• Je suis ?

     

     Deux hommes, tous les deux gravement malades, occupaient la même chambre d'hôpital. L'un d'eux devait s'asseoir dans son lit pendant une heure chaque après-midi afin d'évacuer les sécrétions de ses poumons, son lit était à côté de la seule fenêtre de la chambre. L'autre devait passer ses journées couché sur le dos.

     Les deux compagnons d'infortune se parlaient pendant des heures. Ils parlaient de leurs épouses et de leurs familles, ils décrivaient leur maison, leur travail, leur participation dans le service militaire et les endroits où ils avaient été en vacances.

    Et chaque après-midi, quand l'homme dans le lit près de la fenêtre pouvait s'asseoir, il passait le temps à décrire à son compagnon de chambre tout ce qu'il voyait dehors. L'homme dans l'autre lit commença à vivre pour ces périodes d'une heure où son monde était élargi et égayé par toutes les activités et les couleurs du monde extérieur. De la chambre, la vue donnait sur un parc avec un beau lac, des canards et des cygnes jouaient sur l'eau tandis que des enfants faisaient voguer leurs bateaux modèles réduits. Des amoureux marchaient bras dessus, bras dessous, parmi des fleurs aux couleurs de l'arc-en-ciel, de grands arbres décoraient le paysage et on pouvait percevoir la ville se dessiner au loin. Pendant que l'homme près de la fenêtre décrivait tous ces détails, l'homme de l'autre côté de la chambre fermait les yeux et imaginait la scène pittoresque.

    Lors d'un bel après-midi, l'homme près de la fenêtre décrivit une parade qui passait par-là. Bien que l'autre homme n'ait pu entendre l'orchestre, il pouvait le voir avec les yeux de son imagination, tellement son compagnon le dépeignait de façon vivante... Les jours et les semaines passèrent.

     Un matin, à l'heure du bain, l'infirmière trouva sans vie le corps de l'homme près de la fenêtre, mort paisiblement dans son sommeil. Attristée, elle appela les préposés pour qu'ils viennent prendre le corps.

    Dès qu'il sentit que le temps était approprié, l'autre homme demanda s'il pouvait être déplacé à coté de la fenêtre. Heureuse de lui accorder cette petite faveur l'infirmière s'assura de son confort et le laissa seul.

     Lentement, péniblement, le malade se souleva un peu, en s'appuyant sur un coude pour jeter son premier coup d'œil dehors. Enfin, il aurait la joie de voir par lui-même ce que son ami lui avait décrit. Il s'étira pour se tourner lentement vers la fenêtre près du lit. Or, tout ce qu'il vit, fut un mur !...

     L'homme demanda à l'infirmière pourquoi son compagnon de chambre décédé lui avait dépeint une toute autre réalité. L'infirmière répondit que l'homme était aveugle et ne pouvait même pas voir le mur.

    "Peut-être a-t-il seulement voulu vous encourager" commenta-t-elle...

     

      

      


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    S’enquérir et apprendre, telle est la fonction de l’esprit. Cela ne signifie pas, à mes yeux, cultiver simplement la mémoire ou accumuler des connaissances ; apprendre est la capacité de penser clairement, sainement et sans illusion, c’est se fonder sur des faits et non sur des croyances et des idéologies.

     On n’apprend rien, lorsque la pensée se fonde sur des conclusions. Acquérir simplement des informations ou des connaissances n’est pas apprendre.

     Apprendre, c’est aimer comprendre, c’est aimer faire une chose pour la chose elle-même. Apprendre n’est possible qu’en l’absence de toute contrainte. Et la contrainte a de multiples visages, n’est-ce pas ? Elle s’exerce à travers l’influence, à travers l’attachement ou la menace, à travers les encouragements persuasifs, les formes subtiles de récompense.

    Krishnamurti


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    But de l'expérience

     

    Il était une fois un modeste paysan de la vieille Russie. Il était veuf et n'avait qu'un fils.

    Un jour, son cheval disparut. Tous ses voisins le plaignirent, en disant qu'une bien triste chose était arrivée.

    - "Peut-être que oui, peut-être que non", répondit-il.

    Trois jours plus tard, son cheval revint accompagné de trois chevaux sauvages. Les voisins l'envièrent et lui affirmèrent :

    - "Quelle chance tu as !".

     A quoi il répondit : "Peut-être que oui, peut-être que non".

