• Des chercheurs en neurosciences ont démontré que la pratique de la gratitude est un réel promoteur de bonne santé.

     

    Pendant 10 semaines , ils ont suivi trois groupes de personnes prises au hasard, auxquels il était demandé de tenir un journal quotidien 

     

    - Le 1er groupe notait toutes ses expériences (positives et négatives)

    - Le 2ème groupe, uniquement les évènements désagréables

    - Le 3ème groupe consignait seulement les évènements dont ils pouvaient être reconnaissants

     

    A l'issu de l'étude, le dernier groupe s'est révélé être le mieux portant et le plus optimiste, avec moins de stress et de dépression, et un meilleur sommeil.

    Selon les chercheurs, exprimer sa gratitude permet de focaliser dur ls aspects positifs de sa vie, cela détourne l'attention de ce qui ne va pas.

    La gratitude permet aussi de se sentir moins seul car elle relie toujours à quelque chose ou quelqu'un.

     

     

    La gratitude

     

     

    Pour le psychologue, Martin Seligman , il ne s'agit pas de nier la portée des émotions négatives qui jalonnent inévitablement nos vies, mais d'augmenter les chances de développer des émotions positives. 

    Il suffit de repérer chaque jour trois situations, mêmes modestes, qui donnent envie de dire "merci" pour faire rapidement progresser notre niveau de bonheur, de santé.


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  • Quels souvenirs la musique est-elle capable de faire ressurgir chez les personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer !

     

    Mohamad El Haj et Philippe Allain, du Laboratoire de psychologie de l'Université d'Angers, ont demandé à des patients de se rappeler divers souvenirs, dans le silence ou pendant qu'était diffusée une musique de leur choix.

    Ils ont constaté que les souvenirs évoqués étaient plus forts émotionnellement, se rapportaient à des épisodes précis et importants de leur vie, et leur revenaient plus vite en mémoire. La musique serait un bon moyen pour ces malades de rester en contact avec leur passé et de l'évoquer avec des proches.

    Musique et Alzheimer

     

    Comment la musique ravive-t-elle les souvenirs autobiographiques ?

     

     Les psychologues ont évalué la façon dont les patients mobilisaient certains mécanismes de régulation de l'attention, d'inhibition des pensées non pertinentes ou de flexibilité mentale, pour remonter à leurs souvenirs.

    Ils ont constaté que ces facultés cognitives (nommées fonctions exécutives) sont davantage sollicitées lorsque le sujet n'écoute pas de musique : le sujet est alors engagé dans une recherche consciente du souvenir, peu efficace chez les personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer en raison de l'altération des capacités cognitives.

    En revanche, la musique fait remonter les souvenirs sans faire intervenir (ou beaucoup moins) ces fonctions exécutives. Dans ce cas, le souvenir resurgit involontairement et emprunte probablement d'autres circuits cérébraux, plus émotionnels. Le souvenir est plus réel, contextualisé, et évoque les phénomènes de « madeleine de Proust », lorsque le passé se présente soudain à nos yeux dans toute sa vivacité.


    Sebastien Bohler

     

     


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    Je suis ?

     

      

    La transformation commence avec l’idée, déjà ancienne chez les Grecs et les hindous, que l’homme est un microcosme. Donc qu’en chacun de nous le destin de l’humanité se joue.. Tout est en relation avec tout : on ne peut pas isoler une chose du reste.

    Cela va évidemment à l’encontre de la science moderne qui veut toujours tout scinder et cataloguer : mais cet état d’esprit, en outrepassant son génie, nous a menés à la catastrophe. Il faut concevoir à présent une pensée holistique, qui relie tout à tout, chaque chose à chaque autre chose, car la réalité ne se laisse pas couper en morceaux. Mais pour avoir cette conception globale, il ne faut pas bêtement faire la somme de toutes les choses. Non, il faut créer une autre épistémologie, et pour réussir cela, on ne peut pas séparer la mystique de la raison.

     Le divorce entre la connaissance et l’amour a commencé au XIIe siècle : or, la connaissance sans amour, c’est calcul. Amour sans connaissance, c’est sentimentalisme. On ne peut pas bien connaître si on n’aime pas. On ne peut pas bien aimer sans connaître. Il faut à nouveau marier ces deux termes : c’est, me semble-t-il, l’une des espérances de notre temps.

