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    Bar à chats

     

     

    Caresser un chat tout en dégustant une tasse de café : voilà l’idée plutôt originale de ce bar à chats , baptisé tout simplement le café des chats, qui s'est ouvert le 21 septembre 2013.

    Si l’idée nous vient tout droit du Japon, le concept sera rendu possible à Paris grâce à Margaux Gandelon, avec l’accord et l’appui de la SPA, la Société de Protection des Animaux

    Djenko, Khaleesie, Pattenrond, Rosa, Berlioz, Saha, Lovely, Pepite, Idylle, Habby, Oreo et Marguerite ont été abandonnés par leurs anciens propriétaires et ont été récupérés par trois associations de protection animale différentes avant d’être remis à Margaux.
     
    Pour celles et ceux qui s’inquièteraient de l’hygiène, le café a pensé à tout. La cuisine reste fermée aux chats et un espace hors portée des humains leur est dédié. Vous y trouverez de quoi déjeuner, dîner et même bruncher, mais aussi prendre un verre ou simplement un café. 

    Menu bio, décoration cosy, lumière douce et dispositif de réduction du bruit, tout sera fait pour que les chats, et les clients, restent zen.

     
    Café des Chats
    16 rue Michel Le Comte, 75003 Paris

    http://www.lecafedeschats.fr/

     

     


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    Une fable de l’écrivain libanais Mikail Naaimé peut illustrer le danger qu’il y a à suivre les méthodes des autres, aussi nobles qu’elles paraissent :

      

    « Nous devons nous libérer de l’esclavage dans lequel l’homme nous maintient, dit un bœuf à ses compagnons. Depuis des années, nous entendons les êtres humains dire que la porte de la liberté est tachée du sang des martyrs. Découvrons-la et entrons par la force de nos cornes. »

    Ils marchèrent des jours et des nuits sur la route, puis ils virent une porte toute tachée de sang.

    Cela va marcher pour nous aussi

     

    « Voici la porte de la liberté, dirent-ils. Nous savons que nos frères ont été sacrifiés ici. »

    Un à un, les bœufs entrèrent. Et ce n’est qu’à l’intérieur, quand il était déjà trop tard, qu’ils se rendirent compte : c’était la porte de l’abattoir.


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  • Conspiration spirituelle

     

    A la surface du monde actuellement il y a la guerre, la violence et des choses qui paraissent sombres.
    Mais calmement et sans bruit en même temps quelque chose de différent est en train de se passer sous la surface. C’est un révolution intérieure et certaines personnes sont appelées à une lumière plus élevée.

    C’est une révolution silencieuse, de l’intérieur vers l’extérieur, partant du bas.
    C’est une opération globale, une Conspiration Spirituelle. Il y a des cellules dans chaque nation sur la planète.

    Certains nous appellent l'armée consciente. Nous créons lentement un nouveau monde. Nous vivons avec passion et joie. Nos ordres viennent de l’Intelligence Spirituelle Centrale.

    Nous faisons tomber des bombes d’amour douces lorsque personne ne nous regarde : des Poèmes, de la musique, des photos, films, mots gentils, sourires, méditations et prières, la danse, l’activisme social, les sites web, les blogs, des actes de gentillesses anodins ....

    Nous nous exprimons chacun à notre manière unique avec nos talents et cadeaux uniques.

    Soyez le changement que vous désirez voir dans le monde.

    Voilà le motif qui nous remplit le coeur.

    Nous savons que c’est la seule manière pour une vraie transformation. Nous savons que calmement et humblement nous avons la puissance de tous les océans réunis. Notre travail est lent et méticuleux, comme la formation des montagnes. Cela ne se voit pas au premier abord. Et pourtant des plaques tectoniques entières seront bougés ainsi.


    L’Amour est la nouvelle religion du 21e siècle. Il ne faut pas une grande éducation ou avoir des connaissances exceptionnelles pour le comprendre.
    Cela vient de l’intelligence du coeur inclus dans la pulsation évolutionnaire éternelle de tous les êtres humains.