    Son fils tenta de monter l'un des chevaux sauvages, tomba et se cassa une jambe. Les voisins dirent :

    - "Quelle guigne !"

    - "Peut-être que oui, peut-être que non", répondit une nouvelle fois le paysan.

    Trois jours plus tard, les huissiers du tsar vinrent chercher tous les jeunes hommes valides pour les enrôler dans l'armée, et le fils du paysan ne fut pas enrôlé.

    - "Quelle chance tu as !" déclarèrent les voisins au vieux paysan.

      

    Nous ne voyons qu'un tout petit bout de notre réalité. Qui sait à quoi peuvent être utiles les expériences que nous vivons !

     

    Sagesse de LAO-TSEU


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    Vos psychiatres ont reconnu ce triumvirat et l'ont appelé :

    conscient, subconscient et supraconscient.

    Vos philosophes l'ont appelé le ça, le moi et le surmoi.

    La science l'appelle énergie, matière et antimatière.

    Les poètes parlent d'esprit, de coeur et d'âme.

    Les penseurs du Nouvel Âge font référence au corps, à l'esprit et à l'âme.

    Ton temps est divisé en passé, présent et futur.

    Ne serait-ce pas la même chose que subconscient, conscient et supraconscient ?

    De même, l'espace est divisé en trois : ici, là et l'espace entre les deux.

     

    Ce qui est difficile, insaisissable, c'est de définir et de décrire l'espace entre les deux. Dès qu'on se met à définir ou à décrire l'espace que l'on décrit devient «ici» ou «là». Et pourtant, nous  savons que cet «espace entre les deux» existe. C'est ce qui maintient «ici» et «là» en place; tout comme l'éternel maintenant maintient en place «avant» et «après».  

    Ces trois aspects de toi sont en réalité trois énergies. Tu pourrais les appeler :

    pensée, parole et action.

    Les trois mis ensemble produisent un résultat qui, dans ton langage et ta compréhension, s'appelle un sentiment ou une expérience.   

    Ton âme (subconscient, ça, esprit, passé, etc.) est la somme de tous les sentiments que tu as jamais eus (créés). Ta conscience de certains d'entre eux s'appelle ta mémoire. Lorsque tu as un souvenir, on dit que tu te r-appelles (re-member, NdT). Cela veut dire : remettre ensemble. Rassembler les parties.

    Lorsque tu rassembleras toutes les parties de toi, tu te seras r-appelé Qui Tu Es Vraiment.

     

    Neale Donald Walsch

     


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  • Une vieille légende hindoue raconte qu'il y eût un temps où tous les hommes étaient des dieux. Mais ils abusèrent tellement de leur divinité que Brahma décida de leur ôter le pouvoir divin et de le cacher à un endroit où   il leur  serait impossible de le retrouver. Le grand problème fut donc de lui trouver  une cachette.

     

    Coeur

    Lorsque les dieux furent convoqués à un conseil pour résoudre ce  problème, ils proposèrent ceci :

    "Enterrons la divinité de l'homme dans  la terre."

    Mais Brahma répondit :

    "Non, cela ne suffit pas, car l'homme  creusera et la trouvera."

    Alors les dieux dirent :

    "Dans ce cas, jetons   la divinité dans le plus profond des océans."

    Mais Brahma répondit à nouveau :

    "Non, car tôt ou tard, l'homme explorera les  profondeurs de tous les océans, et il est certain qu'un jour, il la trouvera et la remontera à la surface."

    Déconcertés, les dieux proposèrent :

    "Il ne reste plus que le ciel,  oui, cachons la divinité de l'homme sur la Lune."

    Mais, Brahma  répondit encore :

    "Non, un jour, l'homme parcourra le ciel, ira  sur la Lune et la trouvera."

    Les dieux conclurent :

    "Nous ne savons pas où la cacher car il ne   semble pas  exister sur terre ou dans la mer d'endroit que l'homme ne puisse atteindre un jour."

     

    Alors Brahma dit :

    "Voici ce que nous ferons de la  divinité de l'homme : nous  la cacherons au plus profond de lui-même, car c'est le seul endroit où   il ne  pensera jamais à chercher."

    Depuis ce temps-là, conclut la légende, l'homme a fait le tour de la terre,  il a exploré, escaladé, plongé et creusé, exploré la lune et le ciel à  la recherche de quelque chose qui se trouve en lui.

