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    L'effet papillon

     

    “I have a dream today” :

    Et si, là où beaucoup ne voient que risque de catastrophe planétaire et pandémie, nous faisions le pari qu’il pourrait s’agir des prémisses d’une renaissance ?

    Si nous avions au moins la noblesse de favoriser cette métamorphose ?

     


    Pas d’angélisme hâtif et excessif, ceci n’est qu’une vision. Peut-être une voie à suivre. Les philosophes l’ont trop bien montré : “Qui fait l’ange, fait la bête”. Mais enfin, il faut avoir compris que Paris est désormais plus près de New-York que Saint-Flour, il faut avoir téléphoné au bout du monde pour le prix d’une communication à votre concierge grâce à Internet, pour comprendre que nous sommes probablement à l’aube de la plus formidable transcendance de l’homme : la fusion-réconciliation universelle de toutes les religions, de toutes les philosophies. Merveilleux programme, non ?


    Alors, si on aidait le monde à avancer un peu ? Même d’un milliardième de millimètre.


    Si on décidait de transformer le monde en douceur. Et la vie qui va avec.

    D’inaugurer une nouvelle façon de vivre, de nouvelles valeurs, des relations plus humaines. Plus grandes, plus fortes, plus belles. Roses comme le bonheur, légères comme les papillons.


    Si on décidait d’avoir des papillons roses plein la tête.


    Vous connaissez peut-être la théorie du chaos déterministe du climatologue Edward Lorenz, médiatisée sous le nom de “l’Effet Papillon” : 

    le battement des ailes d’un papillon au Brésil pourrait déclencher un cyclone à l’autre bout du monde. Alors imaginez l’effet d’une myriade. De dix, cent, mille, de milliers de papillons ! Roses. Tous, roses ..."

      

    Dominique Glocheux

      

      


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  • Lino Ventura

     

    Icône absolue, acteur à la présence aussi grande que sa carrure.

     

    Il est âgé de sept ans lorsqu'il quitte l'Italie avec sa mère pour rejoindre son père parti travailler comme représentant de commerce à Paris quelques années auparavant.. Il exercera successivement divers métiers : groom, mécanicien, représentant de commerce et employé de bureau. C'est le sport qui va l'emporter. Il devient lutteur professionnel poids moyens


    En 1942, il épouse Odette Lecomte son amour de jeunesse dont il aura quatre enfants :. En 1950, il est champion d'Europe poids moyens de lutte gréco-romaine, puis à la suite d'un accident, une grave blessure à la jambe droite au cours d'un combat ; il est obligé d'arrêter. Passionné par son activité, il se reconvertit en organisateur de combats.


    En 1953, tout à fait par hasard, un de ses amis parle de lui au réalisateur Jacques Becker qui cherche un italien pour jouer face à Jean Gabin dans son film Touchez pas au grisbi. La rencontre se fait et Jacques Becker lui propose illico le rôle d'Angelo que Lino refusera dans un premier temps.
     
     Sans avoir pris de cours de comédie, il va rapidement gravir les échelons ; il est tout d'abord acteur de complément, puis accède rapidement aux premiers rôles, son jeu d'acteur s'affinant. Il devient l'un des poids lourds du cinéma hexagonal et restera à tout jamais reconnu comme l'un des meilleurs acteurs du cinéma français.

      

    Père d'une enfant handicapée, il crée en 1966 l'association Perce neige, pour venir en aide à l'enfance inadaptée.

      

    il décède le 22 octobre 1987, à 68 ans d'une crise cardiaque après 34 ans de carrière cinématographique et 75 films

     


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    Morrie Schwartz

    Chacun d'entre nous a connu dans sa jeunesse quelqu'un qui a su comprendre ses aspirations et ses inquiétudes, lui a appris à voir les choses comme elles sont, l'a aidé à trouver sa voie, à devenir un adulte. Pour Mitch Albom, cet homme fut Morrie Schwartz, son professeur d'université. Un jour, après l'avoir perdu de vue pendant plus de vingt ans, Mitch apprend que Morrie est atteint d'une maladie mortelle, une sclérose amyotrophique latérale, et qu'il a décidé de transformer sa mort en une dernière leçon de philosophie. Mitch lui rendra visite chaque mardi pendant de longs mois, pour chercher
      

     La tension des contraires

      La vie ne cesse de nous tirailler d’avant en arrière. On veut faire une chose, et on est obligé d’en faire une autre. Quelque chose nous blesse, et pourtant nous savons que cela ne devrait pas nous blesser. On prend certaines choses pour acquises, même si on sait qu’on ne devrait jamais rien prendre pour tel.

     Imaginons un élastique sous tension, nous vivons pour la plupart quelque part au milieu.

     On peut décrire la vie ainsi, cela ressemble en quelque sorte, à un match de catch.

     Qui gagne ???? l’amour gagne, l’amour gagne toujours..

     

     Leçon d’un coach

      La culture n’aide pas les gens à avoir une bonne opinion d’eux-mêmes. Il faut etre assez fort pour changer de culture, si elle ne vous convient pas.

     Tant de gens vont et viennent dans une vie dénuée de sens. On dirait qu’ils sont à moitié endormis, même quand ils sont très occupés à faire ce qui leur parait important. Sans doute se trompent - ils dans la poursuite de leur objectifs..

