• Je suis ?

    Le docteur Milton Erickson était un psychiatre américain, connu et reconnu. Il a beaucoup puisé dans ses propres souvenirs comme dans les expériences de ses patients pour raconter des histoires, créer des métaphores.

    A l'âge de 17 ans, il est atteint d'une attaque de poliomyélite. Il entend un soir les médecins annoncer à sa mère qu'il est condamné et qu'il ne verra probablement pas l'aurore. Le jeune Milton demande alors que les meubles de sa chambre soient changés de place de manière à pouvoir contempler le lever du soleil le lendemain matin.

    Son vœu est exhaussé et il peut admirer le lever du soleil. Mais il sombre dans le coma et à son réveil, trois jours plus tard, il est paralysé. Seuls ses yeux restent mobiles et ses oreilles attentives. Pendant des mois, il a tout le temps d'observer, écouter, ressentir le monde autour de lui. Un de ses principaux sujets d'observation est sa petite sœur qui apprend à marcher. Il étudie comment se fait l'apprentissage de la marche et s'exerce à retrouver ou visualiser mouvements et sensations dans son corps. C'est ainsi qu'il fait sa propre rééducation.

    A 21 ans, il entre en première année de médecine et c'est en troisième année qu'il découvre l'hypnose avec les séminaires du Dr Hull (1923-1924).

    Il se marie une première fois en 1923. De cette union naîtront trois enfants. La séparation intervient 10 ans plus tard et c'est lui qui a la garde des enfants.

    En 1928, il est médecin et exerce en psychiatrie comme assistant au Rhode Island State Hospital, puis devient chef du service de recherche au Worcester State Hospital dans le Massachussetts, de 1930 à 1934.

    Il s'installe dans le Michigan en 1934 où il est nommé directeur de la recherche psychiatrique au Wayne County Hospital. Cette même année, il rencontre la psychologue Elisabeth Moore dont il aura 5 enfants. Sa deuxième femme restera à ses côtés jusqu'à sa mort. De 1939 à 1948, il est directeur de la recherche et de la formation psychiatrique.

    Le climat humide et froid du Michigan lui provoquant allergies et douleurs (séquelles de la polio), il part pour l'Arizona avec sa famille et ouvre un cabinet en libéral à son domicile de Phoenix.

    Une deuxième attaque de poliomyélite l'atteint à l'âge de 51 ans. C'est la douleur plus que la paralysie qui le fait souffrir. Et malgré cela, il poursuit son exercice, ou plutôt son art, et continue ses consultations, conférences, enseignements et recherches sur l'hypnose.

    Il décède le 25 mars 1980 d'un choc infectieux

     


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    Morrie Schwartz

    Chacun d'entre nous a connu dans sa jeunesse quelqu'un qui a su comprendre ses aspirations et ses inquiétudes, lui a appris à voir les choses comme elles sont, l'a aidé à trouver sa voie, à devenir un adulte. Pour Mitch Albom, cet homme fut Morrie Schwartz, son professeur d'université. Un jour, après l'avoir perdu de vue pendant plus de vingt ans, Mitch apprend que Morrie est atteint d'une maladie mortelle, une sclérose amyotrophique latérale, et qu'il a décidé de transformer sa mort en une dernière leçon de philosophie. Mitch lui rendra visite chaque mardi pendant de longs mois, pour chercher
      

     La tension des contraires

      La vie ne cesse de nous tirailler d’avant en arrière. On veut faire une chose, et on est obligé d’en faire une autre. Quelque chose nous blesse, et pourtant nous savons que cela ne devrait pas nous blesser. On prend certaines choses pour acquises, même si on sait qu’on ne devrait jamais rien prendre pour tel.

     Imaginons un élastique sous tension, nous vivons pour la plupart quelque part au milieu.

     On peut décrire la vie ainsi, cela ressemble en quelque sorte, à un match de catch.

     Qui gagne ???? l’amour gagne, l’amour gagne toujours..

     

     Leçon d’un coach

      La culture n’aide pas les gens à avoir une bonne opinion d’eux-mêmes. Il faut etre assez fort pour changer de culture, si elle ne vous convient pas.