     

     


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  • Connaissance

     

    Les disciples sont plongés dans une discussion portant sur un dicton de Lao Tseu :

    "Ceux qui savent ne disent pas. Ceux qui disent ne savent pas."

    Lorsque le Maître fait son apparition, ses disciples lui demandent le sens de ces paroles.

     Le Maître leur répond :

    "Lesquels d'entre vous connait le parfum de la rose ?" Tous le connaissent.

     Il leur dit :

    "Décrivez-le."

    Les disciples restent muets.

      

      


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  •    

      

      

    En Amour, un plus un font trois : Toi, Moi et Nous, et ce Nous est différent de la somme des parties.

    L'Amour évolue de la passion à la lutte pour le pouvoir quand on se rend compte qu'il y a un crapaud dans le Prince Charmant, quand on se rend compte que la Princesse grafigne et mord. Comment arriver à partager ce pouvoir et à s'engager?

      Si la communication est si difficile dans le couple, c'est qu'on ne sait pas que l'homme et la femme ne parle pas le même langage, même si on utilise les mêmes mots. S'il est si difficile de vivre à deux longtemps, c'est qu'on ne connait pas les priorités de l'autre sexe, qu'on ignore la grille d'analyse et la façon d'être au monde de l'autre. On se projette dans l'Autre, on le croit semblable alors qu'il vit sur une autre planète. On accuse alors l'Autre de ne pas assez aimer ou d'être de mauvaise foi, alors que c'est l'ignorance le vrai coupable. On accuse l'Autre de ne rien comprendre, et ... c'est vrai!

     

     Yvon Dallaire


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  • Crises

     

    " A travers un chagrin profond, vous puisez une grande

    énergie de  force.

     Vous puisez une compréhension différente de vous et de

    votre vie.

     Les crise existentielles majeures  vous permettent de

    réviser votre système de valeurs, et ce à quoi  vous

    accordez la priorité dans votre vie."

     



    Maitreya

      


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  •  

    Je suis ?

      

    Un jour, fatigué, le diable décida de prendre sa retraite. Comme sa couverture sociale n'était pas suffisante, il décida, pour arrondir ses fins de mois, de vendre sa trousse à outils.

    Tout était là : la méchanceté, l'envie, la jalousie, la haine, l'avidité, la suffisance, le mépris, le cynisme, etc. Mais l'un des outils était à part et semblait beaucoup plus usé que les autres.

    Intrigué, un passant lui demanda :

    « Qu'est-ce que cet outil, et pourquoi le vendez-vous beaucoup plus cher que les autres ? »

    Le diable répondit : « C'est le découragement ».

    Mais l'autre insista : « Pourquoi vendez-vous le découragement beaucoup plus cher ? »

    « C'est très simple. C'est l'outil le plus facile à enfoncer dans le coeur de quelqu'un. Et lorsque le découragement y a été introduit, il est beaucoup plus facile d'introduire tous les autres outils, quels qu'ils soient. »


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  •  

    Je suis ?

      

    Un vieil Indien Cherokee racontait la vie à ses petits-enfants...

     Il leur dit :

      

    " Je ressens un grand tourment. Dans mon âme se joue

     présentement une grande bataille. Deux loups se confrontent.

      

     Un des loups est méchant : il "est" la peur, la colère, l'envie, la peine,

    les regrets, l'avidité, l'arrogance, l'apitoiement, la culpabilité,

    les ressentiments, l'infériorité, le mensonge, la competition, l'orgueil.

     

    L'autre est bon : il "est" la joie, la paix, l'amour, l'espoir, le partage,

    la générosité, la vérité, la compassion, la confiance.

     

    La même bataille se joue présentement en vous,en chacun de nous, en fait."

     

    Silencieux, les enfants réfléchissaient... Puis l'un d'eux dit :

    " Grand-papa, lequel des loups va gagner " ?

     

    Le vieux Cherokee répondit simplement : " Celui que tu nourris "

      


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  •  

     

    Dans votre vie quotidienne, vous pouvez vous y exercer durant n'importe quelle activité routinière, qui n'est normalement  qu'un moyen d'arriver à une fin, en lui accordant votre totale attention afin qu'elle devienne une fin en soi.

    Par exemple, chaque fois que vous montez ou descendez une volée de  marches chez vous ou au travail, portez attention à chacune des marches, à chaque mouvement et même à votre respiration. Soyez totalement présent.  

