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    Amour Construction

     

    L'amour ne peut pas se réduire à la rencontre, car il est une construction.

    Le point le plus intéressant, au fond, ce n'est pas la question de l'extase des commencements. Il y a bien sûr une extase des commencements, mais un amour, c'est avant tout une construction durable.

    Disons que l'amour est une aventure obstinée. Le côté aventureux est nécessaire, mais ne l'est pas moins l'obstination.

    Laisser tomber au premier obstacle, à la première divergence sérieuse, aux premiers ennuis, n'est qu'une défiguration de l'amour.

    Un amour véritable est celui qui triomphe durablement, parfois durement, des obstacles que l'espace, le monde et le temps lui proposent.

     

    Alain Badiou


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    Amour Sublime

     

    Aujourd'hui, on parle et on écrit beaucoup sur le sexe et peu sur l'amour. Certainement parce que ce sentiment ne se laisse pas déchiffrer, rejetant toute tentative de définition. Pour cela, la poésie, champ mythique par excellence, trouve, par la métaphore, la meilleure traduction, celle de la passion, comme si celle-ci était l'amour.

     Selon le psychiatre William Menninger, " L'amour est le sentiment que l'on ressent, lorsque l'on sent que l'on va ressentir un sentiment jamais ressenti. " Avez-vous compris ?... Moi non ! Ce vide conceptuel se doit à la difficulté de la manifestation de solidarité et de fraternité dans le monde d'aujourd'hui. Le développement des centres urbains a crée le " syndrome de la multitude solitaire ". Les personnes sont côte à côte, mais leurs relations ne sont que de contiguïté.
    La passion est exclusive, égoïste, c'est principalement du désir. Pour quelques penseurs, ce sentiment est la tentative de capturer la conscience de l'autre, développant une forme possessive où surgissent la jalousie et le désir de domination intégrale de la personne " aimée ".

     L'amour légitime est une invitation à sortir de soi-même. Si la personne est très centrée sur elle-même, elle ne sera pas capable d'écouter l'appel de l'autre. Cela suppose la préoccupation que l'autre personne croisse et se développe telle qu'elle est , et non comme nous voudrions qu'elle soit. L'amour représente la liberté et non le sentiment psychotique de possession. C'est la loi d'attraction et de toutes les harmonies connues, c'est une force inépuisable qui se rénove sans cesse et enrichit en même temps, celui qui donne et celui qui reçoit.

     

    Nous pouvons aller jusqu'à affirmer que l'amour est quasiment tout ce que nous imaginons qu'il est :

     c'est nous extasier de la présence de l'autre, sans que cette présence soit notre unique raison d'exister ni de rêver ;

     c'est l'envie d'aider l'autre, sans exiger toutefois que l'autre soit ou ne fasse seulement que ce que nous jugeons correct ;

    c'est la beauté sublime des bons sentiments dirigés vers l'autre, sans qu'il n'y ait de limites ou de conditions à ce que nous exprimions de tels sentiments ;

     c'est tenir dans ses bras, le regard serein, la poignée de main, la voix douce et tranquille, les oreilles attentives pour écouter ; tout cela en fonction de l'autre, sans que nous venions lui imposer, ni qu'il ne nous récompense.

    C'est tout cela et plus encore, que ce sentiment puisse être projeté à toutes les personnes, non seulement aux personnes de notre sang, mais aussi aux amis proches et aux compagnons de notre voyage terrestre.

     
    Si nous voulons mieux contempler et traduire ce qu'est l'amour, inspirons-nous du calme des plaines, du ruisseau qui susurre, de la cadence du chant des oiseaux…

     

     

    Extasions-nous devant le tremblement des fleurs multicolores, de leurs simples pétales qui parsèment les arômes dans les jardins, devant les myriades de mondes qui décorent les galaxies dans les jardins du firmament et devant la brillance de l'étoile à l'infini.

    L'amour est présent dans la légère brise qui caresse les branches d'une roseraie et dans les va-et-vient qui agitent les immenses vagues dans les océans ; il est dans le doux chuchotement d'un enfants et aussi dans les gigantesques explosions solaires ; il est dans la force du jeune qui cherche sa place au soleil et dans la sagesse de l'ancien qui se rappelle et se repose : il est dans la grâce d'un papillon et dans l'habileté incontesté des animaux ailés qui font perdurer les forêts.

     

    L'amour et la dynamique de la vie et l'harmonie de la Nature, c'est le remède à tous les maux qui tourmentent l'homme.