     Tant de gens vont et viennent dans une vie dénuée de sens. On dirait qu’ils sont à moitié endormis, même quand ils sont très occupés à faire ce qui leur parait important. Sans doute se trompent - ils dans la poursuite de leur objectifs..

    Ce qui donne un sens à l’amour n’est-ce pas de se consacrer à l’amour des autres, de ceux qui vous entourent et de créer quelque chose qui donne un but à son existence

      Le plus important dans la vie , c’est d’apprendre à aimer et à se laisser aimer..l’amour est le seul acte relationnel

      Savoir qu’on va mourir et se préparer comme si cela pouvait arriver à tout moment, c’est mieux, cela permet d’etre infiniment plus vivant tant qu’on vit, en apprenant à mourir on apprend a vivre, la plupart d’entre nous vont et viennent comme si ils étaient somnanbules, nous ne percevons pas totalement le monde, pcq nous sommes a moitié endormis, nous agissons comme des automates.

      

     La famille

      "La famille est là , non pas seulement pour aimer, mais pour qu’on sache qu’elle est là et qu’elle monte la garde..savoir que la famille sera toujours là pour veiller sur vous Rien d’autres ne pourra vous donner cette sécurité. Certainement pas l’argent ni la célébrité."

     

     Emotion et détachement

    Prends n’importe quelle émotion, l’amour pour une femme, le chagrin pour un être aimé, la peur et la douleur qu’engendre une maladie mortelle. Si tu retiens tes émotions, si tu ne t’autorises pas à les vivre d’un bout à l’autre, alors tu n’arrives pas à t’en détacher, tu es trop occupé par la peur. Eloigne- toi de cette peur. Ce n’est que de la peur, il faut la voir pour ce qu’elle est.

     En te jetant dans ces émotions, en te permettant de plonger dedans, à fond, et même au-delà, tu les ressens pleinement, complètement; Alors tu sais ce qu’est la douleur. Tu sais ce qu’est l’amour. Tu sais ce qu’est le chagrin. Et seulement alors tu peux dire : « d’accord j’ai éprouvé cette émotion. Je l’ai reconnue, maintenant j’ai besoin de m’en détacher » 

      Se laisser pénétrer pleinement, permet de t’en séparer."

     

     Mariage

      "- Ta génération me navre, dit Morrie. Dans notre culture, c’est si important de trouver quelqu’un à aimer. Le monde nous donne si peu d’amour ! Mais les pauvres gosses d’aujourd’hui, soit ils sont trop égoïstes pour entrer dans une vraie relation d’amour, soit ils se précipitent dans le mariage, et six mois plus tard ils divorcent ! Ils ne savent pas ce qu’ils cherchent chez un partenaire. Ils ne savent même pas qui ils sont eux même. Comment pourraient ils savoir qui ils épousent ?

    - J’ai appris une chose d’une mariage. On est mis à l’épreuve. On découvre qui on est, qui est l’autre et comment on peut s’entendre.

    - Y a t’il une règle quelconque pour savoir si un mariage va marcher ?

     - Les choses ne sont pas si simple mais il y a quelques règles bonnes pour l’amour et le mariage :
    si tu ne respectes pas l’autre, cela se passe mal ; si tu ne sais pas faire des compromis, cela se passe mal ; si tu ne parles pas ouvertement de ce qui se passe entre toi et l’autre, aussi et si il n’y a pas de valeurs communes, ça se passe encore plus mal. Il faut avoir des valeurs proches.

      - Et la plus importante de ses valeurs ?

     - C’est de croire à l’importance de son mariage"

     

    Quelques pensées de Morrie :

     


    Acceptez les incertitudes, les contradictions et la tension des contraires qui traversent votre existence.

     

    Cultivez l’idée et le sentiment que la distance entre la vie et la mort n’est peut-être pas si grande que vous le croyez. Parlez ouvertement de votre maladie avec quiconque souhaite converser avec vous. Résistez à la tentation de vous dire que vous ne servez à rien, sinon c’est la dépression assurée. Trouvez plutôt vos moyens à vous d’être, et de vous sentir, utile.