    En pratique

     

    Ou bien lorsque vous vous lavez les mains, prenez plaisir à toutes les perceptions sensuelles qui accompagnent ce  geste - le bruit et la sensation de l'eau sur la peau, le mouvement de vos mains, l'odeur du savon, ainsi de suite.

     

    En pratique

     

    Ou bien encore, une fois monté dans votre voiture et la portière fermée, faites une pause de quelques secondes pour observer le mouvement de votre respiration.

    Remarquez la silencieuse mais puissante sensation de présence qui se manifeste en vous.

    Un critère certain vous permet d'évaluer si vous réussissez ou non dans cette entreprise : le degré de paix que vous ressentez alors intérieurement.

     

    Eckhart Tolle

     


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    Faire avec

     

      

    Des scientifiques ont fait des expériences sur des fourmis. Ils ont observé que l'organisation du travail dans la fourmilière était très structurée.

    Il y avait la reine, qui pondait les oeufs, les nourrices, qui l'alimentaient, les ménagères, qui nettoyaient, les maçonnes, qui construisaient et réparaient, les ouvrières, qui cherchaient des provisions, les guerrières, qui veillaient à la défense de la fourmilière...

     Cependant 10 % des fourmis, non seulement ne faisaient rien, mais gênaient le travail des autres, se mettant en travers et parfois même défaisant ce que les autres avaient fait.

    Les chercheurs, donc, enlevèrent les 10 % gêneuses, pensant améliorer le fonctionnement du tout. Au lieu d'un ordre accru, il y eut panique. Les fourmis couraient en tous sens, se rentraient dedans...

    Au bout d'un certain temps, la fourmilière se reconstitua, et les activités reprirent. Les rôles avaient été redistribués. Chacune avait apparemment sa place. Et... à nouveau 10 % des fourmis passaient tout leur temps à entraver le travail des autres ! Les chercheurs recommencèrent trois fois.

    A chaque expérience, ils constatèrent qu'une fois supprimé les 10% " empêcheuses de tourner en rond ", il y avait désorganisation, affolement. Chaque fois que la fourmilière recommençait à fonctionner, 10 % de nouvelles fourmis avaient repris le rôle d'obstructrices du travail des autres.

    Ce qui est peut-être - ajouta la narratrice - à mettre en regard de la petite histoire suivante :

    Un gourou dirigeait un groupe de disciples qui souhaitaient progresser « sur le chemin ». L'un des membres du groupe posait sans cesse des questions, interrompait, mettait en cause, bref, gênait le travail des autres. Ces autres vinrent trouver le gourou et lui demandèrent d'expulser la mauvaise tête.

     « Moi, je veux bien, si c'est là votre souhait... », répondit le gourou.

    « ... mais lequel d'entre vous veut prendre sa place ? »

      


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  •  

    Pose-toi la question de savoir quel “problème” tu as à l’instant même – pas l’année prochaine, demain ou dans cinq minutes.

                  Qu’est-ce qui va mal en ce moment précis ?

    Par exemple, beaucoup de gens attendent de connaître la prospérité dans le futur, mais celle-ci ne peut se manifester que lorsque tu reconnais, honores, et acceptes pleinement ta réalité présente (où tu es, qui tu es, et ce que tu fais maintenant).

     Lorsque tu acceptes pleinement ce dont tu disposes, alors

    tu rends grâce pour ce que tu as,

    tu rends grâce à ce qui est,

    tu rends grâce pour le simple fait d’Être.

     

     La véritable prospérité commence lorsque l’on ressent de la gratitude pour le moment présent et pour la plénitude de la vie en cet instant même.

    Alors, avec le temps, cette prospérité se manifestera sous différentes formes.

     

    Eckhart Tolle


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    Injures

      

    Deux pensionnaires d'une institution pour sourds-muets étaient en train de se quereller.

    Lorsqu'un dirigeant se présenta pour mettre fin au litige, il trouva l'un des deux hommes debout, le dos tourné à l'autre et mort de rire.

     «  Qu'est-ce qu'il y a de drôle? Pourquoi ton compagnon te regarde-t-il avec cet air fâché? » demanda par des signes le dirigeant.  

     « Parce que, répliqua le muet également par des signes,  il veut m'injurier, mais je refuse de le regarder! »

     

      


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  • L'homme et le monde

     

    Un petit garçon de 8 ans. Son père, un scientifique, cherche à résoudre les problèmes de l’humanité. Le petit entre, lui tire la manche et lui dit : 

    "Papa, je veux t’aider !"

