• Thomas Edison

     



    Thomas Edison (1847-1931) fut probablement le plus grand inventeur américain de tous les temps.


    Il échoua 25 000 fois avant de réussir à fabriquer sa première pile.
    Un journaliste lui demanda ce qu'il pensait de tant d'échecs successifs.

    "Je ne sais pas pourquoi vous parlez d'échecs, lui répondit-il. À présent, je connais 25 000 façons de ne pas faire une pile. Pouvez-vous en dire autant ?"

    Lors de sa première scolarité à Port Huron,  ses maîtres se plaignirent à sa mère qu'il était « inapte aux études » et d'un caractère difficile. En conséquence, celle-ci décida de le retirer de l'école et d'assurer elle-même son instruction.

    Le jeune garçon était fasciné par la science. À l'âge de 10 ans, il s'était déjà monté son petit laboratoire de chimie. À son énergie inépuisable et à son génie  qu'il définissait, dit-on, comme 1% d'inspiration et 99% de transpiration  nous sommes redevables de plus de 1300 inventions.


    Avant d'inventer l'ampoule électrique, il dut effectuer près de 2000 essais infructueux. À un jeune reporter qui l'interrogeait sur ses impressions, il rétorqua :

    "Non, je n'ai jamais échoué. J'ai inventé l'ampoule, et il a fallu que je franchisse 2000 étapes, voilà tout !"

    En 1914, son laboratoire fut presque entièrement détruit par un incendie. Comme l'édifice était en ciment, on pensait qu'il serait à l'épreuve du feu et on ne l'avait assuré que pour 238 000 dollars. Mais les dégâts dépassèrent les deux millions de dollars ! Et c'est ainsi qu'en cette nuit de décembre, une grande partie de l'oeuvre de sa vie s'envola en fumée.

    Au plus fort de l'incendie, Charles, son fils de 24 ans, le recherchait anxieusement au milieu des ruines et de la fumée. Il finit par le retrouver.
    Son visage était illuminé par les flammes, ses cheveux blancs s'agitaient dans le vent et il se tenait là, contemplant la scène en toute sérénité.

    -Un tel spectacle me brisait le coeur, racontait Charles. À 67 ans, mon père n'était plus un jeune homme, et voilà que tout son travail s'en allait en flammes.

    Mais mon père m'aperçut et il me lança :

    - Charles, où est ta mère ?

    - Je ne sais pas, répondis-je.

    - Alors, cherche-la. Elle n'aura plus jamais l'occasion de revoir un spectacle pareil.

    Le lendemain matin, Edison s'exclamait en regardant les ruines :

    - Un désastre a toujours beaucoup de positif. Toutes nos erreurs se sont envolées en fumée ! Grâce à Dieu, nous pouvons repartir à neuf.

    Trois semaines plus tard, Thomas Edison nous livrait son premier phonographe.

    L'echec est bien souvent le chemin qui mène à la réussite.

      

      


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    L'expérience

     

     Viktor E. Frankl (1905 – 1997), psychiatre autrichien, a vécu pendant trois ans dans le camp de concentration d’Auschwitz.

     C’est dans l’horreur des camps qu’il se confrontera à ce qui devait devenir sa pensée propre : quels sens trouver à la vie pour nous donner l’envie, le courage de continuer ?

      « L’important n’est pas ce que nous attendons de la vie, mais ce que nous apportons à la vie. Au lieu de se demander si la vie a un sens, il faut se dire que c’est à nous de donner un sens à la vie, à chaque jour, à chaque heure. Et nous devons le réaliser non par des mots, mais par des actes.

     Notre responsabilité dans la vie consiste à trouver les bonnes réponses aux problèmes qu’elle nous pose et à nous acquitter honnêtement des tâches qu’elle nous assigne. »

      Contrairement au désir d'éprouver du plaisir chez Freud et au désir d'avoir du pouvoir chez Adler, Frankl identifie le sens à la vie comme la principale motivation des êtres humains à vivre ; tant que la vie de l'individu aura du sens à ses yeux, il avancera. Il considère donc le vide de sens comme étant LA cause des crises existentielles.

     Pour lui, la recherche de plaisir et la recherche de pouvoir ne sont que des symptômes d'un manque de sens, les individus cherchant à combler un vide de sens, entre autres, par le plaisir ou le pouvoir.

     

     


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