    Ce qui donne un sens à l’amour n’est-ce pas de se consacrer à l’amour des autres, de ceux qui vous entourent et de créer quelque chose qui donne un but à son existence

      Le plus important dans la vie , c’est d’apprendre à aimer et à se laisser aimer..l’amour est le seul acte relationnel

      Savoir qu’on va mourir et se préparer comme si cela pouvait arriver à tout moment, c’est mieux, cela permet d’etre infiniment plus vivant tant qu’on vit, en apprenant à mourir on apprend a vivre, la plupart d’entre nous vont et viennent comme si ils étaient somnanbules, nous ne percevons pas totalement le monde, pcq nous sommes a moitié endormis, nous agissons comme des automates.

      

     La famille

      "La famille est là , non pas seulement pour aimer, mais pour qu’on sache qu’elle est là et qu’elle monte la garde..savoir que la famille sera toujours là pour veiller sur vous Rien d’autres ne pourra vous donner cette sécurité. Certainement pas l’argent ni la célébrité."

     

     Emotion et détachement

    Prends n’importe quelle émotion, l’amour pour une femme, le chagrin pour un être aimé, la peur et la douleur qu’engendre une maladie mortelle. Si tu retiens tes émotions, si tu ne t’autorises pas à les vivre d’un bout à l’autre, alors tu n’arrives pas à t’en détacher, tu es trop occupé par la peur. Eloigne- toi de cette peur. Ce n’est que de la peur, il faut la voir pour ce qu’elle est.

     En te jetant dans ces émotions, en te permettant de plonger dedans, à fond, et même au-delà, tu les ressens pleinement, complètement; Alors tu sais ce qu’est la douleur. Tu sais ce qu’est l’amour. Tu sais ce qu’est le chagrin. Et seulement alors tu peux dire : « d’accord j’ai éprouvé cette émotion. Je l’ai reconnue, maintenant j’ai besoin de m’en détacher » 

      Se laisser pénétrer pleinement, permet de t’en séparer."

     

     Mariage

      "- Ta génération me navre, dit Morrie. Dans notre culture, c’est si important de trouver quelqu’un à aimer. Le monde nous donne si peu d’amour ! Mais les pauvres gosses d’aujourd’hui, soit ils sont trop égoïstes pour entrer dans une vraie relation d’amour, soit ils se précipitent dans le mariage, et six mois plus tard ils divorcent ! Ils ne savent pas ce qu’ils cherchent chez un partenaire. Ils ne savent même pas qui ils sont eux même. Comment pourraient ils savoir qui ils épousent ?

    - J’ai appris une chose d’une mariage. On est mis à l’épreuve. On découvre qui on est, qui est l’autre et comment on peut s’entendre.

    - Y a t’il une règle quelconque pour savoir si un mariage va marcher ?

     - Les choses ne sont pas si simple mais il y a quelques règles bonnes pour l’amour et le mariage :
    si tu ne respectes pas l’autre, cela se passe mal ; si tu ne sais pas faire des compromis, cela se passe mal ; si tu ne parles pas ouvertement de ce qui se passe entre toi et l’autre, aussi et si il n’y a pas de valeurs communes, ça se passe encore plus mal. Il faut avoir des valeurs proches.

      - Et la plus importante de ses valeurs ?

     - C’est de croire à l’importance de son mariage"

     

    Quelques pensées de Morrie :

     


    Acceptez les incertitudes, les contradictions et la tension des contraires qui traversent votre existence.

     

    Cultivez l’idée et le sentiment que la distance entre la vie et la mort n’est peut-être pas si grande que vous le croyez. Parlez ouvertement de votre maladie avec quiconque souhaite converser avec vous. Résistez à la tentation de vous dire que vous ne servez à rien, sinon c’est la dépression assurée. Trouvez plutôt vos moyens à vous d’être, et de vous sentir, utile.

     

    Après que vous ayez pleuré et accepté votre décrépitude physique, chérissez les fonctions et la vie que vous possédez encore.

     

    Soyez vigilant et résistez à la tentation insidieuse de vous couper du monde.

     

    Laissez la tristesse, le chagrin, le désespoir, la dépression, l’amertume, la rage et le ressentiment – toutes ces émotions négatives qui surgissent en vous – vous pénétrer. Accueillez-les le plus longtemps possible, ou jusqu’à ce qu’elles s’épuisent d’elles-mêmes. Mais ne les ressassez pas. Retournez à la vie au plus vite.

     

    Soyez reconnaissant d’avoir pu bénéficier du temps nécessaire pour apprendre à mourir.
     
    Acceptez et profitez de votre passivité et de votre dépendance quand c’est nécessaire. Mais soyez indépendant et assertif(ve) quand vous le pouvez et quand il convient de l’être.

     

    Faute de grandes victoires, réjouissez-vous des petites et célébrez-les.

     

    Découvrez ce qui est divin ou sacré pour vous. Occupez-vous en, ou adorez-le, à votre manière.

     

    C’est le moment de passer votre vie en revue, de faire amende honorable, de reconnaître et lâcher prise des regrets, de faire la paix avec les relations inabouties, et enfin de boucler certaines boucles.

     

    Apprenez à vivre, et vous saurez comment mourir ; apprenez à mourir, et vous saurez comment vivre.

     

     

     

     


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