    J’ai fait une expérience extraordinaire quand j’étais professeur à Harvard il y a une trentaine d’années. j’ai fait une expérience en disant à chaque élève :

    Quelle est la note que tu mérites, d’après toi ? Voici mon stylo, tu inscris la note et je signe.

    Surprise des étudiants. Mais ils l’ont fait. Et tous, à une seule exception près, ce sont jugés plus bas que ce que j’aurais donné comme note.

     Le seul à se surjuger avait évidemment un ego démesuré. Tous les autres ont été beaucoup plus sévères avec eux-mêmes que moi. C’est une belle histoire, non ? Leur futur dépendait aussi de cette note. Mais leur conscience les rendait humbles. Cela me donne foi en l’humanité.  

    Il faut que chacun écoute sa conscience. Mais pour l’écouter, il faut savoir être en silence. Sois toi-même. Mais pas sous l’emprise d’un système. Retrouve-toi toi-même.

     Raimon Panikkar

      


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    Perception

     

    On ne perçoit du monde que ce qu'on est préparé à en percevoir.

    Pour une expérience de physiologie, des chats ont été enfermés dès leur naissance dans une petite pièce tapissée de motifs verticaux.

    Passé l'âge seuil de formation du cerveau, ces chats ont été retirés de ces pièces et placés dans des boîtes tapissées de lignes horizontales.

    Ces lignes indiquaient l'emplacement de caches de nourriture ou de trappes de sortie, mais aucun des chats éduqués dans les pièces aux motifs verticaux ne parvint à se nourrir ou à sortir. Leur éducation avait limité leur perception aux événements verticaux.

    Nous aussi, nous fonctionnons avec ces mêmes limitations de la perception.

    Nous ne savons plus appréhender certains événements car nous avons été parfaitement conditionnés à percevoir les choses uniquement d'une certaine manière.

     

    Bernard Weber


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    Imaginez une marmite remplie d’eau froide, dans laquelle nage tranquillement une grenouille. Le feu est allumé sous la marmite.

    L’eau se chauffe doucement. Elle est bientôt tiède. La grenouille trouve cela plutôt agréable et continue de nager. La température commence à grimper. L’eau est chaude. C’est un peu plus que n’apprécie la grenouille ; ça la fatigue un peu, mais elle ne s’affole pas pour autant. L’eau est maintenant vraiment chaude. La grenouille commence à trouver cela désagréable, mais elle est aussi affaiblie, alors elle supporte et ne fait rien. Prise de conscience

    La température de l’eau va ainsi monter jusqu’au moment où la grenouille va tout simplement finir par cuire et mourir, sans jamais s’être extraite de la marmite.

    Plongée dans une marmite à 50°, la grenouille donnerait immédiatement un coup de pattes salutaire et se retrouverait dehors.

     


     Cette expérience (que je ne recommande pas) est riche d’enseignements.

    Elle montre que lorsqu’un changement négatif s’effectue de manière suffisamment lente, il échappe à la conscience et ne suscite la plupart du temps pas de réaction, pas d’opposition, pas de révolte.


    C’est exactement ce qui se produit dans la société où nous vivons. D’année en année, on observe une constante dégradation des valeurs, laquelle s’effectue cependant assez lentement pour que personne - ou presque - ne s’en offusque.

    Pourtant, comme la grenouille que l’on plonge brusquement dans de l’eau à 50°, il suffirait de prendre le Français moyen du début des années 80 et, par exemple, de lui faire regarder la TV d’aujourd’hui ou lire les journaux actuels pour observer de sa part une réaction certaine de stupéfaction et d’incrédulité.

    Il peinerait à croire que l’on puisse un jour écrire des articles aussi médiocres dans le fond et irrespectueux dans la forme que ceux que nous trouvons normal de lire aujourd’hui, ou que puissent passer à l’écran le genre d’émissions débiles qu’on nous propose quotidiennement.