    Soyez le changement que vous désirez voir dans le monde. Personne ne peut le faire à votre place.


    Nous recrutons maintenant.

    Peut-être vous allez nous rejoindre, où vous l’avez déjà fait.

    Tous sont les bienvenus.

    La porte est grande ouverte.

     

    Auteur inconnu

     

     

     


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    Il était une fois une course ... de grenouilles .Course de grenouille


    L’objectif était d’arriver en haut d’une grande tour.
    Beaucoup de gens se rassemblèrent pour les voir et les soutenir.
    La course commença.


    En fait, les gens ne croyaient probablement pas possible que les grenouilles puissent atteindre la cime, et toutes les phrases que l’on entendit furent de ce genre :


    "Quelle peine !!! Elles n’y arriveront jamais !"


    Les grenouilles commencèrent à se résigner, sauf une qui continua de grimper avec fougue et enthousiasme et les gens continuaient :


    "... Quelle peine !!! Elles n’y arriveront jamais !..."


    Et les grenouilles s’avouèrent vaincues, sauf toujours la même grenouille qui continuait à insister.


    A la fin, toutes se désistèrent, sauf cette grenouille qui, seule et avec un énorme effort, atteignait le haut de la cime. Les autres voulurent savoir comment elle avait fait.


    L’une d’entre elles s’approcha pour lui demander comment elle avait fait pour terminer l’épreuve.


    Et découvrit qu’elle... était sourde !


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    critiques


         Malba Tahan illustre ainsi les dangers de la parole :

    une femme accusa tant son voisin d'être un voleur qu'à la fin le garçon fut arrêté. Quelques jours plus tard, on découvrit qu'il était innocent ; libéré, le garçon fit juger la femme.


      " Les critiques malicieuses ne sont pas si graves ", dit-elle au juge.


      " D'accord ", répondit le magistrat. " Aujourd'hui, quand vous rentrerez chez vous, écrivez tout le mal que vous avez dit de ce garçon ; ensuite coupez le papier en petits morceaux et jetez-les sur la route. Demain vous reviendrez écouter la sentence. "


      La femme obéit et revint le lendemain.


      " Vous êtes pardonnée si vous me remettez les morceaux de papier que vous avez répandus hier. Sinon, vous serez condamnée à un an de prison ", déclara le magistrat.

    Comment on détruit son prochain

       " Mais c'est impossible ! Le vent a déjà tout dispersé !


         - De la même façon, une simple médisance peut être dispersée par le vent, détruire l'honneur d'un homme, et ensuite, il est impossible de réparer le mal qui est fait. "


         Et il fit incarcérer la femme.

     

     


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    Malba Tahan raconte l’histoire d’un homme qui rencontra un ange dans le désert, et lui donna de l’eau.

    « Je suis l’ange de la mort, et je suis venu te chercher, dit l’ange. Mais comme tu as été bon, je vais te prêter le Livre du Destin pour cinq minutes ; tu peux modifier ce que tu voudras. »

    L’ange lui remit le livre.Décider du destin d’autrui

    Feuilletant ses pages, l’homme y lut la vie de ses voisins. Il en fut mécontent : « Ces gens ne méritent pas d’aussi bonnes choses », pensa-t-il.

    La plume en main, il commença à détériorer la vie de chacun.

    Enfin, il parvint à la page de son destin. Il vit sa fin tragique, mais alors qu’il se préparait à la transformer, le livre disparut. Les cinq minutes étaient passées.

    Et l’ange, sur-le-champ, emporta l’âme de l’homme.

     


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  • Un paysan avec 3 de ses ânes se rendait au marché pour vendre sa récolte.
     La ville était loin et il lui faudrait plusieurs jours pour l’atteindre.

     

    La corde invisible


     Le premier soir, il s’arrête pour bivouaquer non loin de la maison d’un vieil hermite. Au moment d’attacher son dernier âne, il s’aperçoit qu’il lui manque une corde.

