autres problèmes en tête.


    Néanmoins, rentré chez lui, il ne parvint pas à chasser de son esprit la dernière phrase de l’inconnue. Pourquoi ces mots, pourquoi cette émotion qui lui nouait le ventre ? Il ne croyait pas à grand-chose, à l’époque, surtout pas aux gens désintéressés. Ni à un au-delà quelconque. Dans le canapé où il s’était affalé, il ne voyait vraiment pas quel genre de soutien il pouvait attendre du siamois qu’il avait enterré dans son jardinet de banlieue.

     

     

    Chat de l'au-delà guérisseur


    Ses doigts rencontrèrent des poils sur les coussins de velours. Tout ce qui restait de Mozart, son compagnon de treize années. Alors il y eut en lui une espèce de sursaut. Qu’avait-il à perdre, après tout ? Il s’arracha du canapé, alla mettre un sac neuf dans son aspirateur, le passa sur les coussins, puis retira le sac pour récupérer les poils. Avec un soin dérisoire, il les étala sur la plaie de sa jambe, et il refit le pansement tandis qu’il demandait de l’aide au siamois, s’abandonnant à ce dernier espoir irraisonné.

    Le lendemain matin, une odeur épouvantable le réveilla. Bien pire encore que celle que dégageaient d’habitude ses chairs en décomposition. Il retira le bandage et jeta le cataplasme de poils félins où s’était concentré la puanteur. C’est alors qu’il découvrit, médusé, que sa peau avait changé de couleur. Les bords de la plaie semblaient rosir.


    Arrivé à l’hôpital, il demanda qu’on réexamine sa jambe avant de la couper. Il insista tant et si bien qu’il obtint gain de cause. Le dossier vert qu’il m’avait apporté ce jour-là rassemblait cent pages de rapports médicaux, d’analyses, de témoignages de spécialistes confirmant, sur papier à en-tête, les diagnostics avant et après ce que le patient appelait « l’intervention de Mozart ». Les praticiens étaient formels : la gangrène dûment constatée avait « guéri » de manière inexplicable, et les chairs se reformaient plus vite que de raison.

     

    Quand je relevai les yeux du dossier médical, je vis un noyau de lecteurs qui s’était formé autour du petit monsieur. Mes livres au bout de leurs bras ballants, ils me tournaient le dos, admirant sa jambe gauche aux cicatrices des plus discrètes sous le pantalon qu’il venait de retrousser. Une dame reposa mon roman pour me prendre des mains le dossier vert.
    Quelques instants plus tard, le miraculé des poils de Mozart s’en alla, emportant mes lecteurs qui se disputaient ses pièces à conviction.

    Que penser de ce récit ? La guérison était-elle due à l’action posthume d’un siamois via ce qui restait de sa matière physique, ou bien du fait que son maître s’était – pour reprendre son terme – abandonné à ce dernier espoir ? Cette « victoire par abandon », ce lâcher-prise sous-tendu par l’espoir, on en retrouvera l’hypothèse dans plusieurs cas de guérisons inexpliquées, passés au crible de ce dictionnaire. Mais comment interpréter le rôle de l’inconnue sur le trottoir ? Ce « renfort » destiné à attirer l’attention, par des paroles semblant surprendre autant celle qui les prononce que celui qui les entend.

     

    Aujourd’hui encore, je me demande pourquoi cet homme avait éprouvé le besoin de me confier son histoire. Il allait très bien, les médecins avaient validé son miracle, il ne m’avait pas demandé mon avis ni mon aide, encore moins la médiatisation de son cas sous ma signature. Il n’avait pas besoin de moi, en fait. Il était reparti avec mon public, sans même me dire au revoir.

     

    Quelques mois plus tard, je souffris brusquement d’une sigmoïdite aiguë, provoquant abcès intestinal et douleurs insoutenables. Ayant refusé l’opération à chaud qui aurait eu les conséquences qu’on imagine, je luttai toute une nuit contre la menace de la péritonite, avec autant de force mentale que de lâcher prise, m’abandonnant à la certitude que j’avais trop à faire pour mourir.

    Face à l’échec des antibiotiques sous perfusion, je ne manquai pas, dans la mobilisation générale de tous les moyens empiriques à ma disposition prières, mantras, techniques de souffle et de visualisation , de demander, au cas où, l’assistance de Célestine et Chapy, mes deux chattes défuntes.

    Le lendemain matin, l’infection avait régressé de manière spectaculaire. Mes analyses étaient quasi normales. « Je ne sais pas comment, mais vous avez gagné : je range mes instruments », m’a déclaré, avec un sourire que je n’oublierai jamais, mon jeune chirurgien, le Dr Jean-Philippe Blanche.


    Avec le recul, je me suis dit que l’homme au dossier vert de l’Hôtel de Ville avait, peut-être, tenu auprès de moi le rôle qu’avait joué dans son destin une inconnue croisée sur un trottoir.

    Didier van Cauwelaert

     


    6 commentaires

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    L'observateur modifie ce qu'il observe.

    Certains événements ne se produisent que parce qu'ils sont observés. Sans personne pour les voir ils n'existeraient pas. C'est le sens même de l'expérience dite "du chat de Schrödinger".

    Un chat est enfermé dans une boite hermétique et opaque. Un appareil délivre au hasard une décharge électrique capable de le tuer.

    Mettons une seconde l'appareil en marche, puis arrêtons le.

    Est ce que l'appareil a lâché sa décharge mortelle ?

    Est ce que le chat est encore vivant ?

    Pour un physicien classique le seul moyen de le savoir est d'ouvrir la boite et de regarder.

    Pour un physicien quantique il est acceptable de dire que le chat est à 50% mort et à 50% vivant. Tant qu'on n'aura pas ouvert la boite, on considérera qu'il y a à l'intérieur une moitié de chat vivant.

    Mais au delà de ce débat sur la physique quantique il existe une personne qui sait si le chat est mort ou si le chat est vivant même sans ouvrir la boite : c'est le chat lui même. yes

     

    bernard Weber


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  • A des degrés divers, nous sommes tous des aveugles, guidés par des aveugles, qui guidons des aveugles.  

    Et pourquoi un aveugle ne pourrait-il en guider un autre ?  

    Jusqu'au jour où, comme les véritables aveugles, nous réalisons avec émerveillement que l'on peut se diriger seul, guidé par sa lumière intérieure, et que maîtres et enseignements sont de simples points de repères, comme les bruits du monde extérieur.

     "Ne crois pas ce que je te dis.

    Ne rejette pas ce que je te dis.

    Ce qui restera sera ta Vérité".

     

    Bouddha


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  • CHIENS DETECTEURS CRISES D EPILEPSIE par richardanthony

     

    Chiens d’assistance pour personnes épileptiques (Seizure Dogs)
    Des chiens sont dressés spécifiquement pour aider les personnes atteintes d’épilepsie.

    Ce peuvent être des chiens détecteurs de crises ou des chiens d’assistance en cas de crise

     

    info@bcepilepsy.com www.bcepilepsy.com

     


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