    L’augmentation de la vulgarité et de la grossièreté, l’évanouissement des repères et de la moralité, la relativisation de l’éthique, se sont effectués de telle façon - au ralenti - que bien peu l’ont remarqué ou dénoncé.

    De même, si nous pouvions être subitement plongés en l’an 2022 et y observer ce que le monde sera devenu d’ici là, s’il continue de dévaler la pente sur laquelle il se trouve, nous en serions sans doute encore plus interloqués, tant il semble que le phénomène s’accélère (accélération rendue possible par la vitesse à laquelle nous sommes bombardés d’informations nouvelles et en oublions le reste). Notons d’ailleurs que les films futuristes s’accordent pour ainsi dire tous à nous présenter un futur certes " hyper-technologique " mais surtout des plus lugubres.

    Chaque fois qu’un changement est trop faible, trop lent, il faut soit une conscience très aiguisée soit une bonne mémoire pour s’en rendre compte. Il semble que l’une et l’autre soient aujourd’hui chose rare.

    Sans conscience, nous devenons moins qu’humain.

    Sans mémoire, nous pourrions passer chaque jour de la clarté à la nuit (et inversement) sans nous en rendre compte, car les changements d’intensité lumineuse sont trop lents pour être perçus par la pupille humaine. C’est la mémoire qui nous fait prendre conscience a posteriori de l’alternance du jour et de la nuit.

    Gavée par trop d’informations inutiles, la mémoire s’émousse.

    Abrutie par un excès de stimulations sensorielles, la conscience s’endort.

    Et notre civilisation s’enfonce ainsi dans l’obscurité spirituelle, avec le délitement social, la dégradation environnementale, la dérive faustienne de la génétique et des biotechnologies, et l’abrutissement de masse - entre autres symptomes - par lesquels elle se traduit.


    Le principe de la grenouille dans la marmite d’eau est un piège dont on ne se méfie jamais trop si l’on a pour idéal la recherche de la qualité, de l’amélioration, du perfectionnement, si l’on refuse la médiocrité, le statu quo, le laisser-faire.

    Incidemment, ce principe fonctionne aussi au positif et même en cela il peut nous jouer des tours. Les efforts que l’on fait quotidiennement provoquent eux aussi des changements - positifs, cette fois - mais parfois trop faibles pour être immédiatement perçus ; ces améliorations sont pourtant bien là, et à ne pas les observer, certains se laissent décourager à tort.


    Comment, alors, ne pas succomber au piège du principe de la grenouille dans la marmite d’eau, individuellement ou collectivement ?


    En ne cessant d’accroître sa conscience, d’une part, et en conservant un souvenir intact de l’idéal et des buts que l’on s’est fixés.


     
    Olivier Clerc

      

      


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    Regrets

     

     

    Bronnie Ware accompagne depuis de nombreuses années les malades en fin de vie.

    En travaillant, elle s’est rendue compte que les patients exprimaient souvent les mêmes regrets alors qu’ils approchaient de la fin :


    1 : J’aurais aimé avoir le courage de vivre ma vie comme je l’entendais, et non la vie que les autres voulaient pour moi

    "C’était le regret le plus courant. Quand les gens réalisent que leur vie est presque finie, ils portent un regard clairvoyant sur leur passé, et ils voient alors combien de rêves ils n’ont finalement pas réalisé.

    La plupart des gens n'ont pas accompli la moitié de leurs rêves, et sont morts en sachant que cela était dû aux choix qu’ils avaient fait ou non. La santé est une liberté dont bien peu de gens ont conscience jusqu’à ce qu’ils n’en disposent plus ».

     

    2 : J’aurais aimé ne pas m’acharner autant dans le travail

    "Ce souhait a émané de tous les patients masculins que j’ai soignés. Ils regrettent de ne pas avoir étés plus là durant la jeunesse de leurs enfants ou auprès de leur conjoint. Les femmes évoquent aussi ce regret, mais pour une bonne partie de la vieille génération, beaucoup de mes patientes étaient encore à la maison ».