     

    Après que vous ayez pleuré et accepté votre décrépitude physique, chérissez les fonctions et la vie que vous possédez encore.

     

    Soyez vigilant et résistez à la tentation insidieuse de vous couper du monde.

     

    Laissez la tristesse, le chagrin, le désespoir, la dépression, l’amertume, la rage et le ressentiment – toutes ces émotions négatives qui surgissent en vous – vous pénétrer. Accueillez-les le plus longtemps possible, ou jusqu’à ce qu’elles s’épuisent d’elles-mêmes. Mais ne les ressassez pas. Retournez à la vie au plus vite.

     

    Soyez reconnaissant d’avoir pu bénéficier du temps nécessaire pour apprendre à mourir.
     
    Acceptez et profitez de votre passivité et de votre dépendance quand c’est nécessaire. Mais soyez indépendant et assertif(ve) quand vous le pouvez et quand il convient de l’être.

     

    Faute de grandes victoires, réjouissez-vous des petites et célébrez-les.

     

    Découvrez ce qui est divin ou sacré pour vous. Occupez-vous en, ou adorez-le, à votre manière.

     

    C’est le moment de passer votre vie en revue, de faire amende honorable, de reconnaître et lâcher prise des regrets, de faire la paix avec les relations inabouties, et enfin de boucler certaines boucles.

     

    Apprenez à vivre, et vous saurez comment mourir ; apprenez à mourir, et vous saurez comment vivre.

     

     

     

     


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    Neale Donald Walsch fut présentateur de radio aux États-Unis avant de devenir conférencier et auteur de nombreux livres dans lesquels il partage ses dialogues intérieurs survenus à la suite d'un accident de voiture qui ruina son entreprise et provoqua une crise profonde dans sa vie.

    Sa trilogie Conversations avec Dieu a été traduite en français et dans de nombreuses autres langues. Walsch a également produit des enregistrements audio et vidéo. Il a participé à la réalisation du film The Indigo evolution en 2003 dont il joue également le rôle principal.

    Conversations avec Dieu est un ouvrage en trois tomes rédigé par Neale Donald Walsch. L'auteur est supposé recevoir des réponses à ses questions selon un principe qui s'apparente à l'écriture automatique. Le contenu est particulièrement dense et original : à la fois inspiré du Nouveau Testament et de la mouvance New Age, il en diffère sur bien des points, nous délivrant ainsi une vision originale et cohérente du sens de la vie.

    Le libre-arbitre humain est le sujet central de l'ouvrage.

    Cet ouvrage, présenté comme un dialogue de l'auteur avec Dieu, est également défini comme « un projet de révolution sociale, pédagogique, politique, économique et théologique jamais vu et rarement imaginé sur cette planète ». Il accède rapidement à une certaine notoriété, d'abord en Amérique puis dans le monde.

    Le succès de Neale Donald Walsch lui a également attiré de nombreuses critiques, venant aussi bien de milieux chrétiens que d'athées convaincus

     

    Préceptes développés dans « Conversations avec Dieu » :

     

    - Nous ne Sommes Tous qu'Un avec tous et chacun, et avec Dieu.

    - Le but de la vie est de créer : de créer celui et ce que chacun est, puis d'en faire l'expérience.

    - Il n'existe rien que nous soyons obligés de faire.

    - Aucune voie n'est la meilleure, elle est simplement une voie.

    - La Liberté est l'essence même de la vie, non pas quelque chose que nous avons à gagner.

    - L'Amour ne connaît ni conditions ni limitations.

    - La Joie est un état naturel de notre être.

    - Dieu n'a jamais cessé de communiquer directement avec les êtres humains. Dieu a communiqué avec et par l'entremise des êtres humains depuis le début des temps. Dieu continue de le faire maintenant.

    - Chaque être humain est aussi spécial que tout autre être humain qui a déjà vécu, vit maintenant ou vivra.