    Son père le renvoie :

    "Non, mon fils, j’ai beaucoup de travail."

    Mais le petit insiste. Il y a là une revue avec une carte du monde. Alors, le père prend la carte, avec des ciseaux il la découpe en tout petits morceaux, qu’il lui remet avec de la colle :

    "Voilà, essaie de reconstruire le monde." Croyant occuper ainsi son fils pour une dizaine de jours.

    Mais après deux heures, le fils a résolu le problème. 

    "Comment as-tu pu faire cela ?"

    "Eh bien, Papa, j’ai vu que l’autre côté de la carte, il y avait la figure d’un homme. Le monde, je ne le connais pas. mais l’homme, si. Alors, j’ai retourné tous les petits papiers. Et j’ai d’abord reconstruit l’homme. Puis, j’ai retourné le papier, j’avais reconstruit le monde aussi."

     

    Gabriel Garcia Marquez

     

     


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    La lanterne de l'aveugle

      

    Dans les temps anciens, c'était une coutume générale, au Japon, d'utiliser des lanternes de papier. Le papier protégeait la chandelle allumée et était retenu au moyen de bâtons de bambou.

    Un aveugle vint rendre visite à un ami et, comme il était tard, on lui offrit une lanterne pour retourner chez lui. 

       Il rit bien de l'offre :

    «  Pourquoi moi, dit-il, le jour et la nuit, c'est tout un. Qu'est-ce que je ferais d'une lanterne ? »  

       Son ami lui dit : 

    « tu n'en as pas besoin pour retrouver ton chemin, c'est sûr. Mais ça pourrait servir à éviter que quelqu'un se bute contre toi dans la noirceur. »     

     Donc, l'aveugle se mit en route avec la lanterne. Très peu de temps après, quelqu'un cogna violemment contre lui et lui fit perdre l'équilibre.  

     «  Hé! Espèce de distrait! Cria l'aveugle. Vous n'avez pas vu ma lanterne ? 

      "  Mais l'ami, votre lanterne est éteinte. »

     

    On progresse plus sûrement dans ses propres ténèbres que dans la lumière d'autrui.

      

      


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    La tasse de thé

     

     Pendant que Nan-In, silencieusement préparait du thé, le professeur étalait à loisir ses propres vues philosophique. Lorsque le thé fut prêt, Nan-In se mit à verser le breuvage brulant dans la tasse du visiteur, tout doucement. L'homme parlait toujours. Et Nan-In continua de verser le thé jusqu'à ce que la tasse déborde.

    Alarmé à la vue du thé qui se répandait sur la table, ruinant la cérémonie du thé, le professeur s'exclama :

     "Mais la tasse est pleine! ... Elle n'en contiendra pas plus!"

     Tranquillement, Nan-In répondit :

     "Vous êtes comme cette tasse, déjà plein de vos propre opinions et spéculations. Comment pourrais-je vous parler du Zen, si vous ne commencez pas par vous vider ?".

     


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  • Je suis ?

      

     L’histoire raconte la légende d'une femme pauvre tenant son garçonnet dans les bras, et qui, passant devant une caverne entendit une voix mystérieuse qui venait de l'intérieur et lui dit :

    « Entre et prends tout ce que tu désires, mais n'oublie pas le principal. Souviens-toi d’une chose : Après que tu sois sortie, une porte se fermera à tout jamais. Cependant, profite de l'opportunité, mais n'oublie pas le principal. »

     La femme entra dans la caverne et trouva beaucoup richesses. Fascinée par l'or et les bijoux, elle déposa l’enfant à terre et commença à amasser fébrilement tout ce quelle pouvait dans son tablier.

    Elle pensait à tout ce qu'elle allait pouvoir faire avec ces trésors. La voix mystérieuse lui dit : 

    « Les huit minutes sont presque terminées n'oublie pas le principal »

      En entendant cela, la femme chargée d'or et de pierres précieuses, courut hors de la caverne et la porte se ferma derrière elle. Elle admirait ses richesses, et se rappela, alors, seulement, que le garçonnet était resté à l’intérieur … mais la porte était fermée à tout jamais !