     

    3 : J’aurais aimé avoir le courage de dire mes sentiments

    " Beaucoup de gens taisent leurs sentiments afin d’éviter le conflit avec les autres. En résulte qu’ils s’installent dans une existence médiocre et ne deviennent jamais ce qu’ils auraient pu être. A cause de cela, beaucoup d’entre eux développent des maladies liées à leur amertume et leurs ressentiments. »

     

    4 : J’aurais aimé rester en contact avec mes amis

    " Souvent, les patients ne réalisent pas tout ce que peuvent leur apporter leurs vieux amis jusqu’aux dernières semaines de leur existence. Quand ils s’en rendent compte, il est souvent trop tard pour retrouver leur trace. Souvent, certains sont tellement pris par leur propre existence qu’ils ont laissé filer de précieux amis au fil des années. Beaucoup regrettent de ne pas avoir donné à leurs amis le temps qu’ils méritaient ».

     

    5 : J’aurais aimé m’autoriser à être plus heureux

    "C’est un regret étrangement récurrent. Beaucoup ne se sont pas rendus compte durant leur vie que la joie est un choix. Ils sont restés rivés à leur comportement habituel et leurs habitudes. Ce que l’on appelle « le confort » de la familiarité a éteint leurs émotions et leur vie physique. La peur du changement leur a fait prétendre qu’ils étaient heureux ainsi, alors qu’au fond, ils rêveraient de pouvoir encore rire ou faire des bêtises dans leurs vies ».

     


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    SPECT signifie tomographie informatisée à émission de photons uniques.

     Le scan produit des images en trois dimensions qui permettent à votre médecin de voir ce qui se passe dans vos organes sous différents angles.


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    Sollicitation paradoxale

      

    Alors qu'il avait 7 ans le petit Ericsson regardait son père qui essayait de faire rentrer un veau dans une étable. Le père tirait fort sur la corde mais le veau se cabrait et refusait d'y aller. Le petit Ericsson éclata de rire et se moqua de son père. Le père lui dit: "Fais mieux, si tu te crois si malin".

    Alors le petit Ericsson eu l'idée, plutôt que de tirer sur la corde, de faire le tour du veau et de tirer sur sa queue. Aussitôt, par réaction, le veau poussa en avant et entra dans l'étable.

    Quarante ans plus tard, cet enfant inventait "l'hypnose ericsonnienne", une manière d'utiliser la sollicitation douce et la sollicitation paradoxale afin d'amener les patients à mieux se porter. De même, on peut vérifier quand on est parent que si son enfant tient sa chambre désordonnée et qu'on lui demande de la ranger, il refusera. En revanche, si on aggrave encore le désordre en apportant plus de jouets et encore des vêtements et si on les jette n'importe où, l'enfant dira:"Arrête papa, ce n'est plus supportable, il faut ranger".

    Bernard Werber

      


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    Une expérience scientifique réalisée simultanément en 1901 dans plusieurs pays démontra que par rapport à une série de tests d'intelligence donnés, les souris méritaient une note de 6 sur 20.

    Reprise en 1965 dans les mêmes pays et avec exactement les mêmes tests, l'expérience accorda aux souris une moyenne de 8 sur 20.

    Les zones géographiques n'avaient rien à voir avec ce phénomène. Les souris européennes n'étaient ni plus ni moins intelligentes que les souris américaines, africaines, australiennes ou asiatiques. Sur tous les continents, toutes les souris de 1965 avaient obtenu une meilleure note que leurs aïeules de 1901. Sur toute la Terre, elles avaient progressé. C'était comme s'il existait une "intelligence souris planétaire" qui se serait améliorée au fil des ans. De même on a vu des singes apprendre "tout d'un coup" à éplucher des patates sur plusieurs îles du Pacifiques pourtant fort éloignées les unes des autres.

    Chez les humains, on a constaté que certaines inventions avaient été mises au point simultanément en Chine, aux Indes et en Europe: le feu, la poudre, le tissage, par exemple. De nos jours encore, des découvertes s'effectuent au même moment en plusieurs points du globe et dans des périodes restreintes.

    Tout laisse à penser que certaines idées flottent dans l'air, au delà de l'atmosphère, et que ceux dotés de la capacité de les saisir contribuent à améliorer le niveau de savoir global de l'espèce.

      

    Bernard Weber

      

      


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