    Si je n’attache pas mon âne se dit-il demain, il se sera sauvé dans la montagne ! Il monte sur son âne après avoir solidement attaché les 2 autres et prend la direction de la maison du vieil hermite.

    Arrivé, il demande au vieil homme s’il n’aurait pas une corde à lui donner.

    Le vieillard avait depuis longtemps fait voeux de pauvreté et n’avait pas la moindre corde, cependant, il s’adressa au paysan et lui dit :

    "Retourne à ton campement et comme chaque jour fait le geste de passer une corde autour du cou de ton âne et n’oublie pas de feindre de l’attacher à un arbre."

    Perdu pour perdu, le paysan fit exactement ce que lui avait conseillé le vieil homme.
     Le lendemain dès qu’il fût réveillé, le premier regard du paysan fût pour son âne. Il était toujours là ! Après avoir chargé les 3 baudets, il décide de se mettre en route, mais là, il eut beau faire, tirer sur son âne, le pousser, rien n’y fit. L’âne refusait de bouger.


     Désespéré, il retourne voir l’Hermite et lui raconte sa mésaventure.

    "As-tu pensé à enlever la corde ?" lui demanda-t-il.

    "Mais il n’y a pas de corde !" répondit le paysan.

    "Pour toi oui mais pour l’âne…"

    Le paysan retourne au campement et d’un ample mouvement, il mime le geste de retirer la corde. L’âne le suit sans aucune résistance. .
     
    Ne sommes-nous pas,nous aussi, esclave de nos habitudes, pire, esclave de nos habitudes mentales ?


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  •  Il y a fort longtemps, en Arménie, un roi possédait un rosier qu'il faisait choyer comme le plus précieux de ses enfants. Car on prétendait que si sur ses maigres branches une rose fleurissait, elle donnerait l'immortalité au maître du jardin.

    Dès qu'arrivait le printemps, le roi venait chaque matin dans le jardin. Il examinait le rosier attentivement, cherchant désespérément le bourgeon qui le rendrait immortel. Et comme il n'en trouvait pas la moindre trace, il se fâchait contre son jardinier, qu'il finissait par chasser.

    Les années passaient et les plus grands experts s'étaient relayés sans succès au chevet du rosier, lorsqu'arriva un tout jeune homme.

    – Seigneur, dit-il au roi, j'aime les roses par-dessus tout, je souhaite tenter ma chance.

    Le roi s'apprêtait à le congédier, mais devant l'assurance et la détermination du jeune homme, il lui ouvrit les portes du jardin.

    À compter de ce jour, le garçon ne vécut plus que pour son rosier. Il bêchait tendrement la terre autour de son pied. Il l'arrosait goutte à goutte. Il demeurait près de lui nuit et jour. Il le protégeait du vent et, aux premières gelées, il l'habillait de paille. Il n'avait d'yeux et de souffle que pour lui.

    Dans sa folie d'amour, il finit même par lui parler :

    – Rosier, où as-tu mal ?

    À peine eut-il prononcé ces mots qu'un ver noir et luisant sortit des racines. Il allait le saisir, mais une hirondelle qui passait le happa et l'emporta. Alors un bourgeon vint sur le rosier. Et au petit matin, quand le jeune homme le caressa, une rose s'ouvrit.

    Fou de joie, le garçon courut annoncer au roi la nouvelle :

    – Me voilà immortel, me voilà immortel ! s'écria le monarque.

    Il couvrit son jardinier de cadeaux et lui confia à tout jamais les soins de la rose.

    Dix années passèrent et, un soir d'hiver, le vieux roi rendit son dernier souffle :

    – Finalement, se dit-il, tout cela n'était que légende.

    Le maître du jardin meurt, comme tout le monde.

    – Non, lui murmura le jardinier agenouillé près de lui. Le maître du jardin, ce ne fut jamais vous, mais celui qui a veillé et veille encore.  

    Il ferma les paupières du roi et sortit, souriant, sous les étoiles. Il avait le temps, désormais, tout son temps !