     


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  •  

    Le prix d'un miracle

      

    Tess avait huit ans quand elle entendit sa mère et son père parler de son petit frère, Andrew. Tout ce qu'elle savait c'était qu'il était très malade et ils n'avaient plus un sous. Ils déménageraient dans un mois dans un tout petit appartement parce que son père n'avait plus d'argent pour les factures du médecin et de la maison. Seulement une chirurgie très coûteuse pourrait sauver son petit frère maintenant et il n'y avait personne pour leur prêter l'argent.

    Elle entendit son père chuchoter à sa mère qui était en larme et désespérée, "Seulement un miracle peut le sauver maintenant."

     Tess alla dans sa chambre et sortit un pot en verre d'une de ses cachettes.
    Elle renversa tous les sous sur le plancher et les compta soigneusement. À trois reprises. Le total devait être exact. Pas de place pour une erreur. Soigneusement elle replaça les pièces de monnaie dans son pot et ferma le couvercle, elle sortit par la porte arrière et se rendit à la pharmacie.

    Elle attendit patiemment le pharmacien pour avoir toute son attention mais il était trop occupé. Tess croisa ses pieds de façon à faire du bruit. Rien. Elle s'éclaircit la gorge avec le bruit le plus répugnant qu'elle pouvait faire. Pas bon. Enfin elle prit 25 cents de son pot et l'a cogné sur le comptoir de verre. Cela avait marché!

    "Et que veux-tu?" demanda le pharmacien, "je parle à mon frère de Chicago que je n'ai pas vu depuis très longtemps," lui dit-il sans attendre une réponse à sa question.

    "Bien, je veux vous parler au sujet de mon frère.Il est vraiment, vraiment malade... et je veux acheter un miracle."

    "Je te demande pardon?" dit le pharmacien.

     
    "Son nom est Andrew et il a quelque chose de mauvais qui grossit à l'intérieur de sa tête et mon papa dit que seulement un miracle peut le sauver maintenant, alors combien coûte un miracle?"

    "Nous ne vendons pas de miracle ici petite fille. 'Je suis désolé mais je ne peux pas t'aider " dit le pharmacien plus doucement.

    "Écoutez, j'ai l'argent pour payer. Si ce n'est pas assez, je trouverai le reste, dites-moi juste combien il coûte."

    Le frère du pharmacien était un homme grand et bien habillé. Il se pencha vers la petite fille et lui demanda :

    "De quel genre de miracle ton frère a t-il besoin ?"

    "Je ne sais pas, je sais juste qu'il est vraiment malade et maman dit qu'il a besoin d'une opération. Mais mon papa ne peut pas payer, alors je veux utiliser mon argent ".

    "Combien tu as ?" demanda l'homme de Chicago,

    "un dollar et onze cents," répondit Tess tout bas, "et c'est tout l'argent que j'ai, mais je peux en obtenir encore plus s'il le faut."

    "Bien, quelle coïncidence," a sourit l'homme. "Un dollar et onze cents, le prix exact d'un miracle pour les petits frères."


    Il prit l'argent dans une main et avec l'autre main il saisit sa mitaine et dit :

     "Emmène-moi où tu demeure. Je veux voir ton frère et rencontrer tes parents. Voyons si j'ai le genre de miracle dont tu as besoin."

    Cet homme bien habillé était le DR Carlton Armstrong, un chirurgien, se spécialisant dans la neuro-chirurgie.

     
    L'opération a été faite sans coûter un sous et rapidement Andrew était de retour à la maison et se portait bien. Ses parents parlaient de la série d'événements qui les avaient menés au bout de ce chemin :

     "Cette chirurgie, chuchota sa mère, fût un vrai miracle, je me demande combien il aurait coûté ?"

    Tess a sourit. Elle savait exactement combien le miracle avait coûté... un dollar et onze cents... plus la foi d'un enfant. Car les miracles ne se produisent que pour ceux qui y croient…

      


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  • Le temps n'a de prix

     

    Un occidental, à l'occasion d'un voyage d'affaires en Afrique, avait abouti dans un village où il avait commencé une longue discussion avec le marabout.
    Ce dernier restait silencieux tandis que l'occidental exposait avec force détails le tableau de ses inquiétudes passées et présentes.

    Le marabout lui dit :

    _ Ami, tu as une belle montre.

     

    En effet, l'occidental avait une belle montre. Celui-ci continua de parler de ses activités, des perspectives de développement de la région dans laquelle il se trouvait, de la difficulté de nouer des contacts durables avec les gens du cru.

    Le marabout lui dit :

    — Ami, tu as une belle montre.