     En synthèse, tout ce que nous pouvons idéaliser au sujet de l'amour, peut se concrétiser dans une parcelle de ce sentiment, mais il est beaucoup plus grand et plus expansif, parce que, la bonne volonté, toute la bonté, la tolérance, la joie, la proximité ne pourront être un fragment de l'amour que lorsqu'ils n'auront plus de lien avec l'attachement, avec l'impérieuse nécessité de changement, avec l'égoïsme qui exigent toujours des conditions et des règles.

     
    En vérité, l'amour ne sera véritable et inconditionnel que quand il sera dilaté, par nous tous, à toutes les choses et à tous les êtres qui nous entourent, dans cette admirable expérience humaine qu'est la vie en elle-même.

     

     Sergio Machado

     


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    Le mal ???

     



    Un professeur universitaire a défié ses étudiants avec cette question :


    «Est-ce que Dieu a créé tout ce qui existe ? »


    Un étudiant a bravement répondu : « Oui, Il l'a fait ! »


    Le professeur a dit : " Dieu a tout créé ? "


    « Oui, monsieur », a répliqué l'étudiant.

    Le professeur a répondu :


    « Si Dieu a tout créé, Il a donc créé le mal puisque le mal existe et selon le principe de nos travaux qui définissent ce que nous sommes, alors Dieu est mauvais.»

    L'étudiant était silencieux devant une telle réponse. Le professeur était tout à fait fier de lui-même et il se vantait aux étudiants qu'il avait prouvé encore une fois que la foi chrétienne était un mythe.

    Alors un autre étudiant a levé sa main et a dit :


    « Puis-je vous poser une question, professeur ?»

    « Bien sûr » , a répondu le professeur.


    L'étudiant a répliqué : « Professeur, le froid existe-t-il ? »

    « Quel genre de question est-ce cela ? Bien sur qu'il existe.


    " Vous n'avez jamais eu froid ? » a répliqué le professeur.

    Le jeune homme a répondu :

     

    « En fait, monsieur, le froid n'existe pas. Selon la loi de physique, ce que nous considérons le froid, est en réalité l'absence de chaleur. Tout individu ou tout objet est sujet a l'étude quand il possède ou transmet de l'énergie. La chaleur est produite par un corps ou une matière qui transmet de l'énergie.
    Le zéro absolu (-273°C) est l'absence totale de chaleur;toute la matière devient inerte et incapable de réagir à cette température. Le froid n'existe pas.
    Nous avons créé ce mot pour décrire la façon dont nous ressentons que nous n'avons aucune chaleur ».

    L'étudiant continue: « Professeur, l'obscurité existe-t-elle? »


    Le professeur répond : « Bien sûr qu'elle existe ! »


    L'étudiant a répondu :

      

    « Vous avez encore tort, monsieur. L'obscurité n'existe pas non plus. L'obscurité est en réalité l'absence de lumière. Nous pouvons étudier la lumière, mais pas l'obscurité. En fait, nous pouvons utiliser le prisme de Newton pour fragmenter la lumière blanche en plusieurs couleurs et étudier les diverses longueurs d'onde de chaque couleur.
    Vous ne pouvez pas mesurer l'obscurité. Un simple rayon de lumière fait irruption dans un monde d'obscurité et l'illumine.
    Comment pouvez-vous savoir l'espace qu'occupe l'obscurité ? Vous mesurez la quantité de lumière présente. N'est-ce pas vrai ? L'obscurité est un terme de lumière ».

    Finalement, le jeune homme demande au professeur :


    « Monsieur, le mal existe-t-il ? ».

    Maintenant incertain, le professeur a répondu :


    « Bien sûr comme je l'ai déjà dit. Nous le voyons chaque jour. C'est dans les exemples quotidiens de l'inhumanité de l'homme envers l'homme. C'est dans la multitude des crimes et des violences partout dans le monde. Ces manifestations ne sont rien d'autre que le mal ! »

    L'étudiant a répondu :


    « La Mal n'existe pas Monsieur, ou au moins il n'existe pas de lui-même.
    Le mal est simplement l'absence de Dieu. Il est comme l'obscurité et le froid,
    un mot que l'homme a créé pour décrire l'absence de Dieu. Dieu n'a pas créé le Mal.
    Le Mal n'est pas comme la foi, ou l'amour qui existe tout comme la lumière et la chaleur.
    Le mal est le résultat de ce qui arrive quand l'homme n'a pas l'amour de Dieu dans son coeur. Il est comme le froid qui vient quand il n'y a aucune chaleur
    ou l'obscurité quand il n'y a aucune lumière ».

    Le professeur s'est assis.


    Le nom du jeune homme : ALBERT EINSTEIN

     

     

     


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