    - Aucune voie menant à Dieu n'est plus directe qu'une autre voie. Aucune religion n'est « la seule vraie religion », aucun peuple n'est « le peuple élu » et aucun prophète n'est « le plus grand prophète ».

    - Dieu n'est pas un Super Être singulier, vivant quelque part dans l'Univers ou à l'extérieur de celui-ci, ayant des besoins émotionnels et étant sujet aux mêmes troubles émotionnels que les êtres humains. Ce Qui Est Dieu ne peut être blessé ou abîmé de quelque manière que ce soit, ainsi Il n'a aucun besoin de Se venger ou d'imposer des punitions.

    - Le Bien et le Mal n'existent pas. Il n'existe que Ce Qui Fonctionne et Ce Qui ne Fonctionne pas selon ce que tu cherches à être, faire ou avoir.

    - Nous ne sommes pas notre corps. Ce que nous sommes est sans limites et sans fin.

     

    Source Wikipédia

     


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    Nick Vujicic, né le 4 décembre 1982 à Melbourne, est un prédicateur et motivateur australien. Il est le directeur de Life Without Limbs, un organisme à but non lucratif chrétien dédié aux handicapés.

    Nick Vujicic est né  atteint de la très rare maladie « Tetra-amelia ». Sans membres, il lui manque les deux bras (à partir des épaules) ainsi que les deux jambes. Il a cependant deux petits pieds, dont l'un avec deux orteils.


    Martyrisé à l'école, Vujicic s'en trouva extrêmement déprimé et, vers l'âge de huit ans, commença à envisager le suicide. Il a essayé de se noyer à l'âge de dix ans. Après avoir supplié Dieu que lui poussent des bras et des jambes, Nick se rendit compte que ses accomplissements étaient sources d'inspiration pour beaucoup de monde et se mit à remercier Dieu d'être en vie.

    Un tournant dans sa vie advint lorsque sa mère lui montra un article de journal à propos d'un homme faisant face à un handicap sévère. Cela l'amena à réaliser qu'il n'était pas le seul à connaître des épreuves considérables.

    À dix-sept ans, il commença à prendre la parole à son groupe de prière et lança finalement son organisation à but non lucratif : Life Without Limbs (la vie sans membres).
    Nick Vujicic s’est marié  en 2012 avec sa fiancée Kanae Miyahara. Le 13 février 2013, est né Kiyoshi, leur fils.

     De nos jours, Il donne régulièrement des conférences sur le handicap, l'espoir et comment trouver du sens à la vie. Il est notamment sollicité par les établissements scolaires américains pour intervenir dans des campagnes de prise de conscience sur la tyrannie du regard des autres et la persécution de certains enfants envers leurs camarades

      

    Belle leçon à retenir :

      

     


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    "D'aussi loin que je me souvienne, je vois les chiffres en formes et en couleurs. Ils ont toujours été mon refuge, comme les mots, d'ailleurs. Un univers très doux, où je peux me promener en sécurité. Je pouvais passer des heures à chercher les nombres premiers, par exemple. »

     

    Né en 1979 à Londres, Daniel Tammet est un phénomène. Qualifié d’autiste savant, il est un des rares êtres atteints par cette maladie à pouvoir poser des mots sur ces talents mais aussi ses difficulté s de vie quotidiennes.

    Connu pour avoir en 2004 pu énumérer de mémoire les 22.514 premières décimales du nombre pi (3,1415), Daniel Tammet est doté de capacités absolument déconcertantes en termes de calcul. Dans son dernier ouvrage, Embrasser le ciel immense, il nous fait rentrer dans son monde.

    Après une première autobiographie traduite en dix-neuf langues, Je suis né un jour bleu (2007), Daniel Tammet se propose cette fois de vulgariser ses méthodes très particulières d’acquisition. Parlant douze langues, il vit dans un monde où les chiffres s’associent librement aux couleurs comme aux paysages.

    Souffrant depuis son plus jeune âge de la solitude et de problèmes de sociabilisation, il vit à présent à Avignon et travaille à mieux faire comprendre ce qui se passe dans sa tête et dans celles de beaucoup d’autistes.

     

     


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