    Intrigué, l'occidental se demanda si le marabout ne souhaitait pas posséder la montre. Pourtant, semblant oublier cette question aussi vite qu'elle avait surgi en lui, il se mit à commenter le coucher de soleil et à le comparer avec ceux qu'il avait vu en Europe.

    Le marabout lui dit :

    — Ami, tu as une belle montre.

    — Elle est très belle, en effet, et elle coûte très cher. En souhaiterais-tu une identique ?

    Le marabout sourit en faisant non de la tête.

    — Ami, tu as une belle montre mais tu n'as pas le temps. Moi, je n'ai pas de montre, mais j'ai le temps.

     

    Conte soufi

     


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  •   

    Pour vraiment comprendre le terme ego, il faudrait le traduire par “moi et...

      

    L’ego” est synonyme de dualité : il s’est mis en place peu à peu dans la petite enfance en nous rendant compte que le reste du monde n’est pas notre prolongement, et ce, dès la séparation avec la mère : nous sommes tous d’anciens bébés, comme disait Devos.

    L’expérience de l’ego, à partir de cette constatation, va se diviser en ce que je ressens comme rassurant et ce que je ressens comme pénible.

     

    Donc l’ego va essayer de faire triompher par tous les moyens ce que j’aime et d’amoindrir le plus possible ce que je n’aime pas dans le courant de ma propre existence.

      

    Tout le monde a bien sûr l’expérience des difficultés rencontrées lorsque la vie semble détruire ce que nous avons commencé à bâtir, et les refus et crispations que cela engendre. Et l’ego va édifier face à cela de formidables défenses, refusant tout ce qui n’entre pas dans son cadre.

     

    Donc, tout ce que l’ego va entendre et lire concernant la spiritualité et une autre façon d’exister, il va le faire entrer dans son cadre. Tout ce qui concerne la dissolution de la séparation, l’ego va l’utiliser à l’intérieur de la séparation, en le mettant à son propre service !

      

    Il faut donc trouver une voie possible pour dépasser ce mécanisme dualiste qui nous empêchera toujours d’être unifiés et établis dans un lâcher-prise permanent.

     

     

    Arnauds desjardins

     

     


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    Météo

     

    Le voyageur : "Quel temps aurons nous demain ?"

     

    Le berger : "La sorte de temps que j'aime bien."

     

    Le voyageur : "Comment savez-vous que ce sera la sorte de temps que vous aimez bien ?"

     

    Le berger : "Je me suis rendu compte, Monsieur, que je ne peux pas obtenir ce que j'aime, alors, j'ai appris à aimer ce qui m'est donné. C'est pourquoi je suis parfaitement sûr que nous allons avoir la sorte de temps que j'aime bien".

     

      

    Bonheur et malheur résident dans la manière dont nous prenons les choses, non dans la nature même de ces choses.

     

     


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    Morale !!

     

      Mamie fait la morale à sa petite fille :


    - Tu dois bien faire attention à ce que tu fais Sidonie, parce que si tu es gentille tu iras au paradis, mais si tu es méchante, tu iras en enfer.

      

     - Et pour aller au cirque, qu'est ce que je dois faire ? 

     


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     Les expériences soigneusement conçues menées par ces scientifiques semblent indiquer que la conscience est une « substance » présente hors limites de notre corps , une forme d’énergie hautement ordonnée ayant la faculté de transformer la matière physique.

     

    Le simple fait de concentrer ses pensées sur un objectif précis semble pouvoir exercer une influence sur des machines, des cellules et même des organismes multicellulaires complexes comme les êtres humains.

     

    Ce pouvoir de l’esprit sur la matière se révèle même capable de traverser l’espace et le temps.

      

     Dans « le champ », j’ai essayé de comprendre toutes les idées résultant de ces expériences disparates et de les synthétiser en une théorie généralisée. J’y présentais l’image d’un univers interconnecté, ainsi qu’une explication scientifique de plusieurs des mystères humains les plus profonds, allant de la médecine alternative et de la guérison spirituelle aux perceptions extrasensorielles et à l’inconscient…

     

     Le fait d’orienter ses pensées vers un objectif précis –ce que les scientifiques appellent « l’intention » ou « l’intentionnalité » semble produire une énergie assez puissante pour transformer la réalité physique.

    Une simple pensée aurait donc le pouvoir de changer le monde…

     

     

    Lynne Mac Taggart 

     


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