      

    Michel Piquemal

      


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  • Un homme décida de rendre visite à un ermite qui vivait près du monastère de Sceta.


    « Quel est le premier pas que doit faire celui qui veut suivre le chemin de la spiritualité ? » demanda-t-il.


    L’ermite l’entraîna vers un puits et le pria de regarder son reflet dans l’eau. L’homme obéit, mais l’ermite commença à jeter de petits cailloux, ce qui fit trembler la surface.

    Le premier pas


    « Je ne pourrai pas voir mon visage tant que vous jetterez des pierres."


     – De même que qu’il vous est impossible de voir votre visage dans des eaux troubles, il est impossible de chercher Dieu si l’esprit est inquiet de sa quête, dit le moine. Ne posez pas de questions, poursuivez seulement en gardant la foi. Ce sera toujours le premier et le plus important de tous les pas. »
     
     


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    Ruse

     

      

    Le calife de Bagdad, nommé Al-Mamun, possédait un magnifique cheval arabe.

    Un membre d'une tribu nommé Omah était désireux d'acheter ce cheval ; il offrit plusieurs chameaux en échange, mais Al-Mamun ne voulait pas se départir de son cheval.

    Cela rendit Omah tellement furieux qu'il décida d'acquérir le cheval par la ruse.

    Informé qu'Al-Mamun devait passer à cheval sur une certaine route, il se coucha le long de celle-ci, déguisé en mendiant très malade. Or Al-Mamun était un homme au cœur tendre. À la vue du mendiant, il fut pris de pitié, descendit de cheval et offrit à l'homme de l'emmener. Il le souleva doucement, le plaça sur son cheval, avec l'intention de monter avec lui.

    Mais, dès qu'il fut en selle, le faux mendiant partit au galop tandis qu'Al-Mamun courait après lui et lui criait d'arrêter. Quand il fut à une distance suffisante de son poursuivant, le voleur s'arrêta et regarda en arrière.


     - Tu m'as dérobé mon cheval, cria Al-Mamun, j'ai une faveur à te demander.


     - Laquelle ? cria l'autre.


     - Que tu ne dises à personne comment tu as acquis ce cheval.


     - Et pourquoi ?


     - Parce qu'un jour, quelqu'un de réellement malade peut être couché le long de la route et, si ton stratagème est connu, les gens passeront près de lui sans lui porter secours.

     


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  • Une histoire soufie nous parle d’un homme qui vivait en Turquie, quand il entendit parler d’un grand maître qui habitait en Perse et qui détenait le secret de la sagesse.


    Sans hésiter, il vendit tout ce qu’il avait, prit congé de sa famille, et partit en quête de ce secret. Après des années de voyage, il arriva devant la cabane où vivait le grand maître.

    Plein de crainte et de respect, il s’approcha et attendit que le sage revînt de sa promenade matinale.

    Sagesse


         « Je viens de Turquie, dit l’homme, dès que le sage apparut. J’ai fait tout ce voyage pour poser une seule question.


         – C’est bien. Vous pouvez poser une seule question.


         – Je dois être clair dans ma demande ; puis-je poser la question en turc ?


         – Vous le pouvez, dit le sage. Et j’ai déjà répondu à votre seule question. Si vous voulez savoir autre chose, demandez-le à votre cœur. Il n’était pas nécessaire de tant voyager pour découvrir qu’il est le meilleur de tous les conseillers. »


         Et il ferma la porte.

     


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    Savoir ce qui est le mieux pour vous


     

    Le mille-pattes décida de demander au sage de la forêt, un singe, quel était le meilleur remède pour sa douleur dans les jambes.

    « C’est un rhumatisme, dit le singe. Tu as trop de jambes. Tu devrais être comme moi ; avec deux seulement, le rhumatisme apparaît rarement.

    Et comment je fais pour n’avoir que deux jambes ?

    Ne m’ennuie pas avec des détails, répondit le singe. Un sage donne simplement le meilleur conseil ; toi, tu résous le problème. »


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